6478
points
Questions
19
Réponses
760
-
Bonjour,
Votre phrase est parfaitement correcte. Votre plus-que-parfait exprime une antériorité par rapport à une action qui ne figure pas dans l’exemple mais que l’on pourrait aisément ajouter : Il avait différé jusqu’au lendemain la décision à prendre, car il voulait d’abord consulter les membres absents. Pour l’instant, il vaquait à ses occupations habituelles. « avait différé » est ainsi antérieur à « vaquait »
Le verbe voulait module en fait le sens du verbe consulter qui est le vrai noyau de la proposition introduite par car, et cette possible consultation se déroulera après la décision de différer. Si l’on se passe du verbe vouloir, alors le temps correct est le conditionnel présent pour exprimer une intention future (par rapport au différé) dans un système passé : Il avait différé jusqu’au lendemain la décision à prendre, car il consulterait d’abord les membres absents.- 100 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
- 94 vues
- 1 réponses
- 0 votes
-
Bonjour,
en la matière, seul l’usage commande. On ne peut pas se passer du déterminant quand un substantif est attribut… sauf exceptions, qui sont nombreuses. C’est vrai pour les noms de professions (Paul est instituteur), pour des formules généralisantes (tout n’est que luxe, calme et volupté), pour des emplois adjectivaux (c’est tabou !) mais on ne peut pas dire : *Ce bijou est bracelet. *La rose est fleur, etc.
Qu’en est-il alors du mot poison ? Il semble bien que l’usage le permet, à voir la fréquence d’emploi dans les anciens ouvrages de botanique ou de médecine. Ce que certains croient aujourd’hui être une erreur populaire, ne serait que la persistance d’une formulation valide. Donc oui : Cette plante est poison.- 207 vues
- 5 réponses
- 1 votes
-
Bonjour,
Le substantif responsable désigne la personne en charge principale de telle ou telle activité ou compétence (qui en général est précisée à la suite). Ce nom est épicène, il a la même forme au masculin et au féminin, mais il prend néanmoins le genre de l’individu dès lors que l’on s’adresse à la personne. En commençant par Madame, vous interpellez clairement une personne en particulier, et c’est donc sans hésitation Madame la responsable… Que l’intitulé du poste soit formalisé au sein d’une entreprise ne change rien (ce n’est pas un titre et il n’y a pas débat en la matière). La majuscule est également inutile.
En revanche, si vous présentez d’abord la fonction, vous n’avez aucune obligation d’anticiper sur le sexe de son titulaire et vous pouvez donc conserver le masculin grammatical comme neutre générique : Le responsable des affaires juridiques est Madame Voltaire.
- 133 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Bonjour,
C’est bien une question directe que l’on marque d’un point d’interrogation final.
SI : Définition de SI (voir le paragraphe IV)
- 199 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Merci pour vos réponses. Nous sommes donc nombreux à être logés à la même enseigne et à subir cette malfaçon de l’application, manifestement récente car il m’était auparavant arrivé de rester muet assez longtemps sans aucun effet. Bon ! rien de personnel, donc. Bonne semaine à vous.
- 128 vues
- 4 réponses
- 0 votes
-
Bonjour,
Dans un toponyme se référant à une personnalité, les traits d’union sont obligatoires. Ils permettent notamment de désincarner l’appellation. Dans votre exemple, il y aura donc toujours Charles-de-Gaulle.
Si vous introduisez le nom du site par sa fonction (aéroport), il n’y a ensuite aucune raison de ne pas introduire le nom du lieu géographique par une préposition : Je prends un vol ce soir à l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle (c’est l’aéroport de Roissy qui a été baptisé Charles-de-Gaulle).
Si dans une conversation familière, vous shuntez le rappel de cette fonction, alors il faut mettre des traits d’union partout pour bien montrer qu’il s’agit du nom d’un seul et même site dans sa forme populaire : Nous atterrirons dans vingt minutes à Roissy-Charles-de-Gaulle.
- 151 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Bonsoir Cocojade,
Le choix du verbe souhaiter permet les deux interprétations, soit on considère que c’est la photo qui n’est pas souhaitée, soit que c’est l’action dans son ensemble qui ne l’est pas. De ce fait, votre formulation rend possible les deux accords. Pour cet exemple particulier, y a-t-il d’ailleurs réellement une différence d’intention ? D’autres verbes n’auraient pas permis un telle dualité : Quand on m’envoie une photo, sans que je l’ai sélectionnée, cela m’agresse. ou Quand on m’envoie une photo, sans que je l’ai ordonné, cela m’agresse.
Ceci dit, il n’est jamais pertinent de faire reposer une différence d’intention sur une simple différence orthographique, qui plus est sur un accord de participe passé, car, à la lecture, même silencieuse, la subtilité ne s’entend pas. Alors à la moindre ambiguïté qui n’est pas une volonté délibérée de faire le flou, reformulez ! Quand on m’envoie une photo et que je n’ai pas souhaité cela, je me sens agressée.
- 170 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Bonjour,
Comment va ton fils, ta tante ? Cet extrait de dialogue transcrit probablement une élision, une pratique fréquente à l’oral (et aussi à l’écrit) quand on évite de répéter exactement les mêmes mots et qu’ils sont alors sous-entendus. Dans le cas présent, la ponctuation pourrait d’ailleurs être différente : Comment va ton fils ? Ta tante ?
Si vous renoncez à l’élision, vous ne pouvez en aucun cas écrire *Comment vont ton fils, ta tante ?
Soit vous associez les deux personnes dans l’attente d’une réponse commune et vous devez coordonner les noms : Comment vont ton fils et ta tante ?
soit vous les dissociez et vous devez doubler la question : Comment va ton fils? Comment va ta tante ?Vous pouvez aussi opérer une élision moins radicale : Comment va ton fils ? …et ta tante ?
- 153 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
- 186 vues
- 4 réponses
- 0 votes