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  • Grand maître Demandé le 18 février 2025 dans Conjugaison

    Bonsoir,

    C’est une question subtile à laquelle on peut d’abord répondre par élimination. Le passé antérieur et le passé simple qui expriment des faits ponctuels sont impossibles après si conditionnel, cela n’aurait pas de sens ; par déduction, ce ne peut donc être qu’un conditionnel passé 2e forme.

    En français on ne fait jamais suivre un si de condition par un conditionnel présent ou passé 1re forme (l’expression de la condition serait redondante) mais c’est bien le sens voulu et il n’y a pas d’objection à employer un conditionnel passé 2e forme (ne cherchez pas la logique !) Remplacez si par au cas où et la valeur conditionnelle apparaît clairement :  Il aurait pu aider cet enfant au cas où il l’aurait voulu.  L’usage du plus-que-parfait  après si est purement modal.

    Cette réponse a été acceptée par AnaisD. le 18 février 2025 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 18 février 2025 dans Accords

    Bonjour,

    L’introduction par le pronom il (qui centre le propos sur la personne) et la présence de l’adverbe jamais (qui renvoie à l’expérience personnelle du locuteur) permettent de répondre de manière certaine. En revanche, jamais (= de toute ma vie) exprime ici une valeur positive et ne peut pas être accompagné de la particule ne, et le temps à employer après l’expression superlative  le plus… que doit être un subjonctif :
    Il est l’un des esprits les plus brillants que j’aie jamais rencontrés.

    Si vous aviez centré votre propos sur l’évènement, alors deux solutions auraient été possibles, avec des sens différents :
    C’est l’un des esprits les plus brillants que j’aie rencontrés. (= C’est l’un des esprits les plus brillants parmi les personnes que j’ai déjà rencontrées .)
    C’est l’un des esprits les plus brillants que j’ai rencontré. (= C’est l’un des esprits les plus brillants au monde avec qui je viens de passer un moment.)

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  • Grand maître Demandé le 17 février 2025 dans Général

    Bonjour,

    Une subordonnée circonstancielle placée en tête de phrase est séparée de la principale par une virgule : « Mon frère a ses habitudes à lui. Quand il cause, il dit qu’un évêque doit être ainsi. » [Victor Hugo, les Misérables]. Le fait que le sujet et le verbe dans la principale soient inversés n’y change rien. Quand ils arrivèrent au sommet, devant eux se dressa alors la tour. (virgule après la subordonnée, pas de virgule après le complément de lieu dans la principale).

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  • Grand maître Demandé le 17 février 2025 dans Accords

    Bonjour,
    Vous avez raison, c’est votre deuxième option qui est la bonne avec un accord du participe passé avec le cod (action ) placé avant : Quelle action ont réalisée les Parisiennes les 5 et 6 octobre 1789 ?
    Attention de  toujours laisser une espace en français avant un point d’interrogation.
    Les verbes conduire ou mener m’auraient semblé plus appropriés que réaliser, c’est-à-dire « rendre réel » : Quelle action ont menée / conduite les Parisiennes les 5 et 6 octobre 1789 ?  La règle d’accord reste bien sûr la même.

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  • Grand maître Demandé le 13 février 2025 dans Question de langue

    Bonjour,

    Sauf lorsqu’il signifie « avoir une dette » (Je lui dois cent euros), le verbe devoir est défini comme un auxiliaire modal : il modifie le sens du verbe qu’il introduit par une valeur d’obligation : je dois partir. Le verbe pouvoir est le principal autre  auxiliaire modal (valeur de possibilité : je peux chanter) ; le verbe aller peut servir d’auxiliaire aspectuel (valeur de futur : je vais répondre), etc.

    Dans votre exemple, le seul objet direct est le groupe nominal l’heure, complément du verbe reculer, lui-même modalisé par l’auxiliaire  devoir.

    Cette réponse a été acceptée par PseudoAuPif. le 14 février 2025 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 12 février 2025 dans Accords

    Bonsoir,

    Identifions le dilemme : le pronom l’ vaut-il pour le (=une situation considérée dans sa globalité) ou pour la (= le nom  épreuve en particulier) ?

    Reformulons pour supprimer l’élision : Cette épreuve s’avéra plus facile qu’il le pensait.
    Aucun doute n’est permis, c’est le fait dans sa globalité qui est comparé : Cette épreuve s’avéra plus facile qu’il l’avait imaginé.

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  • Grand maître Demandé le 10 février 2025 dans Question de langue

    Bonjour,

    Vous utilisez avec cette expression un « tour présentatif ». La phrase de base est : « Je vais là« , où l’adverbe remplit un rôle pronominal (il désigne un lieu précédemment nommé ou indiqué) et une fonction de complément essentiel de lieu. Avec le tour « C’est… que » vous mettez en relief le complément.

    Autres exemples : « C’est ici que nos routes se séparent. (= Nos routes se séparent ici) » « C’est dans cette maison que je suis né. (= Je suis né dans cette maison. »)

    L’emploi de la conjonction renverrait à une subordonnée relative classique s’insérant avant le que présentatif : « C’est dans cette maison je suis né que j’ai fait mes premiers pas. »

    Cette réponse a été acceptée par PseudoAuPif. le 10 février 2025 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 6 février 2025 dans Question de langue

    Bonjour,

    Je trouve toujours étrange ces théories qui modifient la signification originelle d’un mot, et j’en resterai donc à l’application du mot épithète aux adjectifs ou aux locutions adjectivales.  Je ne dirais donc pas qu’une subordonnée relative « s’analyse comme » une épithète, mais qu’elle peut « avoir la même fonction », tout comme un complément de nom. Les phrases : Le monsieur au joli chapeau est arrivé le premier / Le monsieur qui porte un joli chapeau est arrivé le premier / Le monsieur joliment chapeauté est arrivé le premier ont le même sens. Qui plus est, ces trois options sont ici déterminatives ou restrictives, c’est-à-dire qu’elles permettent de distinguer la personne du reste du groupe. Si en revanche vous placez la relative entre virgules,  elle devient purement qualificative ou descriptive : Le monsieur, qui porte un joli chapeau, est arrivé le premier.  La personne n’est ici identifiable que par son âge ou son sexe (les autres personnes sont des femmes ou des enfants) ou parce que le locuteur la désigne d’un certain geste.

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  • Grand maître Demandé le 3 février 2025 dans Question de langue

    Bonjour,

    Je partage l’avis de Joëlle : votre aphorisme est incompréhensible. Faites alors ce que fait souvent tout auteur : jetez et recommencez jusqu’à ce que l’idée soit clairement exprimée.

    D’un point de vue grammatical, la construction ne… que sert à introduire une restriction par rapport à une situation plus générale. La situation générale est comprise entre ne et que,  tandis que la restriction est placée après que.  On peut par exemple  considérer comme situations générales : On s’élève ou On s’élève au-dessus de la mêlée et les restreindre à une certaine condition : On ne s’élève que par l’effort / On ne s’élève au-dessus de la mêlée que par l’affirmation de soi.
    En revanche le groupe On s’élève au-dessus est incomplet, il manque un complément après la préposition au-dessus pour pouvoir ensuite appliquer à cette assertion une restriction.

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  • Grand maître Demandé le 30 janvier 2025 dans Général

    Bonjour,

    Le nom de la ville, c’est Saint-Jean-de-Luz, et si vous voulez en respecter l’orthographe, vous devez l’écrire ainsi quelle que soit la nature du texte.
    Ceci étant admis, la poésie vous autorise à toutes les licences, et vous pouvez enfreindre les règles si tel est votre désir : Saint Jean de Luz ou Jean Saint de Luz ou tout ce que vous voudrez. Prévenez alors  bien l’éditeur de ne rien corriger et ne cherchez pas à obtenir d’un correcteur qu’il trouve une justification orthographique à cette  liberté.

     

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