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Bonjour,
Le doublement de en correspond à l’association d’un en, marque du gérondif et d’un en, pronom se substituant à un complément de nom ou d’objet. Le doublement est inesthétique et chaque fois que cela est possible on essaye de l’éviter à l’écrit.
Dans l’extrait cité, le en remplace « de ces personnes« . Si l’on replace ce complément : « Selon les premiers éléments de l’enquête, un homme a agressé plusieurs personnes vers 13 h 30, non loin d’une école, blessant cinq de ces personnes… », on s’aperçoit que l’emploi d’un gérondif serait erroné. En conclusion, un seul en …et c’est la seule option valable.
Le gérondif ne marque pas la conséquence, mais la concomitance ou la cause. Si vous retourniez ainsi l’histoire : « Cet homme s’est blessé en agressant deux autres hommes« , alors vous devriez doubler le en : « Cet homme s’est blessé en en agressant deux autres.«
Cette réponse a été acceptée par Astrolobe. le 26 novembre 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Bonsoir,
Les deux formes sont possibles selon le sens :
1. Vraiment autre chose : « Nous avions pensé à tout autre chose. »
2. N’importe quelle autre chose : « Toute autre chose conviendrait mieux que celle-ci.«- 921 vues
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Bonjour,
Vous pourriez appliquer le singulier si vous vous contentiez d’interroger sur la date et l’heure : « Quelle date et heure vous conviendrait ?« , car c’est une manière de demander : « Quel moment vous conviendrait ? » tout en appelant à une réponse précise. Dès lors que vous interrogez aussi sur le lieu, la question est multiple (on compte alors deux ou trois sujets selon le point de vue) et implique le pluriel : « Quels lieu, date et heure vous conviendraient le mieux ? »
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Bonjour,
L’ inférence est un processus proche de ce que peuvent être une conclusion, une induction. Pour employer le singulier après un terme comme chaîne, cascade, succession, etc. , il faudrait pouvoir considérer qu’il s’agit d’un concept général, d’une qualité, alors qu’il s’agit d’une opération individualisable. On écrira donc nécessairement : une chaîne d’inférences une cascade de conclusions.
Cela étant, je ne comprends pas le sens de votre phrase. Pourquoi un calcul de résultats relèverait-il d’une inférence ? Et que serait une chaîne d’inférences ? Une observation dont infère une vérité, et de cette vérité on en infère une autre, ainsi de suite ? Je ne parviens pas à imaginer un tel raisonnement, en tout cas pas pour passer d’une observation à un calcul.- 411 vues
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Bonsoir,
Le couple dernier/prochain employé avec un adjectif défini (le, la) désigne obligatoirement la période qui précède ou qui suit immédiatement le moment du propos : « Il a plu la nuit dernière. » « Il a plu la dernière nuit.«
Avec un article indéfini (un, une), il peut s’agir d’un temps plus lointain mentionné avec une certaine imprécision : « Nous nous reverrons un jour prochain. » « Nous nous reverrons un prochain jour.«
La position de l’adjectif ne modifie pas le sens, mais l’adjectif dernier peut parfois être employé avec la signification initiale d’ ultime. Il faut alors qu’un complément de nom sous-entendu puisse être compris grâce au contexte : « Il a plu la dernière nuit [d’avril].«- 614 vues
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Bonjour,
Si vous utilisez les guillemets ouvrants pour marquer les paragraphes au sein d’un long monologue, vous ne devez pas les refermer à la fin de la tirade.
Le conseil de Joëlle est de toute façon judicieux : en discuter avec l’éditeur, car chacun a sa propre charte ou au moins ses propres habitudes.- 329 vues
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Bonsoir,
Si vous souhaitez passer le certificat Voltaire, restez « assise sur le canapé « , puis retenez surtout la différence d’attitude corporelle entre sur et dans, et en fonction de la conformation du siège et la manière de s’asseoir de la personne, utilisez ce qui vous semble le mieux convenir. Il restera néanmoins difficile de s’asseoir dans une chaise ou sur un fauteuil club, mais avec un canapé, les deux se valent à mon humble avis.- 2160 vues
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Bonsoir il faut considérer dans votre premier exemple le groupe « un ton » comme une locution adverbiale. La peinture doit être (un ton = légèrement) plus foncée que le mur. On peut d’ailleurs retirer cette locution adverbiale sans rompre l’intelligibilité de la phrase.
Dans le deuxième exemple, il faut considérer « une note plus haute » comme le facteur indissociable de comparaison. « Le refrain doit être plus haut que les couplets. » ne serait pas une formulation sensée.[edit] Voyez surtout à quel nom peut se rapporter l’adjectif : si le sens peut convenir aux deux noms, les deux accords sont éventuellement possibles ; si le sens ne peut convenir qu’à l’un deux, l’accord se fait avec celui-ci.
Léonie est un brin plus séduisante que sa cousine.
Mais les chaussures de Léonie sont une taille plus forte que les miennes.
Voyez aussi si l’adjectif fait partie de ceux utilisés fréquemment comme adverbes (haut, bas, etc.), s’il est utilisé comme tel et reste donc invariable.
Sa maison est une rue plus haut.- 413 vues
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Bonjour,
J’ai trouvé très opérationnelle cette répartition en quatre catégories du projet Voltaire. Elle ne reprend certes pas les divisions classiques mais de mon point de vue, c’est celle qui est la plus aisée à assimiler :- Verbes essentiellement pronominaux : ceux qui n’existent que sous cette forme > accord du pp avec le sujet
- Verbes autonomes : ceux qui ont un sens différent de la forme non pronominale (d’un point de vue sémantique, ils sont donc aussi « essentiellement pronominaux ») > accord du pp avec le sujet
- Emplois de sens passif : l’objet devient sujet comme au passif, le pronom marque le retournement > accord du pp avec le sujet
- Verbes accidentellement pronominaux : le pronom a valeur de cod ou de coi classique, il peut être remplacé par un autre pronom personnel et le changement d’auxiliaire est une fantaisie de la langue française > accord du pp avec le cod s’il est placé avant
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Bonjour,
Puisque vous lui donnez la parole, ouvrez-lui donc les guillemets, même s’il s’agit d’un discours rapporté, avec ou sans retour à la ligne. Faut-il en plus les italiques ? Je m’en abstiendrais si la narration à la première personne est le mode directeur du texte :Elle entreprend de me parler, lentement mais sans hésitation, de la naissance du cinéma, d’une manière inattendue et dont je continue encore à méditer sur l’ampleur et la portée : « Imagine un instant, que le premier film projeté sur un écran de cinéma, réalisé par les frères Lumière montrait une locomotive entrant en gare de la Ciotat. » Elle poursuit : « Ce monstre d’acier noir traversant l’écran de drap blanc, je m’en souviens comme… » Impitoyable, elle continue…
Elle entreprend de me parler, lentement mais sans hésitation, de la naissance du cinéma, d’une manière inattendue et dont je continue encore à méditer sur l’ampleur et la portée :
« Imagine un instant, que le premier film projeté sur un écran de cinéma, réalisé par les frères Lumière montrait une locomotive entrant en gare de la Ciotat. »
Elle poursuit :
« Ce monstre d’acier noir traversant l’écran de drap blanc, je m’en souviens comme… »
Impitoyable, elle continue…ou avec des tirets cadratins :
Elle entreprend de me parler, lentement mais sans hésitation, de la naissance du cinéma, d’une manière inattendue et dont je continue encore à méditer sur l’ampleur et la portée :
— Imagine un instant, que le premier film projeté sur un écran de cinéma, réalisé par les frères Lumière montrait une locomotive entrant en gare de la Ciotat.
Elle poursuit :
Ce monstre d’acier noir traversant l’écran de drap blanc, je m’en souviens comme…
Impitoyable, elle continue…En revanche, j’ajoute délibérément les italiques lorsque le discours rapporté est lui-même inclus dans un discours puisqu’alors, il a valeur de citation, mais c’est un choix éditorial personnel.
— Elle entreprend de me parler, lentement mais sans hésitation, de la naissance du cinéma, d’une manière inattendue et dont je continue encore méditer sur l’ampleur et la portée : « Imagine un instant, que le premier film projeté sur un écran de cinéma, réalisé par les frères Lumière montrait une locomotive entrant en gare de la Ciotat. » Elle poursuit : « Ce monstre d’acier noir traversant l’écran de drap blanc, je m’en souviens comme… » Impitoyable, elle continue…
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