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Bonjour,
Un adjectif épithète s’accorde avec le nom auquel il se rapporte (ici agent).
Vous devez donc écrire : « Afin de te rassurer, il m’a autorisé à te révéler que Clara est un agent fédéral infiltré au 19. »
Vous pouvez aussi féminiser en /agente/ : « Afin de te rassurer, il m’a autorisé à te révéler que Clara est une agente fédérale infiltrée au 19. »
On peut également tolérer que le mot agent soit invariable tout en étant féminin : « Afin de te rassurer, il m’a autorisé à te révéler que Clara est une agent fédérale infiltrée au 19. »Enfin, vous pouvez rapporter l’adjectif /infiltré/ directement à Clara, en tant qu’attribut, la virgule s’impose alors : « Afin de te rassurer, il m’a autorisé à te révéler que Clara est agent fédéral, infiltrée au 19. »
Cette réponse a été acceptée par lire. le 21 janvier 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour,
on n’écrira jamais : « *prendre des congé. » Si vous utilisez un article pluriel (des), vous devez mettre le mot congés au pluriel avec un /s/
Donc,
soit vous corrigez la formulation en écrivant : Elle prend un congé, Elle prend la totalité de ses droits à congé.
soit vous sous-entendez qu’il s’agit des « congés payés » et vous écrivez : « Elle prend ses congés.« , « Elle prend la totalité de ses congés.«Cette réponse a été acceptée par NP. le 20 janvier 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Deux interprétations possibles de cette formulation familière :
1°) /changer/ prend le sens de /distraire/ et /m’/ est cod : « Ça m’a distraite de mon mari. » > « Ça m’a changée de mon mari. »
2°) le complément d’objet direct réel (les idées, les habitudes) est sous-entendu (voir TLFi I.A.2.b ) ou tronqué et /m’/ est coi : « Ça a changé à moi [l’habitude] de mon mari. » > « Ça m’a changé de mon mari. »- 468 vues
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Bonsoir,
Au sens figuré, le dégoût (le contraire du goût) peut porter sur une personne (plutôt que sur un aliment au sens propre) et le verbe /dégoûter/ se construit de manière transitive.
Je reprends l’exemple du dictionnaire de l’Académie française : « Cet affairiste me dégoûte.« , ce qui donne à la voix passive « Je suis dégoûté par cet affairiste« , mais aussi possiblement « Je suis dégoûté de cet affairiste. » (car la voix passive peut souvent aussi se construire avec la préposition /de/.
C’est d’autant plus admissible que la construction /dégoûter de/ est la plus courante.
En conclusion, oui le dégoût peut porter sur une personne et oui la voix passive peut être construite avec la préposition /de/. La phrase « Elle semble être dégoûtée de son mari. » est donc parfaitement correcte, bien que la répétition de deux verbes d’état soit inutile. « Elle semble dégoûtée de son mari. » est suffisant pour exprimer la même idée.- 781 vues
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Bonsoir,
L’imparfait n’a ici pas de valeur temporelle, c’est ce qu’on appelle un emploi modal. Il joue un rôle de conditionnel et le remplace après la conjonction /si/. Si vous remplacez l’expression /comme si/ par /avec l’impression que/, vous pouvez réintroduire le conditionnel. Le sens de la phrase est le même : « Ils vont jouer ce match-là avec l’impression que ce serait le dernier match de leur vie.«
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Bonjour,
L’orthographe de votre exemple est : « Marie Thérèse n’est pas la première à avoir laissé glisser une coquille dans cette même adresse mail. » /avoir laissé/ étant l’infinitif passé du verbe laisser. Il n’y a donc pas succession de trois infinitifs.On trouve cependant parfois trois infinitifs qui se suivent, par exemple : « Je vous conseille d’aller faire marcher votre ami une heure par jour. » voire quatre : « Je ne crois pas pouvoir aller faire courir le chien. »
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Bonjour,
La présence du pronom /en/ n’a aucune influence sur l’accord ou le non-accord du participe passé. Le verbe se douter est un verbe pronominal autonome, car se douter (= supposer) a un sens très différent de douter (= être dans le doute). L’accord se fait donc avec le sujet : Elle s’est doutée > Elle ne s’en serait pas doutée.
Vous aviez néanmoins raison de « douter », car cet accord est absurde bien qu’il soit la règle. Rationnellement, un participe passé s’accorde parce qu’il a, comme un adjectif, une valeur d’attribut. Voyez par exemple : Cette femme s’est accoudée et a déclaré… > Cette femme accoudée a déclaré… À l’inverse, une « femme doutée » n’a aucun sens. Certains verbes comme plaire sont affranchis de l’accord avec le sujet : « Elle s’est plu à participer à ce débat. » mais pas encore douter- 331 vues
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Selon les principes de concordance, un temps du passé, quel qu’il soit, dans la principale appelle un temps du passé dans la subordonnée, ici le subjonctif imparfait : « Le roi imposa le retrait des armes afin que la guerre cessât. »
Cependant, le subjonctif exprime généralement une idée plus qu’une réalité, un concept finalement dé*** cté de l’enchainement temporel. L’emploi d’un subjonctif présent est donc tout à fait correct et admis. « Le roi imposa le retrait des armes afin que la guerre cesse. » ou « cessât » n’apporte ni plus ni moins d’information que « Le roi imposa le retrait des armes pour faire cesser la guerre. »
Faites un choix cohérent pour l’ensemble de votre texte. Soit d’employer le subjonctif imparfait, soit de ne pas l’employer. Préférez le présent si vous êtes amenés à conjuguer à la 1re ou 2e personne « Le roi intervint pour que nous déposassions les armes. » ne s’écrit plus guère !
Néanmoins vous pouvez décider d’un autre choix et par exemple réserver l’usage de l’imparfait au cas où il est réellement associé à une réalité du passé : « Le roi imposa le retrait des armes afin que la guerre cessât, et elle cessa ! » versus « Le roi imposa le retrait des armes afin que la guerre cesse, mais elle ne cessa point.«- 556 vues
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Bonjour,
Dans leur ensemble, les grammairiens font peu de distinctions de classes parmi les compléments de nom.
Néanmoins, lorsque le nom noyau (ici affirmation) est une nominalisation de procès (« l’action d’affirmer ») introduisant un complément avec la proposition /de/ (de la singularité…), ces mêmes grammairiens relèvent un rôle syntaxique particulier, le complément étant considéré par Riegel [Grammaire méthodique du français] comme sujet (passif !!) du procès ( » la singularité est affirmée« ) et par Grevisse [Le bon usage] comme objet direct du procès (« Elle permet qu’on affirme la singularité »). Grevisse indique que ce type de complément de nom est parfois appelé « complément objectif du nom« .- 530 vues
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Bonsoir,
Avec la plupart des autres verbes, les deux formulations auraient des sens très différents : Je dis qu’il ne comprendra pas / Je ne dis pas qu’il comprendra.
mais la négation du verbe penser, dans le sens de croire, elle, est à mon avis purement rhétorique, car dire qu' »on ne pense pas », qu' »on ne croit pas », c’est exprimer une pensée. Donc en disant Je ne pense pas, on ne nie pas une pensée ou une opinion, au contraire on l’affirme et la valeur négative ne peut alors s’appliquer qu’à la suite de l’énonciation. D’un point de vue purement logique, les deux options avec penser sont donc absolument équivalentes, mais la personne au centre du propos n’est pas la même : Je ne pense pas qu’il comprendra met en avant l’énonciateur (Je) alors que Je pense qu’il ne comprendra pas insiste sur la personne évoquée (il).- 561 vues
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