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Bonsoir,
s’il s’agit de caractériser un pelage associant deux couleurs, la règle pour l’association qui devient ainsi un « qualificatif unifié » est l’invariabilité et il n’y a alors aucune difficulté à parler d’une chatte blanc et roux, mais rien ne pourra jamais interdire d’affirmer que cette chatte est blanche (car c’est vrai au moins en partie) et rousse (pour l’autre partie) : elle est blanche et rousse car elle est à la fois blanche et rousse, tout comme l’on peut dire d’une personne franco-espagnole, qu’elle est française et espagnole.- 180 vues
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Bonjour,
les exemples littéraires fournis par l’Académie française ou le CNRTL attestent d’un usage de l’indicatif ou du conditionnel lorsque la certitude est quasiment atteinte, du subjonctif lorsque l’incertitude domine. Pour autant, dans ces matières incertaines, la frontière est floue. Il apparaît par exemple incohérent de faire suivre à la fois de l’indicatif et du subjonctif. Ne panachez pas et choisissez alors entre : Beaucoup de chats vivant dehors, il est très probable que vous en ayez croisé dans la rue et que vous désiriez un jour en adopter un. et Beaucoup de chats vivant dehors, il est très probable que vous en avez croisé dans la rue et que vous désirerez un jour en adopter un. Personnellement, je privilégierais ici le subjonctif car à titre ainsi rétrospectif cela reste la formulation d’une hypothèse.- 163 vues
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Bonsoir,
Il est plus courant de considérer que ce sont les livres qui sont imprimés : J’ai une certaine quantité [de livres que l’éditeur m’avait imprimés], mais il est toujours possible de rapporter le participe passé au noyau du groupe : J’ai une certaine quantité de livres que l’éditeur m’avait livrée.
Cette réponse a été acceptée par Electra78. le 16 mars 2025 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour,
En effet, votre emploi de la conjonction sinon est erroné. Après une formulation négative, sinon sert à énoncer des exceptions : L’hiver n’annonçait pas la fin, sinon la fin des légumes frais. Dans vos exemples, vous introduisez des oppositions pour lesquelles la conjonction mais suffit : Il rencontre des femmes, pas pour le sexe, mais pour un peu d’amour.
Après une formulation affirmative, mais cet usage devient moins courant, vous pourriez en revanche utiliser sinon pour introduire une éventualité irréalisée ou incomplètement réalisable : L’hiver annonçait une existence plus paisible, sinon une nouvelle vie. = L’hiver annonçait une existence plus paisible, à défaut d’une nouvelle vie.
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Bonjour,
Les termes demain, hier, ici, voici, etc. sont appelés des déictiques et n’ont de sens que par rapport à la position spatio-temporelle de l’énonciateur ; ils appartiennent à une verbalisation de type discours. Viendras-tu demain ? On m’a dit que tu viendrais me voir demain. Peu importe que le discours soit direct ou indirect, le temps de demain est bien celui du jour qui suit le moment où le locuteur (m’), lui-même impliqué dans l’affaire, fait cet énoncé. On peut trouver le lendemain dans un discours , il ne se rapporte alors plus à l’énonciateur mais à une autre personne : On m’a dit que tu viendrais me voir le lendemain (de ton arrivée).
On ne rencontre jamais de déictiques dans un récit, car l’énonciateur n’y est pas impliqué : On disait qu’il viendrait le voir le lendemain (de son arrivée).
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Bonjour,
L’usage est courant que l’objet commun géographique s’écrive avec une minuscule et que son complément identificateur propre prenne la majuscule. Dans le flux d’un récit, on traversera l’océan Atlantique et on quittera la rue des Tulipes. Pour les voiries et les mers, c’est assez bien appliqué. L’encyclopédie Wikipédia a choisi d’appliquer cette règle de manière systématique et vous y trouverez donc le mont Blanc et le mont Saint-Michel . Pourtant, la plupart des chartes toponymiques ne prônent pas cet usage, celle de l’IGN considère l’ensemble des substantifs et qualificatifs comme propres : le Boulevard Saint-Michel, la Montagne Noire, le Massif Central alors qu’un site comme Géoconfluences conseille de réserver la majuscule au premier substantif constitutif du nom : le Massif central , la Montagne noire sauf pour les toponymes indissociables souvent agrégés par un trait d’union : le Mont-Blanc, le Mont-Saint-Michel. Dans tous les cas tenez vous à une règle constante tout au long de votre texte.- 117 vues
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Bonsoir,
La question du conditionnel après même si n’étant pas tranchée, pour éviter toute contestation, j’esquive ! Plusieurs tactiques possibles :
1) développer le processus mental réel complet : … même si je savais que j’aurais pu y bénéficier d’une assistance… ;
2) utiliser la locution quand bien même : … quand bien même j’aurais pu y bénéficier d’une assistance…ou alors même que : … alors même que j’aurais pu y bénéficier d’une assistance… ;
3) restructurer : … me révulsait. Pourtant, j’aurais pu y bénéficier d’une assistance…- 94 vues
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Bonjour,
La virgule est bien placée mais elle est facultative. Sans virgule, vous liez deux éléments descriptifs qui coexistent. Avec virgule, vous faites comme un travelling au cinéma, et vous passez d’une observation à une autre.- 94 vues
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Bonjour,
c’est le « nous » qui sert à désigner l’ « individu universel », un usage assez fréquent dans des ouvrages de philosophie, de psychologie, etc. : »D’abord, arrêtons de penser que nous sommes seul au monde : c’est faux. Les autres existent. » (Bertrand Vergely, Dictionnaire philosophique et savoureux du bonheur, 1953)
La langue commune lui préfère le pronom « on«
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