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Bonsoir,
Le plus-que-parfait permet de marquer l’antériorité d’une action achevée :
1°) J’ai étudié la langue dans une école. 2°) [Ensuite, quand je suis allé dans ce pays], je n’ai pas eu de problème de communication. >J’avais étudié la langue dans une école et je n’ai pas eu de problème de communication.
1°) J’ai lu des articles sur Internet. 2°) [Ensuite, quand je suis allé dans ce pays], je n’ai pas été surpris par les habitudes locales.> J’avais lu des articles sur Internet et je n’ai pas été surpris par les habitudes locales.
1°) J’ai pensé que c’était comme en Belgique. 2°) [Ensuite, quand je suis allé dans ce pays, je me suis aperçu que] ce n’était pas le cas. > J’avais pensé que c’était comme en Belgique, mais ce n’était pas le cas.
Le plus-que-parfait est donc parfaitement adapté à votre exemple et à votre exercice.Pourquoi alors l’imparfait semble-t-il aussi utilisable ? L’imparfait est un temps qui ne marque pas l’achèvement, qui reste flou et indéfini sur la fin de l’action. Or, des verbes qui expriment un processus mental ou une position subjective ne sont jamais réellement terminés. Si vous pensiez quelque chose hier et qu’aujourd’hui vous vous en souvenez ou que vous en parlez , c’est ce que vous le pensez toujours ou du moins que vous pensez à ce que vous pensiez. Vous pouvez donc employer l’imparfait avec des verbes comme penser, croire, même dire, mais pas avec des verbes qui reflètent un fait objectif.
Vous pouvez donc dire sans problème : « Je pensais que c’était comme en Belgique, mais ce n’était pas le cas. »
Alors que : « J’étudiais la langue dans une école et je n’ai pas eu de problème de communication. » est une affirmation qui n’a pas de cohérence logique.- 702 vues
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Bonjour,
En général, on évite un tel ordre d’apparition avec ce genre de coordination.
S’ils sont trois à descendre avec des statuts narratifs équivalents, on dira simplement : « Martin, Angélique et Jocelyne s’apprêtent à descendre. » Sinon, s’ils sont toujours trois à descendre mais qu’il n’y a que la descente de Martin qui importe vraiment, on dira plutôt : « Martin s’apprête à descendre en compagnie d’Angélique et de Jocelyne. » En effet le complément circonstanciel d’accompagnement « en compagnie d’Angélique et de Jocelyne » complète l’information sur l’action effectuée par le sujet mais n’est pas directement un complément de nom du sujet, ce que pourrait laisser supposer une position en incise. On ne dit d’ailleurs pas plus : « Martin avec Angélique et Jocelyne descend du train. »
S’il n’y a que Martin qui descend, on ne comprend pas alors ce que font Angélique et Jocelyne, à moins que : « Martin, auquel Angélique et Jocelyne avaient tenu compagnie, s’apprête à descendre. »- 146 vues
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Bonjour,
Sachez d’abord qu’en matière de langage, la règle décrit plus qu’elle ne prescrit. Tout n’est pas absolument logique. Ceci dit vous passez de l’indicatif à l’impératif. Avec l’indicatif, même si ce n’est pas le plus fréquent, vous pourriez dire « Nous sommes partis chacun de son côté » ou « Vous êtes partis chacun de son côté. « Avec l’impératif, ça ne peut pas fonctionner.- 176 vues
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Bonjour,
Votre formulation est inhabituelle, voire étrange, même si la syntaxe est correcte.
En général, la tournure idiomatique exprime ce genre d’avis en commençant par un présentatif (« C’était... ») moins définitive qu’une construction du type personne+ être + attribut (« Il était…« ).
Ensuite, l’expression avec la locution point de vue pour dire selon , si elle est complétée par un substantif, reporte l’article indéfini après la locution : « du point de vue d’un » plutôt que « d’un point de vue de ». On trouverait donc plus couramment : C’était un paresseux du point de vue d’un guerrier. Peu importe qu’il puisse y avoir des nuances de points de vue car il n’y a finalement qu’un seul élément d’appréciation à partager, le caractère paresseux.
Le nom guerrier quant à lui ne représente pas une personne en particulier mais la fonction en général ; il n’est donc pas utile de le mettre au pluriel. Si vous souhaitez dire que l’opinion n’est pas universelle, vous direz : C’était un paresseux du point de vue de certains guerriers.- 204 vues
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La bonne réponse est du, article partitif qui précède le nom d’une matière non dénombrable (café) : « Je bois du café« . L’adjonction ou l’insertion d’un adverbe de fréquence n’y change rien : Je bois du café rarement, Je bois rarement du café. Je bois souvent du café.
La question est alors : Pourquoi entend-on si souvent de après l’adverbe rarement ? Sans doute à mon avis parce que rarement est alors assimilé (à tort) à un adverbe d’intensité opposable à beaucoup, énormément,… : Je bois énormément de café / *Je bois rarement de café.- 200 vues
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Bonsoir,
Dans l’absolu, c’est le passé antérieur qui sert à marquer l’antériorité : « une semaine après que je l’eus contactée, Mme G. m’a présenté… »
mais la locution « après que » suffisant à exprimer cette antériorité, la langue commune s’affranchit généralement des règles formelles de concordance : « après que je l’ai contactée » voire « après que je la contacte »
Vous pouvez aussi ruser grâce à l’infinitif passé : « après l’avoir contactée »Cette réponse a été acceptée par olympsa. le 15 juin 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour,
Les deux formes sont valables.
Dans un cas, sembler joue le rôle d’un verbe attributif plus nuancé que le simple verbe être : La force est décuplée. > La force semble décuplée. On s’attache ainsi au résultat, à la « qualité » de cette force.
Dans l’autre cas, sembler joue un rôle de semi-auxiliaire : La force semble grandir. > La force semble décupler. On s’attache alors au processus, à l’effet de cette force.- 219 vues
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Bonjour,
Lorsque vous faites référence à un ouvrage, à un article, etc. ce serait bien d’en citer les références. Cela permet d’en vérifier le sérieux, la notoriété. Je n’ai de toute façon pas trouvé de « superlation » dans le vocabulaire français. Le mot existe en anglais, bien que rare et plutôt désuet dans cette langue, pour parler d’une exagération déraisonnable. Peut-être votre article est-il une médiocre traduction ?
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Toutes ces formes sont celles du même verbe. En français, on choisit en général d’identifier un verbe par son infinitif présent, ici chanter. Avoir chanté, c’est l’infinitif passé de ce même verbe.
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Bonsoir,
Le « n’ » est effectivement de trop. Jamais a ici un sens positif = de tous les temps. On pourrait alors dire que ce « n’ » est explétif (sans valeur grammaticale, juste pour améliorer la sonorité de l’énoncé), mais ce n’est pas admis après le plus (on ne dit pas : *le nœud le plus serré que tu ne peux !)
Donc, la construction correcte est : « [Le] président de la République le plus européen que la France ait jamais connu […] ».
[edit] Le subjonctif est d’usage après un superlatif : obligatoirement si vous émettez une hypothèse, une opinion ; possiblement même si l’assertion est un fait objectif. L’indicatif est néanmoins fréquent dans ce dernier cas. Par exemple, l’âge est un fait facile à vérifier et vous pouvez dire : « [Le] président de la République le plus âgé que la France a jamais connu […] ». C’est plus subjectif avec l’européanisme : conservez-donc le subjonctif !- 291 vues
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