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Cela me rend folle. Cela nous rend fous.
Le verbe rendre a une fonction attributive du cod, l’adjectif s’accorde avec le nom ou le pronom dont il est l’attribut ; a priori nous est un pronom pluriel :
Une passion ne doit pas nous rendre fous mais heureux.Cependant, le nous peut avoir une valeur de singulier (de majesté, de modestie, etc.) et cela peut être le cas par exemple dans un article de psychologie, un aphorisme, un proverbe :
Une passion ne doit pas nous rendre fou mais heureux.- 650 vues
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Bonjour,
La séquence originale du roman de Laura Kasischke est la suivante : in their slick purple jackets. Comme il s’agit de tenues de ski, la traduction de jackets en anoraks est pertinente.
Si l’intention avait été de qualifier la couleur violette, comme le terme utilisé ne définit pas une nuance habituelle ou assimilable, on serait alors passé par le substantif : des anoraks d’un violet brillant [jackets in a slick purple color] .
Manifestement, ce n’est pas le sens voulu car slick aurait aussi pu être traduit par élégant, luisant, clinquant, etc. L’autrice veut simplement dire que ces anoraks violets sont brillants . L’usage d’épithètes emboîtées est parfaitement correct et usuel s’agissant d’adjectifs de couleur décrivant en premier le substantif. On dira une robe blanche ajourée et non une robe blanche et ajourée. Il est cependant vrai que lorsque c’est possible, on préfère alors souvent placer les deux épithètes de part et d’autre du substantif : une élégante robe blanche, dans leurs brillants anoraks violets.- 343 vues
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Dispatcher a été pris à l’anglais to dispatch qui avait été emprunté à l’espagnol despachar, lui-même emprunté au provençal. Vous ne vous trompez donc pas en lui accordant une origine occitane. Il est d’ailleurs possible que l’usage dans le français régional du sud-ouest dérive directement du gascon sans avoir transité par l’anglais.
Pourquoi voulez-vous le caser dans un registre particulier, comme si les mots pouvaient être catalogués de manière absolue ?
En tant qu’occitanisme, le mot relève d’un français régional, comme chicon ou wassingue dans le Nord.
En tant qu’anglicisme, c’est juste du snobisme d’entreprise et le mot peut très bien être remplacé par le verbe répartir.Cette réponse a été acceptée par Maeva. le 24 novembre 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Bonsoir,
On ne dit pas « *au centre de Mexique » mais « au centre du Mexique« .
En effet, sauf rares exceptions : Cuba, Oman,…, la plupart des noms de pays sont introduits en français par un article défini : la France, le Mexique, les Etats-Unis. Lorsque les noms des pays sont utilisés comme complément de nom (comme un génitif ), ils sont introduits par la préposition de + article défini, éventuellement sous la forme contractée : le centre de la France, le centre du [= de le] Mexique, le centre des [= de les] Etats-Unis.Zapata réclamait la distribution aux paysans des terres des [=de les] grands latifundios, car il souhaitait une partition générale de tous les grands domaines sans distinction de l’un ou l’autre en particulier.
Si vous dites Zapata réclamait la distribution aux paysans des terres de (article indéfini) grands latifundios, alors cela signifiait qu’il ciblait certains d’entre eux, mais pas tous.- 283 vues
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Bonsoir,
Les deux solutions sont possibles et valables l’une comme l’autre. Si vous voulez insister sur l’effet collectif, préférez le pluriel. Si vous voulez accentuer la relation individuelle, employez le singulier. Par exemple : Les couples arrivèrent au cinéma de plein air dans leur véhicule. Au lancement de la projection, tous ouvrirent leurs vitres simultanément.- 266 vues
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Bonjour,
En général, le sens de l’adjectif présent change selon qu’il est antéposé ou postposé :
les présents résidents = les actuels résidents
les résidents présents = les résidents physiquement sur place en ce moment- 275 vues
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Bonjour,
Ces constructions sont parfaitement correctes. Au pire, un correcteur (personne ou logiciel) les qualifiera de « lourdes » et vous invitera à plus de concision. Ainsi, vous pourriez dire sans que le sens en soit réduit : « Ces photographies ne racontent rien véritablement de cet établissement. » . C’est à vous de voir dans chaque cas si vous pouvez alléger sans rien altérer de ce qu’est votre intention.- 342 vues
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Bonsoir,
Si vous venez de Châtelet (et non du théâtre du Châtelet), vous pouvez bien sûr descendre à Odéon retrouver la personne avec qui vous avez rendez-vous à la sortie du métro. La personne vous attend près d’Odéon.En parlant ainsi, vous accumulez les métonymies pour dire de manière plus courte l’information qui devrait être ainsi basiquement exprimée : Si vous venez de la station du métropolitain parisien « Châtelet », vous pouvez bien sûr descendre de la voiture de la rame du train à la station du métropolitain parisien « Odéon » retrouver la personne avec qui vous avez rendez-vous à la sortie de la station du métropolitain parisien. La personne vous attend près de la sortie de la station « Odéon ».
L’usage est en effet établi de produire les métonymies de manière différenciée : Le Châtelet/L’Odéon pour les théâtres ; Châtelet/Odéon pour les stations.
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Bonjour,
Le comparatif d’égalité (puisque c’est bien une égalité qui est réfutée dans cette phrase) se construit ordinairement avec la locution aussi.. que, sauf devant un verbe où l’on emploie autant que : c’est aussi facile que délicieux, il a autant parlé que mangé.
Vous ne vous tromperez donc pas en utilisant aussi… que : Pour ma décharge, ce n’est pas aussi facile que cela paraît. On dit plus facilement : Pour ma décharge, ce n’est pas aussi facile qu’il y paraît. En revanche, le subjonctif n’est pas justifié et l’emploi d’un /n’/ explétif, bien que fréquent, est totalement superflu.
La locution si… que peut effectivement remplacer aussi… que dans un comparatif d’égalité, mais pas en toutes circonstances. Or les conditions de substituabilité sont assez mal réglées, d’autant qu’elles sont influencées par des usages régionaux (la substitution est plus fréquente en Belgique, dans le Nord, au Québec). Ce qui paraîtra ainsi audible à l’un choquera les oreilles d’un autre.
En général, si… que ne s’emploie qu’en contexte négatif, parfois interrogatif et devant une proposition courte ou elliptique : Ce n’est pas si facile que ça. Ce n’est pas si facile qu‘il y paraît. Est-ce si facile que ça ? , mais on ne dira pas : *C’est si facile que ça. *Ce n’est pas si facile que délicieux. *Ce n’est pas si facile que ce que Georges m’en a dit la semaine dernière.- 511 vues
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Le participe passé été est toujours invariable de fait car le verbe être se conjugue aux temps composés avec l’auxiliaire avoir et que ce même verbe être n’admet jamais de compléments d’objets directs, uniquement des attributs.
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