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Bonsoir,
Dans l’absolu, c’est le passé antérieur qui sert à marquer l’antériorité : « une semaine après que je l’eus contactée, Mme G. m’a présenté… »
mais la locution « après que » suffisant à exprimer cette antériorité, la langue commune s’affranchit généralement des règles formelles de concordance : « après que je l’ai contactée » voire « après que je la contacte »
Vous pouvez aussi ruser grâce à l’infinitif passé : « après l’avoir contactée »Cette réponse a été acceptée par olympsa. le 15 juin 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour,
Les deux formes sont valables.
Dans un cas, sembler joue le rôle d’un verbe attributif plus nuancé que le simple verbe être : La force est décuplée. > La force semble décuplée. On s’attache ainsi au résultat, à la « qualité » de cette force.
Dans l’autre cas, sembler joue un rôle de semi-auxiliaire : La force semble grandir. > La force semble décupler. On s’attache alors au processus, à l’effet de cette force.- 286 vues
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Bonjour,
Lorsque vous faites référence à un ouvrage, à un article, etc. ce serait bien d’en citer les références. Cela permet d’en vérifier le sérieux, la notoriété. Je n’ai de toute façon pas trouvé de « superlation » dans le vocabulaire français. Le mot existe en anglais, bien que rare et plutôt désuet dans cette langue, pour parler d’une exagération déraisonnable. Peut-être votre article est-il une médiocre traduction ?
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Toutes ces formes sont celles du même verbe. En français, on choisit en général d’identifier un verbe par son infinitif présent, ici chanter. Avoir chanté, c’est l’infinitif passé de ce même verbe.
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Bonsoir,
Le « n’ » est effectivement de trop. Jamais a ici un sens positif = de tous les temps. On pourrait alors dire que ce « n’ » est explétif (sans valeur grammaticale, juste pour améliorer la sonorité de l’énoncé), mais ce n’est pas admis après le plus (on ne dit pas : *le nœud le plus serré que tu ne peux !)
Donc, la construction correcte est : « [Le] président de la République le plus européen que la France ait jamais connu […] ».
[edit] Le subjonctif est d’usage après un superlatif : obligatoirement si vous émettez une hypothèse, une opinion ; possiblement même si l’assertion est un fait objectif. L’indicatif est néanmoins fréquent dans ce dernier cas. Par exemple, l’âge est un fait facile à vérifier et vous pouvez dire : « [Le] président de la République le plus âgé que la France a jamais connu […] ». C’est plus subjectif avec l’européanisme : conservez-donc le subjonctif !- 429 vues
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Rebonjour Bernet,
L’ellipse avec votre exemple n’est pas tant du type suggéré par Chambaron (« Je ne suis pas celle que tu penses [que je suis]« ) que de celui-ci : « Les plus courageux ne sont pas ceux qu’on pense [les plus courageux] » qui renvoie à la construction : « On pense ceux-là les plus courageux. »Le cas est traité par Grevisse et Goosse dans Le Bon usage 16e édition au §298f parmi les différentes natures de compléments d’objet comme celle d’un « syntagme contenant un prédicat non verbal ». Je cite : « C’est ce que Jespersen appelle un nexus (= nœud) objet et Damourette-Pichon un about (=objet direct) dicéphale. On pourrait considérer le groupe comme une proposition averbale, avec sujet et prédicat.
– Le plus souvent ce groupe est analysé en un complément d’objet accompagné d’un attribut : Je trouve VOTRE PLAISANTERIE | stupide. […]
Quand la transformation passive est possible, l’attribut du complément d’objet direct devient attribut du sujet : Les critiques ont jugé TRES SPIRITUEL le dernier film de Woody Allen > Le dernier film de Woody Allen a été jugé TRES SPIRITUEL par les critiques.
De cela, on peut déduire que la langue considère l’élément sujet de la « proposition averbale » come le noyau de l’objet direct. Dans le même sens, le participe passé conjugué avec avoir s’accorde avec cet élément s’il précède ; Je l’ai CRUE innocente. Mais il faut reconnaître que la langue, même écrite, répugne souvent à cet accord, justement parce qu’elle sent que le véritable objet direct est l’ensemble incluant l’attribut. […] »
On peut ainsi conclure, selon cette interprétation, que le pronom relatif que représente le noyau du syntagme non verbal complément d’objet direct : On pense [que] ceux-là [sont] les plus courageux. > On pense ceux-là les plus courageux. > Ce sont ceux[-là] qu’on pense les plus courageux.> Ce ne sont pas ceux[-là] qu’on pense les plus courageux.> Les plus courageux ne sont pas ceux-[là] qu’on pense [les plus courageux]> Les plus courageux ne sont pas ceux qu’on pense.- 561 vues
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« Les plus courageux ne sont pas ceux qu’on pense. »
Cette construction est calquée sur une expression idiomatique familière « Je ne suis pas celui que tu penses. » , une expression apparemment bancale car le pronom relatif que ne peut pas être le cod du verbe penser. Il faut alors considérer que la formule est elliptique et sous-entend une suite : « Je ne suis pas celui que tu penses… que je suis. », le pronom que étant alors l’attribut du dernier verbe être.
Cependant dans votre exemple, le sujet n’a pas la même valeur et il faut effectivement dire :« Les plus courageux ne sont pas ceux auxquels on pense. » alors que « Je ne suis pas celui auquel tu penses. » n’a pas le même sens que « Je ne suis pas celui que tu penses.’- 561 vues
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Bonsoir,
Dans Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, Acte 2, scène 3, la baigneuse de la réplique « Est-ce là ma baigneuse ? » n’est pas Suzanne, la personne à laquelle la Comtesse s’adresse mais un genre de grand bonnet féminin de l’époque qui se trouvait auparavant sur la table de toilette et que Suzanne a mis sur sa tête.- 270 vues
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Bonsoir,
Le plus souvent, imposer une obligation est une formule redondante, une inutile lourdeur d’expression , mais il y a parfois des pléonasmes qui n’en sont pas, notamment lorsque le verbe ne se rapporte pas au résultat mais à la manière dont il a été obtenu. Dans une affaire, il peut y avoir des obligations auxquelles on a souscrit librement et d’autres qu’on nous a forcé à accepter. Logiquement, un contrat ne peut que prescrire des obligations mais une personne peut, à l’égard de ce même contrat, avoir imposé une obligation.
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Bonjour,
La construction « être guéri » n’est pas forcément une forme passive. Le plus souvent, elle décrit un état comme être malade, être bien portant, être présent, etc. Le participe passé guéri exerce alors une fonction d’adjectif et dans ce cas l’état d’être guéri (un état qui a une certaine durée) est toujours établi au moment de l’action envisagée : lorsqu’elle s’inscrira à la compétition, son genou sera toujours une articulation guérie. Il n’y a pas d’antériorité. « Elle m’a dit qu’elle s’inscrirait à la compétition lorsque son genou serait guéri. » est donc une formulation courante, une expression naturelle de la situation.
On peut bien sûr considérer le verbe guérir dans ses emplois transitifs (ex : ce traitement guérit plus d’un malade), ce qui confère à l’expression être guéri une valeur passive avec un complément d’agent présent ou sous-entendu : « Elle m’a dit qu’elle s’inscrirait à la compétition lorsque son genou aurait été guéri… [par le traitement à la colchicine].
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