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Bonsoir,
Je vous invite à consulter la définition de si proposée par le cnrtl et vous verrez que dans un système hypothétique le rapport des temps entre celui de la protase (condition) et celui de l’apodose (conséquence) est bien plus varié et complexe qu’une simple combinaison imparfait/conditionnel.
Dans votre exemple, on peut considérer la situation B.3.b, soit qu’on ignore actuellement si l’hypothèse a été vérifiée, soit qu’il s’agissait d’un élément d’une alternative, soit que la conséquence a été réellement accomplie, soit un peu des trois.- 574 vues
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Bonjour,
Lorsque vous avez un doute sur la nature de l’association pronom-verbe et la règle d’accord qui en découle, tentez de remplacer se sont par les ont ou par leur ont.
Si le résultat n’a pas de sens ou n’a plus du tout le même sens, alors ce n’est pas une construction pronominale réfléchie. Le participe passé s’accorde avec le sujet, ici le masculin pluriel : Ils se sont essayés à parler en public.
Si le remplacement par les ont est possible sans changement de sens du verbe, alors c’est une construction pronominale réfléchie (réflexive ou réciproque) dont le pronom est complément d’objet direct. Comme celui-ci est placé avant le verbe, le participe passé s’accorde avec ce pronom cod : Ils les ont lavés / Ils se sont lavés. Ils les ont rencontrés / Ils se sont rencontrés.
Si le remplacement par leur ont est possible sans changement de sens du verbe, alors c’est une construction pronominale dont le pronom est complément d’objet indirect. Le participe passé est alors invariable : Ils leur ont parlé / Ils se sont parlé.- 570 vues
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Bonsoir,
S’il s’agit de caractériser le rapport au beau de telle architecture et d’évoquer les symboles dont elle est porteuse, alors les terminaisons en ique conviennent mieux : « J’affectionne l’architecture gothique non seulement pour son esthétique, mais également pour sa symbolique. »
L’esthétisme et le symbolisme désignent plutôt des courants de pensée et sont difficilement applicables aux choses, surtout si vous considérez l’architecture du point de vue résultat construit. On pourrait en revanche dire : « J’affectionne l’esthétisme et le symbolisme des architectes de la période gothique. », mais comme l’architecture peut aussi désigner le mouvement de création, donc pourquoi pas en isme aussi.Cette réponse a été acceptée par MaryT. le 1 mars 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour,
Afin de et pouvoir ne font pas double emploi. Si l’objectif (afin de) est bien d’atteindre une capacité (pouvoir), alors l’association des deux est parfaitement justifiée, mais vous avez raison, les formulations de demandes sont souvent inutilement obséquieuses et peuvent être allégées sans perdre en signification.- 459 vues
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Bonjour,
Vous avez raison. Le verbe pousser se conjugue avec l’auxiliaire avoir : Deux têtes avaient poussé > Deux têtes m’avaient poussé. L’emploi de l’auxiliaire être est incorrect.- 1484 vues
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Bonjour,
On peut l’écrire ainsi… mais il ne faut pas le répéter. En effet, ce type de construction est fréquent quand l’objet est une œuvre de création : cette chanson que j’ai entendu chanter, cette histoire que j’ai ouï dire, cette pièce que j’ai vu jouer, mais l’étendre à des personnes relève de l’exercice de style totalement artificiel.- 266 vues
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Bonjour,
L’orthographe est ai-je.
J’aurais, si vous le permettez, deux conseils à vous donner :
1. Quelqu’un qui laisse passer ou qui écrit plusieurs fois « aies-je » n’a pas les compétences pour vérifier l’orthographe d’un texte.
2. Si vous racontez au présent et à la première personne, vous immergez le lecteur dans une bulle temporelle d’immédiateté et dans un rapport personnel au narrateur ; évitez alors les incises de dialogue qui créent une distance formelle, surtout avec le français qui oblige à l’inversion, une tournure étrangère au langage parlé.
Aux formulations :
« — Qu’est-ce que c’est ? ai-je demandé en relevant les yeux vers lui. », ou surtout « — Qu’est-ce que c’est ? demandè-je en relevant les yeux vers lui. »,
préférez nettement :
« J’ai relevé les yeux vers lui et je lui ai demandé :
— Qu’est-ce que c’est ? »
ou
« Je relève les yeux vers lui et je lui demande :
— Qu’est-ce que c’est ? »- 288 vues
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Bonsoir,
Alentour : adverbe (tout autour)
Alentours : nom, presque toujours au pluriel (aux alentours = au voisinage)- 548 vues
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Bonjour,
Comme je vous l’ai déjà écrit, un groupe nominal attribut n’est pas déterminé en genre par son sujet :
Ils sont de bonnes références. Ils sont de bonnes gens.
Elles sont les grands piliers de notre société. Elles sont de grands personnages.
Appliquez l’accord de l’adjectif épithète avec le groupe gens de lettres sans vous soucier du sexe de ces personnes : Ces autrices sont de brillants gens de lettres.- 310 vues
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Bonjour,
« avoir accepté » : infinitif passé du verbe accepter construit avec l’auxiliaire avoir.
Les règles sont les mêmes qu’avec n’importe quel temps composé avec l’auxiliaire avoir : le participe passé s’accorde avec le complément d’objet direct (s’il existe) placé avant le verbe.
Ce cod existe-t-il ? Oui = de collaborer. Est-il placé avant ? Non. De plus, il est sans nombre, ni genre. Donc, aucune flexion finale : Je remercie les agences de X d’avoir immédiatement accepté de collaborer… C’est OK !P.S. On aurait accordé une phrase du type : J’appliquerai donc ces dispositions que je vous remercie d’avoir acceptées.
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