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Bonsoir,
Vous avez raison de vous poser ces questions de syntaxe.
Le premier problème provient du choix de l’adverbe aussi . Des adjectifs comme complet et total ne peuvent habituellement pas être modulés en intensité. Ce sont des superlatifs absolus, des adjectifs qui servent à qualifier quelque chose qui a atteint son maximum. Quand quelque chose est complet, il est complet ! Cela ne peut pas être un peu complet, très complet ou aussi complet.
Idem pour total. Si vous voulez insister sur le caractère exceptionnel de la situation, vous pouvez employer l’adjectif tel pour souligner les groupes nominaux défaillance complète… et absence totale… Cela équivaut à ajouter comme celle-ci ou comme celle-là : « Jamais, au cours de ma carrière, je n’ai été témoin d’une telle défaillance complète des principaux actionnaires et d’une telle absence totale d’informations financières fiables. »Le deuxième problème provient de la tentative d’utiliser le mot aussi comme partie de la locution de comparaison aussi que pour comparer deux entités non comparables : une opinion (l’absence d’information) et un évènement (ce qui s’est passé) . C’est comme si vous disiez : C’était une absence d’information aussi (déplorable) que ce qui s’est passé ici. Si vous souhaitez rattacher le commentaire général à une situation bien identifiée, utilisez plutôt comme : « Jamais, au cours de ma carrière, je n’ai été témoin d’une telle défaillance complète des principaux actionnaires et d’une telle absence totale d’informations financières fiables, comme cela s’est produit ici. »
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Bonjour,
Oui, il n’y a que les verbes du 1er groupe qui perdent le /s/ à la 2e personne du singulier de l’impératif présent
manger / tu manges / mange !
aller / tu vas / va !
finir / tu finis / finis !
prendre / tu prends / prends !- 252 vues
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Bonsoir,
Le véritable pronom interrogatif qui correspond à votre exemple est Quoi ! Or, dans cette très bizarre langue qu’est le français, il ne faut pas dire : *Quoi le troublait à ce point ? alors que nos voisins n’ont aucune difficulté avec le pronom interrogatif sujet inanimé : What was troubling him so much? (anglais) Was beunruhigte ihn so sehr? (allemand) Co go tak niepokoiło? (polonais) Cosa lo preoccupava così tanto? (italien) ¿Qué le preocupaba tanto? (espagnol) !
Il faut donc ruser, soit employer une locution périphrastique : Qu’est ce qui le troublait à ce point ?, soit passer par le passif : Par quoi était-il troublé à ce point ? Ah si, il suffit d’intercaler un petit donc pour rendre la question audible : Quoi donc le troublait à ce point ? ou de faire chaperonner ce quoi par son cousin qui : Qui ou quoi le troublait à ce point ?- 269 vues
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Bonjour,
En français, il y a les conventions de l’écrit et les libertés de l’oral.
À l’écrit, formulez comme le suggère Joëlle : Que signifie le terme « littérature » ?, ou si vous tenez à mettre le mot littérature en premier : La « littérature », que signifie ce terme ?
À l’oral, vous entendrez de manière moins distinguée : « Le terme littérature, qu’est ce que ça veut dire ? / ça veut dire quoi ? / il veut dire quoi ? / que veut-il dire ? » mais ne posez pas la question à l’écrit de cette manière, sauf si vous rapportez un dialogue de façon authentique.- 273 vues
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Bonjour,
Il est dans l’usage de la langue qu’un complément de nom spécifiant la matière d’un fil ou d’un câble soit introduit par une préposition : fil de fer, câble d’acier ou câble en acier, etc.
La formulation correcte est donc :
Depuis peu, des câbles en fibre optique passent tout près de chez moi.
Les câbles en cuivre vont être bientôt retirés de mon immeuble.
Avec d’autres objets et/ou d’autres matières, il est en revanche courant de faire l’ellipse de la préposition : fenêtre aluminium, fourchette inox, etc. mais c’est quasiment du cas par cas : batterie nickel-cadmium mais batterie au plomb.- 267 vues
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Bonjour,
Oui aux deux questions :
1) /émis/ est le participe passé du verbe émettre, il s’écrit avec un /s/ final comme mis, pris, assis contrairement à d’autres participes passés qui se terminent par /t/ comme dit, écrit, confit ou par /i/ comme fini, dormi, senti
2) si la personne qui parle est une femme, le participe passé s’accorde avec le complément d’objet direct placé avant le verbe : /m’/ qui représente cette femme
« C’est l’écho émis par le long couloir vide qui m’a dénoncé(e) »Cette réponse a été acceptée par lire. le 10 janvier 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Bonsoir,
Personnellement, je trouve la manière populaire avec /que / (Plus que t’attends, plus que c’est vexatoire. [R. Martin du Gard]) plus logique. Avec celle-ci vous auriez pu poser un /ne/ explétif après /moins que/, mais ce n’est pas la forme correcte de ce genre de mise en corrélation !
Après /moins/ seul, il n’y aucune raison d’ajouter un /ne/ explétif , qui de toute façon s’avèrerait inutile. Ecrivez alors sans hésitation : « Plus j’y pensais, moins ça avait de sens. » Si la répétition du son /a/ néanmoins vous gêne, cherchez une variante : « Plus j’y pensais, plus ça perdait de sens. », ou tout autre formulation de même intention.- 307 vues
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Bonjour,
Le mot /chaque/ est un déterminant singulier, toujours suivi d’un singulier : « chaque recoin« .
Si vous souhaitez insister sur la pluralité des recoins, vous devez modifier le déterminant : « chacun des recoins« .
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Bonjour,
Les trois termes peuvent évidemment recouvrir une même réalité, un même effet ou un même défaut de style, mais je dirais que la tautologie relève plutôt d’une boucle de sens (sujet = prédicat : mes amants m’aiment), le pléonasme d’une inclusion (seconde occurrence nécessairement inférée par la première : il descend en bas), la redondance d’une répétition (il m’aime, il m’adore, c’est fou comme il m’aime).- 369 vues
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Bonjour,
L’inversion du sujet ne change rien à la règle d’accord du participe passé (dans ces exemples avec le cod car il est placé avant), mais cette question est récurrente comme s’il y avait une gêne à accorder.
Cette réponse a été acceptée par leslecturesdemaryline. le 8 janvier 2024 Vous avez gagné 15 points.
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