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  • Grand maître Demandé le 25 avril 2024 dans Accords

    Pourquoi utiliser la forme pronominale ? Se refuser, c’est s’interdire un comportement. Opposer un refus à une question particulière, c’est tout simplement refuser. La réponse qu’elle a obstinément refusé de me donner.

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  • Grand maître Demandé le 24 avril 2024 dans Question de langue

    La formulation de base est sans inversion, avec un article indéfini et avec un qualificatif, par exemple : J’avais une conception différente de mon rôle. Si l’on inverse le complément :J’avais, de mon rôle, une conception différente. On peut parfois qualifier la conception par un complément de nom : J’avais une conception d’artiste de mon rôle / J’avais, de mon rôle, une conception d’artiste. Avec ensemblier (personne qui assemble des décors), il est difficile de croire qu’il sert à préciser le mode de conception, plutôt le rôle. II est alors possible de dire: Je concevais mon rôle comme celui d’un ensemblier.
    Dans tous les cas, la forme avec le verbe être est incorrecte : la conception d’être, cela ne signifie rien de cohérent.

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  • Grand maître Demandé le 17 avril 2024 dans Accords

    Souri est de fait un participe passé invariable car issu d’un verbe strictement intransitif.

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  • Grand maître Demandé le 9 avril 2024 dans Accords

    Bonsoir,
    Si vous cherchez des références littéraires, vous trouverez les deux façons.
    Si vous passez le certificat Voltaire et devez vous en tenir aux règles retenues, la mise en incise de la comparaison impose l’accord avec le seul premier sujet, donc au singulier.
    Vous pourriez aussi conclure de cette interrogation qu’il peut être utile de reformuler votre phrase. Celle-ci est particulièrement chargée avec beaucoup d’idées qui s’entremêlent et notamment une possible confusion à propos des peuples autochtones. Ceux-ci entretenaient-ils les plantations de palmiers à huile ou la forêt ? La réponse n’est pas si simple, du moins en Asie.

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  • Grand maître Demandé le 26 mars 2024 dans Général

    Bonsoir,
    Certains noms de pays, une minorité, ne sont pas précédés d’un article défini : Cuba, Monaco, Madagascar, Taïwan, Oman, Israël, Chypre, Malte… On ne dit don pas « au » (contraction de « à le ») mais simplement « à » ou parfois « en » (en Israël)

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  • Grand maître Demandé le 12 mars 2024 dans Question de langue

    Bonjour,
    Peut-on suivre ses sentiments ? Assurément, oui ! L’expression est banale. Pourtant, il est rare que l’on utilise ce verbe lorsque le sentiment est précisément identifié. On se laisse plutôt entraîner par sa colère, submerger par sa tristesse et on ne suit guère sa joie, on la laisse éclater.
    Peut-on suivre sa raison, son raisonnement ? Tout autant ! mais, le plus souvent, cette formulation demeure aussi exprimée comme un principe général.
    L’empathie est-elle un sentiment ou un raisonnement ? Est-ce une réaction émotionnelle qui nous permet de nous co.nnecter à autrui, une fonction essentielle et naturelle que nous partageons avec les animaux ? Est-ce une construction cognitive qui nous permet de comprendre les mécanismes émotionnels d’autrui comme apprennent à le faire les professionnels de la psyché, mais également les comédiens ? Selon le contexte, le sens donné au terme empathie relève plutôt de l’un des deux aspects, ou un peu des deux.

    Fort heureusement, en français, aucun auteur ne se contente des seuls syntagmes consacrés. Quel sens aurait la création littéraire si elle se réduisait à des lieux communs.  Alors « suivre son empathie« , pourquoi pas ? Le succès de l’invention se joue alors à quitte ou double, le risque étant de créer un trouble, une incompréhension de sens, de perdre le lecteur dans la confusion. Personnellement, je partage votre impression, je trouve que cette phrase est mal écrite, qu’elle gagnerait à être plus sobre en laissant carrément tomber l’empathie : « Simone et son grand cœur, elle n’a eu d’autre choix que de dire oui, chose pour laquelle je ne peux pas lui en vouloir, bien au contraire ! » A-t-on réellement perdu quelque information ? Et si l’on tient à l’empathie, il n’y a qu’à la mettre à la place de « grand coeur » « Simone, avec son empathie, elle n’a eu d’autre choix que de dire oui, chose pour laquelle je ne peux pas lui en vouloir, bien au contraire ! »

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  • Grand maître Demandé le 11 mars 2024 dans Général

    Bonsoir,
    Le suffixe -if sert à former des adjectifs par dérivation de noms qui se terminent en -tion : adoption > adoptif . Ceux-ci peuvent souvent qualifier tout type de rapport avec le fait générateur. Adoptif: lié à l’adoption. Frère adoptif : frère par l’adoption. Les adjectifs formés à partir du verbe ou de ses participes : adopter > adopté /adoptant sont au contraire de sens plus restreint et univoque.

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  • Grand maître Demandé le 9 mars 2024 dans Question de langue

    Bonsoir,
    Denis Creyssels  (L’emploi résultatif de être + participe passé en français) interprète la forme « il est validé« , non comme la forme passive de « [actant] valide« *, mais comme un « résultatif correspondant à un accompli passif » . Cette interprétation est possible en raison de la forte valeur « télique » du verbe valider qui comporte un soi un concept d’achèvement. De fait, la tournure « il est validé » devient donc de sens quasiment équivalent à la véritable forme passive du fait accompli « il a été validé« , correspondant à « [actant ] a validé« .
    Transposées dans une projection future, les deux tournures « il sera validé » et « il aura été validé » expriment donc une  même réalité, la première tournure se contentant du résultat, la seconde rappelant par sa forme que ce résultat est l’aboutissement d’un processus.

    *Vous noterez en effet que pour exprimer à la forme passive qu’une action de validation est en cours, on emploie toujours la construction : « Ceci est en train d’être validé« .

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  • Grand maître Demandé le 8 mars 2024 dans Général

    Bonjour,
    C’est un sujet de désaccord entre grammairiens.
    Traditionnellement, les compléments circonstanciels, (mobilité libre) n’incluaient pas les adverbes ( mobilité limitée ) dont la fonction est d’infléchir le sens du verbe. Cependant l’adverbe agit comme un complément circonstanciel de manière : « Le chien aboie fort » est équivalent à « Le chien aboie avec un volume sonore élevé ». Certains grammairiens contemporains ont donc intégré les adverbes à la catégorie des compléments circonstanciels mais hors règle de libre mobilité. D’autres, à l’inverse, (Grevisse) ont rattaché les compléments circonstanciels aux adverbes dans la catégorie des compléments du verbe adverbiaux non essentiels. D’autres encore (Riegel) ont révisé la définition des compléments circonstanciels sans toutefois y intégrer les adverbes. Choisissez alors une chapelle et surtout ne panachez pas les définitions.
    Vous noterez cependant qu’un adverbe ou un complément de manière modifie réellement le sens du verbe. « Parler à voix basse » ou « parler doucement » peut éventuellement être remplacé par « chuchoter » ; vous avez créé un nouveau syntagme verbal. Un complément circonstanciel de temps n’a en revanche pas la même propriété : dans «  Le train arrivera à huit heures. », la nature de l’arrivée est toujours la même, qu’il soit 8 h ou 12 h.

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  • Grand maître Demandé le 6 mars 2024 dans Accords

    Bonsoir,
    La réponse est dans votre question : Si un personnage féminin est appelé… Vous voyez en effet que l’attribut (ou ici le participe passé de la voix passive) s’accorde avec le genre grammatical du sujet. Quant aux anges, il est bien connu qu’il n’ont pas de sexe… enfin, on en débat encore.
    Certains auteurs féminisent des noms habituellement masculins. C’est un choix délibéré de s’écarter de la norme, mais qui peut s’avérer cohérent par rapport à l’histoire. Dans ce cas, tous les déterminants doivent aussi être féminisés : La vampire est assoiffée !

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