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Bonjour,
Si vous cherchez à qualifier une facette particulière de votre personnalité, alors l’adjectif s’accorde avec le nom auquel il se rapporte quel que soit le sexe de la personne concernée : c’est la face ténébreuse de cet homme, c’est le côté amoureux de cette femme.
Si vous cherchez à associer un type de personnalité à telle personne, alors c’est un nom que vous employez et celui-ci prend le genre de la personne concernée (à condition que ce nom possède un masculin et un féminin) ; l’ajout d’un adjectif rend cette option incontournable : c’est le côté amoureuse transie de Maryline, mais c’est le côté personnage hautain de la comtesse.
Dans votre exemple, les deux options sont possibles : c’est mon côté amoureux, c’est mon côté amoureuse.Cette réponse a été acceptée par moloc. le 15 décembre 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Bonsoir,
Ces phrases sont parfaitement correctes. Sachez cependant que le subjonctif imparfait marque fortement le style d’un texte, qu’il lui donne une couleur passée et ampoulée. Il résulte d’une concordance des temps purement conventionnelle puisque le mode subjonctif est par essence intemporel. L’action étant contemporaine (taxi), assurez-vous que l’emploi de ce subjonctif imparfait est en cohérence avec le ton du reste du récit, sinon préférez-lui le subjonctif présent (… il n’avait jamais souhaité qu’elle le soit.) ou le conditionnel présent (Cela aurait été un sacrilège.)- 340 vues
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Bonjour,
Se résigner à pourrait-il convenir ?- 312 vues
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Bonsoir,
ces deux formulations sont audibles quoique plutôt lourdes. La première nécessite une virgule : « Où est-ce qu’elle est, la télécommande ?«
S’agissant de la seconde, par principe, l’interrogation indirecte ne doit pas modifier dans la subordonnée la structure affirmative initiale. Cependant, ce serait une conclusion hâtive et restrictive de rejeter pour cela l’inversion, car l’inversion peut exister en dehors de la question directe : « Lorsque reviendront les beaux jours, j’irai à la mer » > « Je me demande quand reviendront les beaux jours. » / « À l’endroit où est/se trouve la télécommande, j’évite de poser mon verre. » > « Où est-ce que se trouve/ qu’est la télécommande ? » (c’est une forme affirmative inversée, mais il n’y a pas eu d’interversion pour construire la question indirecte). En revanche, l’inversion serait impossible avec le pronom elle pour la télécommande, car il n’y a pas de structure affirmative inversée possible « *À l’endroit où est elle, j’évite de poser mon verre. » ![edit] Qu’en dit le Grévisse ?
420 L’interrogation indirecte liée …
a) Les introducteurs est-ce que, est-ce qui disparaissent dans l’interrogation globale et sont évités généralement par la langue soignée dans l’interrogation partielle…
…
d) Place du sujet dans l’interrogation indirecte liée
…
2° Si le sujet n’est pas un pronom personnel, ce ou on, il est placé après le verbe :
… * Librement, dans les autres interrogations partielles : Je demande quand le spectacle commence ou … quand commence le spectacle- 668 vues
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Bonjour,
Les deux pluriels sont admis : nasaux et nasals (nasal, -ale | Dictionnaire de l’Académie française | 9e édition (dictionnaire-academie.fr)
Cette réponse a été acceptée par BBFolk. le 12 décembre 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour,
J’adore l’anglais qui va droit au but (All you need is love = Tout vous nécessite est amour) quand le français s’encombre de périphrases et de subtilités de construction difficiles à expliquer voire à analyser. En général, même si l’on trouvera des exceptions, une expression du type Tout ce que, Tout ce qui, Ce que, Ce qui est reprise par la locution c’est, c’était s’il s’agit d’en préciser le contenu (l’attribut d’identité) : « Tout ce dont on a besoin, c’est de l’amour. » « Ce que je sais, c’est que je ne sais rien. » et avec votre exemple: « Tout ce qu’on a[vait] retrouvé, c’était/c’étaient une corde, une lampe, un tas de vêtements . » (le singulier comme le pluriel sont admis). La construction directement attributive (sans reprise par le pronom ce) est réservée aux attributs de propriété : « Tout ce qu’on a retrouvé était insignifiant . »
[edit] Lorsqu’il apparaît un conflit de nombre dans la formulation, la reprise par le démonstratif ce est obligatoire même si l’on utilise finalement la locution c’est au singulier devant un pluriel
Tout ce qu’on a retrouvé, c’est une corde. OK
Tout ce qu’on a retrouvé est une corde. acceptable
Tout ce qu’on a retrouvé, ce sont une corde et une lampe. OK
Tout ce qu’on a retrouvé, c’est une corde et une lampe. OK
*Tout ce qu’on a retrouvé est une lampe et une corde. NON
*Tout ce qu’on a retrouvé sont une lampe et une corde. NON- 447 vues
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L’usage assigne plutôt et logiquement le singulier à la formulation : voir le film en salle et le pluriel à : le film sort en salles, mais comme c’est un simple complément circonstanciel de lieu du verbe (en salle(s)= dans (une/les) salle(s) , vous pouvez moduler le nombre, singulier ou pluriel, selon le sens particulier de votre propos.
Cette réponse a été acceptée par MaryT. le 7 décembre 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Bonsoir,
Aucun accord à faire car les mots plongée / contre-plongée existent et sont des noms communs féminins, des termes techniques pour caractériser un angle de prise de vue. Inutile de réinventer pour dire la même chose un nouveau nom masculin (qui ne s’accorderait pas plus). On écrira donc : « Le point de vue en plongée se retrouve partout dans ses photographies. »- 479 vues
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Bonsoir,
Lorsque la locution verbale avoir l’air remplace le verbe sembler, l’accord se fait avec le sujet. C’est obligatoirement le cas avec des sujets inanimés.
Ces gens ont l’air compétents. Ces sandales ont l’air usées.Lorsque la locution verbale avoir l’air remplace l’expression avoir la mine, l’accord se fait avec air. Avec des sujets animés, cela dépend donc du contexte, il faut nécessairement que l’adjectif puisse qualifier la manifestation d’une expression. Si l’adjectif est suivi d’un complément qui crée une comparaison avec le sujet, l’accord se fait obligatoirement avec air.
Ces gens ont l’air réjoui. Sylvette a l’air heureux d’un enfant aimé.
Avec des personnes et l’adjectif étonné, les deux cas sont donc possibles, mais dans vos exemples : Ils ont l’air étonnés d’apprendre…, Ils ont l’air étonnés que je sois là, ou même Ils ont l’air étonnés de ma présence, le complément apporte la raison de l’étonnement, il ne sert pas à caractériser l’expression des personnes concernées ; vous ne pouvez pas remplacer l’air par la mine. Au contraire, vous écrirez : Ils ont l’air étonné de gens qui ne s’attendaient pas à me voir.- 766 vues
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Bonjour en effet,
Cet emploi réciproque du verbe allier, tout comme celui des verbes associer, joindre, etc. peut en effet interpeller quant à la règle d’accord du participe passé. Pourtant, on écrit bien ils se sont alliés, ils se sont associés, ils se sont joints. il faut d’abord considérer que les verbes sources peuvent être transitifs : On allie deux personnes, mais cela ne suffit pas expliquer. Je crois qu’il faut alors considérer ce que le participe passé peut qualifier. Lorsqu’on écrit Deux personnes se sont téléphoné, cela n’en fait en aucun cas *deux personnes téléphonées ! En revanche, quand Deux personnes se sont alliées, cela aboutit bien à deux personnes alliées. La construction Ils se sont alliés sous-tend à la fois un COD et un COI car cela équivaut à Il a allié lui-même à une autre personne , le pronom se est analysable comme représentant transitivement l’un des alliés et réciproquement.- 728 vues
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