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  • Grand maître Demandé le 9 avril 2024 dans Accords

    Bonsoir,
    Si vous cherchez des références littéraires, vous trouverez les deux façons.
    Si vous passez le certificat Voltaire et devez vous en tenir aux règles retenues, la mise en incise de la comparaison impose l’accord avec le seul premier sujet, donc au singulier.
    Vous pourriez aussi conclure de cette interrogation qu’il peut être utile de reformuler votre phrase. Celle-ci est particulièrement chargée avec beaucoup d’idées qui s’entremêlent et notamment une possible confusion à propos des peuples autochtones. Ceux-ci entretenaient-ils les plantations de palmiers à huile ou la forêt ? La réponse n’est pas si simple, du moins en Asie.

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  • Grand maître Demandé le 26 mars 2024 dans Général

    Bonsoir,
    Certains noms de pays, une minorité, ne sont pas précédés d’un article défini : Cuba, Monaco, Madagascar, Taïwan, Oman, Israël, Chypre, Malte… On ne dit don pas « au » (contraction de « à le ») mais simplement « à » ou parfois « en » (en Israël)

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  • Grand maître Demandé le 12 mars 2024 dans Question de langue

    Bonjour,
    Peut-on suivre ses sentiments ? Assurément, oui ! L’expression est banale. Pourtant, il est rare que l’on utilise ce verbe lorsque le sentiment est précisément identifié. On se laisse plutôt entraîner par sa colère, submerger par sa tristesse et on ne suit guère sa joie, on la laisse éclater.
    Peut-on suivre sa raison, son raisonnement ? Tout autant ! mais, le plus souvent, cette formulation demeure aussi exprimée comme un principe général.
    L’empathie est-elle un sentiment ou un raisonnement ? Est-ce une réaction émotionnelle qui nous permet de nous co.nnecter à autrui, une fonction essentielle et naturelle que nous partageons avec les animaux ? Est-ce une construction cognitive qui nous permet de comprendre les mécanismes émotionnels d’autrui comme apprennent à le faire les professionnels de la psyché, mais également les comédiens ? Selon le contexte, le sens donné au terme empathie relève plutôt de l’un des deux aspects, ou un peu des deux.

    Fort heureusement, en français, aucun auteur ne se contente des seuls syntagmes consacrés. Quel sens aurait la création littéraire si elle se réduisait à des lieux communs.  Alors « suivre son empathie« , pourquoi pas ? Le succès de l’invention se joue alors à quitte ou double, le risque étant de créer un trouble, une incompréhension de sens, de perdre le lecteur dans la confusion. Personnellement, je partage votre impression, je trouve que cette phrase est mal écrite, qu’elle gagnerait à être plus sobre en laissant carrément tomber l’empathie : « Simone et son grand cœur, elle n’a eu d’autre choix que de dire oui, chose pour laquelle je ne peux pas lui en vouloir, bien au contraire ! » A-t-on réellement perdu quelque information ? Et si l’on tient à l’empathie, il n’y a qu’à la mettre à la place de « grand coeur » « Simone, avec son empathie, elle n’a eu d’autre choix que de dire oui, chose pour laquelle je ne peux pas lui en vouloir, bien au contraire ! »

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  • Grand maître Demandé le 11 mars 2024 dans Général

    Bonsoir,
    Le suffixe -if sert à former des adjectifs par dérivation de noms qui se terminent en -tion : adoption > adoptif . Ceux-ci peuvent souvent qualifier tout type de rapport avec le fait générateur. Adoptif: lié à l’adoption. Frère adoptif : frère par l’adoption. Les adjectifs formés à partir du verbe ou de ses participes : adopter > adopté /adoptant sont au contraire de sens plus restreint et univoque.

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  • Grand maître Demandé le 9 mars 2024 dans Question de langue

    Bonsoir,
    Denis Creyssels  (L’emploi résultatif de être + participe passé en français) interprète la forme « il est validé« , non comme la forme passive de « [actant] valide« *, mais comme un « résultatif correspondant à un accompli passif » . Cette interprétation est possible en raison de la forte valeur « télique » du verbe valider qui comporte un soi un concept d’achèvement. De fait, la tournure « il est validé » devient donc de sens quasiment équivalent à la véritable forme passive du fait accompli « il a été validé« , correspondant à « [actant ] a validé« .
    Transposées dans une projection future, les deux tournures « il sera validé » et « il aura été validé » expriment donc une  même réalité, la première tournure se contentant du résultat, la seconde rappelant par sa forme que ce résultat est l’aboutissement d’un processus.

    *Vous noterez en effet que pour exprimer à la forme passive qu’une action de validation est en cours, on emploie toujours la construction : « Ceci est en train d’être validé« .

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  • Grand maître Demandé le 8 mars 2024 dans Général

    Bonjour,
    C’est un sujet de désaccord entre grammairiens.
    Traditionnellement, les compléments circonstanciels, (mobilité libre) n’incluaient pas les adverbes ( mobilité limitée ) dont la fonction est d’infléchir le sens du verbe. Cependant l’adverbe agit comme un complément circonstanciel de manière : « Le chien aboie fort » est équivalent à « Le chien aboie avec un volume sonore élevé ». Certains grammairiens contemporains ont donc intégré les adverbes à la catégorie des compléments circonstanciels mais hors règle de libre mobilité. D’autres, à l’inverse, (Grevisse) ont rattaché les compléments circonstanciels aux adverbes dans la catégorie des compléments du verbe adverbiaux non essentiels. D’autres encore (Riegel) ont révisé la définition des compléments circonstanciels sans toutefois y intégrer les adverbes. Choisissez alors une chapelle et surtout ne panachez pas les définitions.
    Vous noterez cependant qu’un adverbe ou un complément de manière modifie réellement le sens du verbe. « Parler à voix basse » ou « parler doucement » peut éventuellement être remplacé par « chuchoter » ; vous avez créé un nouveau syntagme verbal. Un complément circonstanciel de temps n’a en revanche pas la même propriété : dans «  Le train arrivera à huit heures. », la nature de l’arrivée est toujours la même, qu’il soit 8 h ou 12 h.

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  • Grand maître Demandé le 6 mars 2024 dans Accords

    Bonsoir,
    La réponse est dans votre question : Si un personnage féminin est appelé… Vous voyez en effet que l’attribut (ou ici le participe passé de la voix passive) s’accorde avec le genre grammatical du sujet. Quant aux anges, il est bien connu qu’il n’ont pas de sexe… enfin, on en débat encore.
    Certains auteurs féminisent des noms habituellement masculins. C’est un choix délibéré de s’écarter de la norme, mais qui peut s’avérer cohérent par rapport à l’histoire. Dans ce cas, tous les déterminants doivent aussi être féminisés : La vampire est assoiffée !

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  • Grand maître Demandé le 6 mars 2024 dans Conjugaison

    Bonsoir,
    Dans votre première phrase, le fait antérieur est exprimé dans la principale, d’où l’emploi du plus-que-parfait dans celle-ci. Voici, autrement formulée, l’information que vous délivrez : « Nous n’avions jamais mangé de pizza, puis tu nous en fis une.« 
    La locution conjonctive avant que entraîne l’emploi du subjonctif.
    De manière très simple pour assurer la concordance des temps, vous pourriez donc vous contenter du subjonctif imparfait qui indiquera que la confection de la pizza est un fait passé : « On n’avait jamais mangé de pizza avant que tu nous en fisses une hier. »
    Il n’y a cependant ni obligation, ni interdiction à employer le subjonctif imparfait. Le plus souvent, dans la langue courante comme dans la langue littéraire, le subjonctif présent remplace le subjonctif imparfait, le mode subjonctif ayant en effet une valeur temporelle faible : « On n’avait jamais mangé de pizza avant que tu nous en fasses une hier. »
    L’emploi du subjonctif passé surcomposé est également attesté après avant que, non pour signifier l’antériorité mais pour souligner l’achèvement : « On n’avait jamais mangé de pizza avant que tu nous en aies eu faite une hier.« , mais aucune règle n’oblige à employer un temps surcomposé. La plupart des auteurs s’en sont allègrement passé.
    Finalement, c’est le subjonctif passé (comme le subjonctif plus-que-parfait) qui convient le moins à votre phrase. Il aurait fallu que la subordonnée exprime un fait réellement antérieur, par exemple : « Nous n’avions jamais mangé une aussi bonne pizza bien que tu nous en eusses/aies fait souvent quand nous étions petits. » Néanmoins, les temps composés sont plus éloquents pour rendre compte de ce qui est accompli  : ce qui compte, ce n’est pas tant que quelqu’un s’est mis à cuisiner une pizza  mais que celle-ci a été entièrement réalisée, cuite… et mangée. « On n’avait jamais mangé de pizza avant que tu nous en aies/eusses fait une hier. »

     

    Au bout du compte, tous les temps du subjonctif peuvent être utilisés pour dire la même chose !

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  • Grand maître Demandé le 6 mars 2024 dans Conjugaison

    Bonjour,
    C’est le conditionnel qui doit être appliqué à propos des faits qui vous chagrinaient : il sert à exprimer un futur du passé.
    Si vous aviez commencé votre déclaration au présent, vous auriez employé le futur simple dans la suite. N’hésitez pas non plus à changer de pronom pour tester à l’oreille votre choix.
    « Ce qui me chagrine le plus est le fait que je ne pourrai pas conserver mon petit studio, je n’aurai donc pas d’endroit où aller quand je serai en permission. »
    « Ce qui te chagrine le plus est le fait que tu ne pourras pas conserver ton petit studio, tu n’auras donc pas d’endroit où aller quand tu seras en permission. »
    Comme vous avez employé l’imparfait pour exprimer une contrariété passée, vous devez utiliser le conditionnel ensuite :
    « Ce qui me chagrinait le plus était le fait que je ne pourrais pas conserver mon petit studio, je n’aurais donc pas d’endroit où aller quand je serais en permission. »
    « Ce qui te chagrinait le plus était le fait que tu ne pourrais pas conserver mon petit studio, tu n’aurais donc pas d’endroit où aller quand tu serais en permission. »

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  • Grand maître Demandé le 5 mars 2024 dans Conjugaison

    Bonsoir,

    C’est ce que j’allais dire : « Ce sont quasiment  les paroles que j’avais moi-même prévu de prononcer, mais quelqu’un l’a fait  juste avant moi ; ce n’est donc pas la peine que je redise la même chose. »
    C’est ce que j’aurais dit : « Ce qui vient d’être dit correspond très bien à mon point de vue. Si on m’avait demandé de m’exprimer ou si j’avais eu l’occasion de le faire, j’aurais quasiment prononcé les mêmes paroles. »
    Dans le premier cas, vous aviez déjà imaginé un propos semblable. Dans le deuxième cas, vous aviez une opinion semblable mais on ne sait pas si vous aviez déjà formulé quelque chose. Comme tout cela est resté dans votre tête, il faut vous croire sur parole. Au bout du compte, le résultat revient au même ; ce qui a été dit vous convient car vous partagez le même avis.

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