Le profil de Bruno974
Grand maître
6609
points

Questions
19

Réponses
787

  • Grand maître Demandé le 28 mars 2025 dans Question de langue

    Bonjour,

    On peut aisément imaginer une porte vitrée ou une fenêtre  à croisillons :  si la visiteuse frappe sur un seul carreau ou si l’on considère le type d’action, on pourra  en effet écrire  carreau au singulier (frapper le carreau, frapper au carreau) ; si elle frappe sur plusieurs carreaux ou si l’on considère la partie vitrée de l’huisserie comme « les carreaux », alors on peut passer au pluriel (frapper les carreaux, frapper aux carreaux). C’est vous qui choisissez !

    • 62 vues
    • 1 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 28 mars 2025 dans Question de langue

    Bonjour,

    L’adverbe tant introduit ici une cause, une justification dont l’intensité est le facteur déclenchant. La proposition ainsi introduite dépend de la principale et ne peut être isolée sans qu’elle devienne incorrecte et perde en signification. Il est donc parfaitement logique de l’analyser comme une subordonnée.

    Ce qui peut alors paraître illogique, c’est que le mot car soit, lui, rangé parmi les conjonctions de coordination. En effet, la phrase « Car il avait mal à la tête. » ne semble pas susceptible d’autonomie. Cependant, si vous vous contentez de juxtaposer les deux propositions :  « Pierre n’a pas quitté sa cabine. Il avait mal à la tête.« , le sens causal de la deuxième est parfaitement compréhensible et l’introduction de la conjonction car pour les relier ne fait qu’en confirmer le sens sans ajouter d’information. En revanche la notion d’intensité comme facteur déclenchant est obtenue au moyen de l’adverbe tant en créant une relation de dépendance .

    • 129 vues
    • 5 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 27 mars 2025 dans Question de langue

    Bonsoir,
    Dans ce type de phrase où le conditionnel exprime la supposition, le désir, la concordance des temps associe le conditionnel présent à l’indicatif présent (système au présent):
    Il aimerait observer son visage, mais ne trouve ni téléphone ni miroir.
    ou alors le conditionnel passé au passé simple (système au passé) :
    Il aurait aimé observer son visage, mais ne trouva ni téléphone ni miroir.

    • 77 vues
    • 1 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 27 mars 2025 dans Question de langue

    Bonjour,

    Oui le verbe paraître, verbe d’état comme être, sembler, peut admettre comme attribut un substantif : Il paraît un bon candidat. Ces enfants paraissent de doux agneaux. etc.

    • 58 vues
    • 1 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 27 mars 2025 dans Conjugaison

    Bonjour,

    Voilà un système classique hypothèse > conséquence.  Si l’hypothèse est exprimée au présent (jugez-moi), alors la conséquence s’exprime au futur (je ne  vous en tiendrai pas rigueur), parfois au présent (systèmes formels comme notamment en mathématiques), mais pas au conditionnel.

    • 58 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 25 mars 2025 dans Accords

    Bonsoir,

    Construction qui déroge à la syntaxe habituelle, mais que l’on rencontre dans la langue parlée ou dans des tournures affectées :
    « La salle de bain, vous avez trouvé ? » « La pièce, je n’ai pas aimé. » « Les épreuves, tu as surmonté. »
    Dans la mesure où il n’y a pas de reprise pronominale d’un cod dans le deuxième segment, il n’y a pas d’accord du participe passé.

    S’il y avait reprise pronominale, il faudrait accorder :
    « La salle de bain, vous l’avez trouvée ? » « La pièce, je ne l’ai pas aimée. » « Les épreuves, tu les as surmontées. »

    Attention pas d’accord avec le pronom en :
    « Des épreuves, tu en as surmonté.« 

    • 500 vues
    • 5 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 25 mars 2025 dans Général

    Bonsoir,
    Au présent de l’indicatif, on écrit vous voyez (sans i )  en associant le radical voy- et la terminaison -ez : « Imaginez cette scène : vous êtes dans le train et vous voyez le paysage défiler par la fenêtre. »

    La terminaison en  -iez est la marque de l’imparfait de l’indicatif, et aussi du subjonctif présent. Si on associe cette terminaison -iez au radical voy-, cela donne très logiquement voyiez, qui permet de distinguer ces temps à l’écrit mais pas à l’oral.
    imparfait de l’indicatif : « Quand vous étiez enfants, vous voyiez souvent passer les marchands ambulants. »
    subjonctif présent : « Il faut que vous voyiez cela, c’est très surprenant. »

    La même règle de construction s’applique à d’autres verbes avec un radical finissant par y : « Autrefois, vous vous asseyiez n’importe où. » « Il est impossible que nous vous croyions.« 

    • 85 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 24 mars 2025 dans Question de langue

    Bonjour,

    Le pronom dont est ici incontournable, car il sert à relier un complément au mot envie, lequel se construit avec la préposition de : J’ai envie de cette chose > Cette chose dont j’ai envie. En revanche, le verbe décider peut être transitif ou intransitif : décider cela ou décider de cela. Vous pouvez  donc écrire : Je déciderai ce dont j’ai réellement envie. mais aussi : Je déciderai de ce dont j’ai réellement envie. même si cette deuxième formulation s’avère inutilement plus lourde. La forme intransitive peut apporter une petite nuance de sens : décider de = arbitrer, mais les habitudes d’expression des uns ou des autres sont souvent plus puissantes que la nuance.

    • 419 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 22 mars 2025 dans Accords

    Bonjour,

    Le participe passé du verbe faire lorsqu’il est suivi d’un infinitif est toujours invariable. Le verbe faire est ici un semi-auxiliaire « factitif » : un acteur (je) agit sur un autre acteur (la règle) pour que l’action soit réalisée, c’est le principe du « faire faire ».  Le groupe nominal « la règle » peutt être interprété comme le sujet du verbe évoluer (J’ai fait que la règle évolue.) et non comme son COD.
    Dans l’absolu, les deux fonctions sont possibles :  Je fais manger les enfants = Je fais en sorte que les  enfants mangent ou Je fais en sorte que les enfants soient mangés (par l’ogre) . Ici l’intransitivité du verbe évoluer ne laisse qu’une seule possibilité car *On n’évolue pas une règle !

    • 122 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 18 mars 2025 dans Question de langue

    Bonsoir,
    s’il s’agit de caractériser un pelage associant deux couleurs, la règle pour l’association qui devient ainsi un « qualificatif unifié » est l’invariabilité et il n’y a alors aucune difficulté à parler d’une chatte blanc et roux, mais rien ne pourra jamais interdire d’affirmer que cette chatte est blanche (car c’est vrai au moins en partie) et rousse (pour l’autre partie) : elle est blanche et rousse car elle est à la fois blanche et rousse, tout comme l’on peut dire d’une personne franco-espagnole, qu’elle est française et espagnole.

    • 179 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes