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  • Grand maître Demandé le 24 février 2024 dans Accords

    Bonjour,
    Comme je vous l’ai déjà écrit, un groupe nominal attribut n’est pas déterminé en genre par son sujet :
    Ils sont de bonnes références. Ils sont de bonnes gens.
    Elles sont les grands piliers de notre société. Elles sont de grands personnages.
    Appliquez l’accord de l’adjectif épithète avec le groupe gens de lettres sans vous soucier du sexe de ces personnes : Ces autrices sont de brillants gens de lettres.

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  • Grand maître Demandé le 23 février 2024 dans Accords

    Bonjour,

    « avoir accepté » : infinitif passé du verbe accepter construit avec l’auxiliaire avoir.
    Les règles sont les mêmes qu’avec n’importe quel temps composé avec l’auxiliaire avoir :  le participe passé s’accorde avec le complément d’objet direct (s’il existe) placé avant le verbe.
    Ce cod existe-t-il ? Oui = de collaborer. Est-il placé avant ? Non. De plus, il est sans nombre, ni genre. Donc, aucune flexion finale : Je remercie les agences de X d’avoir immédiatement accepté de collaborer…  C’est OK !

    P.S. On aurait accordé une phrase du type : J’appliquerai donc ces dispositions que je vous remercie d’avoir acceptées.

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  • Grand maître Demandé le 23 février 2024 dans Général

    Bonjour,
    La locution conjonctive de concession bien que entraine le subjonctif  : « Bien que je n’aie pas l’expérience requise pour ce poste…  »

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  • Grand maître Demandé le 22 février 2024 dans Question de langue

    Bonsoir,
    Le français est une langue qui, heureusement, offre de nombreuses libertés de combinaison : dans l’île de Malte, sur l’île de Malte, à l’île de Malte… toutes ces options sont possibles, chaque préposition apportant sa nuance.
    Sacratif, depuis bien des années, avait établi le centre de ses opérations dans l’île de Scarpanto (Jules Verne, L’Archipel en feu)
    Ainsi, me dit-il, on ne sait encore où est allé périr ce troisième navire construit par les naufragés sur l’île de Vanikoro (Jules Verne, Vingt mille lieues sous les mers)
    Napoléon fut emprisonné à Sainte-Hélène, et, pour le mieux garder, l’Angleterre établit une garnison à l’île de l’Ascension, et une autre à Tristan d’Acunha… (Jules Verne, Les enfants du capitaine Grant)

    [edit]

    Le choix de la préposition fait à mon avis écho à la représentation dimensionnelle (réelle, politique et symbolique) que l’auteur veut donner, consciemment ou inconsciemment, de l’île.

    Avec à, il n’y a qu’une dimension. L’île, en général de petite taille, est assimilable à un point ou en tout cas à un objet géographique concevable dans son unité.
    Avec sur, il y a deux dimensions.  L’île est d’abord une surface, un objet cartographiable, dont on peut appréhender l’organisation assez simplement comme vue du ciel.
    Avec dans, apparaissent trois dimensions ou plus. L’île est un espace délimité d’une certaine épaisseur, avec des volumes physiques que l’on peut explorer (bâti, végétation, etc.) ou des réalités culturelles et sociales complexes.

    Vous remarquerez que le triple choix prépositionnel est également possible avec des villes : Ce week-end, je serai à/sur/dans Paris. 

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  • Grand maître Demandé le 22 février 2024 dans Accords

    Bonsoir,
    Les verbes conjugués à la 1re et à la 2e personne ont normalement pour sujet un pronom personnel, mais il peut parfois y avoir des exceptions :
    Tous deux êtes impliqués dans cette affaire.
    Ta mère et moi avons décidé de t’envoyer en pension.
    Notre père, qui es aux cieux…
    et pourquoi pas, dès lors que l’inclusion du scripteur ou du locuteur (1re personne du pluriel) est absolument évidente :
    Les personnes de notre classe avons l’habitude de nous marier entre nous.

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  • Grand maître Demandé le 21 février 2024 dans Général

    Bonsoir,
    Le verbe faufiler possède d’abord un emploi transitif évident. Au sens propre, on faufile un vêtement (on le coud provisoirement à longs points). Au sens figuré, on faufile quelqu’un ou quelque chose (on l’introduit subrepticement dans une foule, dans un espace encombré). Le premier emploi est technique, le second est vieilli ; on rencontre donc ces formes assez rarement.
    Il en a cependant découlé dans le langage habituel une forme pronominale réfléchie : se faufiler (c’est-à-dire faufiler soi-même). Comme cette forme est devenue la seule employée couramment, il n’apparaît plus comme évident de percevoir la fonction initiale de complément d’objet direct du pronom se,  car en effet on ne dit généralement pas  : *Je te faufile ! En revanche, on peut dire : Le soleil faufilait ses rayons entre les  nuages.

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  • Grand maître Demandé le 21 février 2024 dans Général

    Bonjour,

    C’est toujours plus compliqué qu’il y paraît et il n’est pas toujours facile de faire le tri entre les règles et les usages.

    Distinguons d’abord l’école en tant que construction, qu’ensemble immobilier. Il s’agit alors d’un lieu physique identifiable. Après le verbe aller, la préposition à  indique simplement la destination du mouvement, alors que la préposition dans implique une pénétration dans l’enceinte de l’école. Les prépositions peuvent être aussi bien suivies d’un article défini que d’un article indéfini :
    Maintenant, dépêchez-vous d’aller à l’école à pied !
    Mes arrière-grands-parents allaient à une école qui n’en avait que le nom, un simple préau ouvert à tous vents.
    Demain, la commission de sécurité ira dans l’école vérifier les issues.
    Hier, le président est allé dans une école maternelle incognito.
    Bien sûr, le plus souvent, il s’agit aussi implicitement,  pas avant d’avoir rejoint les bâtiments, de fréquenter les cours mais ce n’est pas obligatoire (cf la commission de sécurité).

    Considérons ensuite l’école en tant qu’institution, peu importe dans quels murs. L’usage est alors plus subtil.
    Si l’école est précisément identifiée, on emploiera la préposition à :
    À la rentrée prochaine, Jean ira à l’école d’ingénieurs agronomes de Rennes.
    Je vais à l’école de musique de Pézenas pour apprendre à jouer de l’hélicon.
    Si l’école est simplement évoquée d’une manière indéfinie pour son type d’enseignement, on emploiera de préférence la préposition dans :
    Nous aimerions que notre fille aille dans une école de danse classique.
    mais il y a bien sûr des exceptions d’usage :
    Chaque samedi, je vais à une école de samba.  / Chaque samedi, je vais dans une école de samba.

    Le verbe aller peut enfin être considéré comme un verbe faible d’un point de vue sémantique, et même si le langage courant l’utilise abondamment, il est souvent judicieux de le remplacer par un verbe plus précis  selon le contexte : fréquenter, entrer, etc.

     

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  • Grand maître Demandé le 20 février 2024 dans Accords

    Bonjour,
    Le plus souvent, un bon est un document qui crée  un droit, un avantage à un certain type de prestation ou qui sert à autoriser, à enregistrer cette prestation. C’est donc la nature de cette prestation qui est indiquée comme complément du nom bon. S’agissant de cette nature dans un sens général, le singulier est requis : un bon de réduction, un bon d’alimentation, un bon d’intervention.

    On peut cependant imaginer, dans telle ou telle entreprise, que  le responsable remette aux employés un petit formulaire (un bon) sur lequel sont indiquées les différentes interventions à réaliser dans la journée ou lors d’une tournée. Dans ce cas, il s’agit d’un bon d’interventions, mais ces interventions sont identifiables individuellement : elles ont un sens particulier et non général. On préférera néanmoins dire : la liste d’interventions.

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  • Grand maître Demandé le 20 février 2024 dans Accords

    Le choix du pronom dépend uniquement de la manière dont vous présentez ces gens dans le texte qui précède car un pronom reprend nécessairement un substantif ou un groupe nominal qui le précède et dont il conserve le genre. Le pronom n’est pas déterminé par son attribut.

    Ces personnes étaient des crapules. Elles sont devenues de bonnes gens.

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  • Grand maître Demandé le 19 février 2024 dans Conjugaison

    Ok pour la correction ! Merci.
    Donc oui : « Tu me le sors… »

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