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Bonsoir,
C’est ce que j’allais dire : « Ce sont quasiment les paroles que j’avais moi-même prévu de prononcer, mais quelqu’un l’a fait juste avant moi ; ce n’est donc pas la peine que je redise la même chose. »
C’est ce que j’aurais dit : « Ce qui vient d’être dit correspond très bien à mon point de vue. Si on m’avait demandé de m’exprimer ou si j’avais eu l’occasion de le faire, j’aurais quasiment prononcé les mêmes paroles. »
Dans le premier cas, vous aviez déjà imaginé un propos semblable. Dans le deuxième cas, vous aviez une opinion semblable mais on ne sait pas si vous aviez déjà formulé quelque chose. Comme tout cela est resté dans votre tête, il faut vous croire sur parole. Au bout du compte, le résultat revient au même ; ce qui a été dit vous convient car vous partagez le même avis.- 459 vues
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Bonsoir,
Je vous invite à consulter la définition de si proposée par le cnrtl et vous verrez que dans un système hypothétique le rapport des temps entre celui de la protase (condition) et celui de l’apodose (conséquence) est bien plus varié et complexe qu’une simple combinaison imparfait/conditionnel.
Dans votre exemple, on peut considérer la situation B.3.b, soit qu’on ignore actuellement si l’hypothèse a été vérifiée, soit qu’il s’agissait d’un élément d’une alternative, soit que la conséquence a été réellement accomplie, soit un peu des trois.- 880 vues
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Bonjour,
Lorsque vous avez un doute sur la nature de l’association pronom-verbe et la règle d’accord qui en découle, tentez de remplacer se sont par les ont ou par leur ont.
Si le résultat n’a pas de sens ou n’a plus du tout le même sens, alors ce n’est pas une construction pronominale réfléchie. Le participe passé s’accorde avec le sujet, ici le masculin pluriel : Ils se sont essayés à parler en public.
Si le remplacement par les ont est possible sans changement de sens du verbe, alors c’est une construction pronominale réfléchie (réflexive ou réciproque) dont le pronom est complément d’objet direct. Comme celui-ci est placé avant le verbe, le participe passé s’accorde avec ce pronom cod : Ils les ont lavés / Ils se sont lavés. Ils les ont rencontrés / Ils se sont rencontrés.
Si le remplacement par leur ont est possible sans changement de sens du verbe, alors c’est une construction pronominale dont le pronom est complément d’objet indirect. Le participe passé est alors invariable : Ils leur ont parlé / Ils se sont parlé.- 1072 vues
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Bonsoir,
S’il s’agit de caractériser le rapport au beau de telle architecture et d’évoquer les symboles dont elle est porteuse, alors les terminaisons en ique conviennent mieux : « J’affectionne l’architecture gothique non seulement pour son esthétique, mais également pour sa symbolique. »
L’esthétisme et le symbolisme désignent plutôt des courants de pensée et sont difficilement applicables aux choses, surtout si vous considérez l’architecture du point de vue résultat construit. On pourrait en revanche dire : « J’affectionne l’esthétisme et le symbolisme des architectes de la période gothique. », mais comme l’architecture peut aussi désigner le mouvement de création, donc pourquoi pas en isme aussi.Cette réponse a été acceptée par MaryT. le 1 mars 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour,
Afin de et pouvoir ne font pas double emploi. Si l’objectif (afin de) est bien d’atteindre une capacité (pouvoir), alors l’association des deux est parfaitement justifiée, mais vous avez raison, les formulations de demandes sont souvent inutilement obséquieuses et peuvent être allégées sans perdre en signification.- 702 vues
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Bonjour,
Vous avez raison. Le verbe pousser se conjugue avec l’auxiliaire avoir : Deux têtes avaient poussé > Deux têtes m’avaient poussé. L’emploi de l’auxiliaire être est incorrect.- 2295 vues
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Bonjour,
On peut l’écrire ainsi… mais il ne faut pas le répéter. En effet, ce type de construction est fréquent quand l’objet est une œuvre de création : cette chanson que j’ai entendu chanter, cette histoire que j’ai ouï dire, cette pièce que j’ai vu jouer, mais l’étendre à des personnes relève de l’exercice de style totalement artificiel.- 366 vues
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Bonjour,
L’orthographe est ai-je.
J’aurais, si vous le permettez, deux conseils à vous donner :
1. Quelqu’un qui laisse passer ou qui écrit plusieurs fois « aies-je » n’a pas les compétences pour vérifier l’orthographe d’un texte.
2. Si vous racontez au présent et à la première personne, vous immergez le lecteur dans une bulle temporelle d’immédiateté et dans un rapport personnel au narrateur ; évitez alors les incises de dialogue qui créent une distance formelle, surtout avec le français qui oblige à l’inversion, une tournure étrangère au langage parlé.
Aux formulations :
« — Qu’est-ce que c’est ? ai-je demandé en relevant les yeux vers lui. », ou surtout « — Qu’est-ce que c’est ? demandè-je en relevant les yeux vers lui. »,
préférez nettement :
« J’ai relevé les yeux vers lui et je lui ai demandé :
— Qu’est-ce que c’est ? »
ou
« Je relève les yeux vers lui et je lui demande :
— Qu’est-ce que c’est ? »- 386 vues
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Bonsoir,
Alentour : adverbe (tout autour)
Alentours : nom, presque toujours au pluriel (aux alentours = au voisinage)- 901 vues
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Bonjour,
Comme je vous l’ai déjà écrit, un groupe nominal attribut n’est pas déterminé en genre par son sujet :
Ils sont de bonnes références. Ils sont de bonnes gens.
Elles sont les grands piliers de notre société. Elles sont de grands personnages.
Appliquez l’accord de l’adjectif épithète avec le groupe gens de lettres sans vous soucier du sexe de ces personnes : Ces autrices sont de brillants gens de lettres.- 393 vues
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