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  • Grand maître Demandé le 18 février 2024 dans Question de langue

    Bonsoir,

    Je vous adresse avec diligence la réponse de l’Académie française : Dire, Ne pas dire | Dictionnaire de l’Académie française (dictionnaire-academie.fr)

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  • Grand maître Demandé le 17 février 2024 dans Question de langue

    Bonsoir,
    Cette construction est acceptable. Grevisse l’interprète comme un que explétif, joignant deux propositions indépendantes néanmoins konnectées implicitement par le sens. Il qualifie la deuxième proposition de « pseudo-proposition conjonctive » où l’emploi du que sert à souligner la liaison logique. Le diable entrerait dans la maison qu’on le laisserait faire. (Hugo, Les Misérables). On constate d’ailleurs qu’on peut très bien se passer de ce que, aussi bien chez Hugo que dans votre exemple : Le diable entrerait dans la maison, on le laisserait faire. La représentation peut ne pas être bonne, tout le monde va néanmoins l’aimer.
    Cependant, l’extrait que vous présentez ressemble à un mauvais pastiche. Il aurait été bienvenu que les choses fussent dites avec plus de simplicité.

    Cette réponse a été acceptée par Pompadour. le 18 février 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 17 février 2024 dans Accords

    Bonsoir,
    En effet, on peut considérer que ce sont les variétés qui sont connues, au nombre d’un millier, auquel cas l’ellipse du nom variétés dans la deuxième partie ne doit cependant pas effacer la préposition : un millier de variétés connues, un millier de connues. La phrase devient donc : « Admirez six belles variétés parmi plus d’un millier de connues. »
    Si l’adjectif devait se rapporter directement au nombre, la préposition disparaitrait : « Admirez six belles variétés parmi plus d’un millier estimé. »
    Avec connu, c’est assez ambigu, mais on peut admettre de le rapporter directement à millier : « Admirez six belles variétés parmi plus d’un millier connu. » [le millier connu de variétés / le millier de variétés connues]

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  • Grand maître Demandé le 17 février 2024 dans Accords

    Bonjour,
    La réponse figure dans le Grevisse (§490, 16e édition) : « Cependant, s’il est précédé immédiatement d’une épithète  ou d’un déterminant ayant une terminaison différente pour chaque genre, on met au féminin cette épithète et ce déterminant ainsi que toute épithète attachée ou tout déterminant placés avant gens, et faisant partie du même syntagme, – mais on laisse au masculin tous les autres mots dont gens commande l’accord (épithètes détachées ; pronoms redondants ; adjectifs participes et pronoms placés après gens). » Exemple : Ces pieuses gens plutôt méfiants (R. Lévesque, Attendez que je me rappelle… p.130). Dans tous les cas : Ils étaient de bonnes gens très respectés. Elles étaient de bonnes gens très respectés. 

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  • Grand maître Demandé le 16 février 2024 dans Accords

    Bonjour,
    Le sujet du verbe prévoir à la forme passive est le pronom relatif qui avec pour antécédent ce. Le pronom ce représente une idée ou une proposition, il est toujours neutre et n’entraine donc aucune déclinaison au féminin : La directive européenne précitée reprend ce qui avait été prévu.

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  • Grand maître Demandé le 16 février 2024 dans Question de langue

    Bonjour,
    La phrase initiale n’est pas correcte.
    Simplifiez-la un peu et vous verrez que la construction avec la conjonction est impossible : *Ses faits d’armes resteront ceux qu’il a accomplis la multinationale parvint à lever 5 milliards de dollars.
    Remplacez en effet ce , soit par un deux-points, soit par la conjonction quand.
    Votre deuxième proposition est à la fois juste et bien moins tarabiscotée.

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  • Grand maître Demandé le 16 février 2024 dans Général

    Bonjour,
    Pour que cette construction soit assimilée à une coordination, il ne faut pas oublier le mot aussi : Non seulement sa curiosité naturelle mais aussi sa gentillesse… Dans ce cas , le sujet peut être considéré comme double : Non seulement sa curiosité naturelle mais aussi sa gentillesse (= Sa curiosité et sa gentillesse) faisaient d’elle une personne hors normes. 

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  • Grand maître Demandé le 16 février 2024 dans Conjugaison

    Bonjour,
    Votre phrase comporte deux assertions emboîtées.
    1.L’expression être étonné est assimilable à une forme passive, car c’est son complément qui étonne.  Elle introduit donc un complément d’agent soit sous la forme  d’un substantif (Je suis étonné de ta venue/par ta réussite.), soit sous la forme d’une proposition conjonctive conjuguée au subjonctif si le sujet de celle-ci est différent de celui de la principale (Je suis étonné que tu viennes/qu’il réussisse.), soit d’une construction à l’infinitif si le sujet est identique (Je suis étonné de réussir.)
    2.Le verbe apprendre appelle un complément d’objet direct qui prend la forme soit d’un groupe nominal (J’apprends ta réussite.), soit d’une proposition complétive dont le verbe est conjugué à l’indicatif, y compris le conditionnel(J’apprends qu’il  a réussi/qu’il  pourrait voler.) jamais au subjonctif (*J’apprends qu’il puisse voler.)

    Dans votre phrase le mode du troisième groupe verbal dépend donc du verbe apprendre, ce qui exclut normalement l’emploi du subjonctif. La construction correcte est donc : Je ne serais pas étonné d’apprendre qu’il pourrait voler seul. D’ailleurs, si vous généralisez l’information, vous constatez que le conditionnel paraît plus évident : Je ne serais pas étonné que l’on apprenne qu’il pourrait voler seul.
    Cependant, de manière abusive, il est fréquent d’entendre le subjonctif comme si l’expression étonné d’apprendre constituait une locution adjectivale non dissociable. Je ne serais pas [étonné d’apprendre = surpris] qu’il puisse voler seul.

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  • Grand maître Demandé le 14 février 2024 dans Accords

    Bonsoir,
    Le groupe se faire est une forme réfléchie du verbe faire qui signifie faire à soi-même . C’est une forme « accidentellement pronominale » car faire ne change pas de sens.
    L’accord du participe passé suit alors les règles de l’auxiliaire avoir (il y accord avec le cod si celui-ci est placé avant le verbe) malgré l’usage de l’auxiliaire êtreElle s’est fait quoi ?… une raison : cod placé après, donc le participe passé reste invariable : Elle s’est fait une raison.
    Ce serait la même chose avec l’exemple suivant  : Elle s’est construit un alibi.

    Bien sûr,  comme on prononce habituellement la liaison entre fait et une , on entend « faitune ».

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  • Grand maître Demandé le 14 février 2024 dans Général

    Bonjour,
    Quelle est la valeur sous contrôle ? Non pas une quantité, mais un ratio qui s’exprime en h/sem. C’est donc cette grandeur qui est autorisée : le nombre hebdomadaire ! La formulation la plus juste sera donc : « Il avait dépassé le nombre hebdomadaire autorisé d’heures de travail. » comme on dirait : « Elle vérifie le prix unitaire affiché des paquets de pâtes. »

    On peut néanmoins s’en tenir au nombre dans l’absolu, considérant que ce n’est pas la moyenne  qui doit être respectée, mais la durée de travail de chaque semaine. Dans ce  cas , on pourra dire : « Il avait dépassé le nombre autorisé d’heures de travail hebdomadaires. »  L’adjectif hebdomadaire concerne en effet les heures de travail, les heures hebdomadaires n’ayant guère plus de sens que les minutes horaires

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