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Bonjour Cocojade,
De ou par ? Au-delà du dilemme dont aucune des propositions n’est fausse ou satisfaisante, le complément n’étant ni réellement un agent ni réellement un résultat, oserais-je suggérer un supplément de chair, de subjectivité, d’implication personnelle puisque le registre de la formule est fondamentalement celui de l’émotion et qu’il convient pour convaincre d’être sincère. Diriez-vous « Je suis navrée de/par votre lettre. » ? Le complément est purement matériel, à peine plus signifiant que la feuille de papier, d’autant que l’emploi d’un présent au passif n’a pas réellement laissé le temps de prendre connaissance du contenu, au mieux admettra-t-on : « J’ai été navrée par votre lettre. » Après un sentiment fort (ravi, navré, enchanté, effaré, etc.), on s’attend à une cause effective, soit qu’elle agit ou a agi à l’instant du propos : « Je suis enchanté de faire votre connaissance.« , soit qu’elle est explicitement exprimée : « Je suis scandalisé des/par les termes injurieux de votre courrier. » À la place d’un : « Je suis ravie de/par votre prise de contact. » qui selon moi sonne assez creux, me permettrai-je donc de proposer : « Je suis ravie que vous ayez décidé de prendre contact. » qui précise le fait commis par le destinataire ayant provoqué le ravissement du scripteur.- 879 vues
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Bonjour Karine,
Avec autant, Sylvie Germain met en parallèle l’extravagance et la discrétion prioritairement sur un plan qualitatif, de manière non hiérarchisable : « ... qui aura fait montre autant d’extravagance que de discrétion. » est pratiquement équivalent à : « … qui aura fait montre d’extravagance aussi bien que de discrétion. »
Avec d’autant, vous insistez sur l’appréciation quantitative : « … qui aura fait montre d’autant d’extravagance que de discrétion. » pour : « … qui aura fait montre d’un niveau d’extravagance égal au niveau de discrétion. »
Quant à la deuxième observation, puisque la règle est libre, laissons-la libre.- 184 vues
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Bonsoir,
« C’est l’un des sports les plus pratiqués au monde. » Ce que vous indiquez, c’est que ce sport fait partie du peloton de tête, il se range parmi les sports les plus pratiqués au monde.
Sinon, si vous employiez le singulier, cela signifierait que c’est le sport le plus pratiqué et vous diriez tout simplement : « C’est le sport le plus pratiqué au monde. »- 235 vues
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Bonsoir,
Même si l’adjectif (ici « dignes ») est le plus souvent dit « attribut du complément d’objet », cela ne fait pas automatiquement du nom pré- ou post-verbal un complément d’objet direct. On peut alors soit analyser l’ensemble [pronom ou nom + adjectif] comme le véritable cod, la contraction dune proposition complétive (il juge que ces personnes sont dignes/il juge ces personnes dignes /il les juge dignes), soit analyser le groupe [verbe + adjectif] comme un syntagme verbal, d’où parfois la tendance à ne pas accorder l’adjectif lui même : Je trouve délicieux ces petites mignardises.
Quoi qu’il en soit, l’usage habituel est qu’on accorde adjectif et participe passé du verbe quand le pronom ou nom est placé avant : il nous a jugés dignes / ces personnes qu’il a jugées dignes, non pas à cause d’une règle du cod antéposé mais probablement par cohérence avec l’adjectivation possible du participe passé : des personnes jugées dignes. Mais on peut voir autrement…- 299 vues
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Bonjour,
Vous pouvez indifféremment écrire les deux.
Des tulipes en bouton = des tulipes, chacune au stade du bouton.
Des tulipes en boutons = des tulipes présentant un ensemble de boutons.
La nuance est infime, elle ne s’entend pas et le lecteur n’y prête aucune importance.- 157 vues
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Bonjour Cocojade,
Pourquoi lisez-vous de tels sites ? Votre analyse personnelle est tellement plus pertinente.- 236 vues
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Bonjour,
On met en français la majuscule aux substantifs de nationalité ou d’appartenance à un peuple. La règle est unanimement admise, on écrit toujours : « une Anglaise, une Américaine, un Inuit. »
On laisse en minuscule si ce n’est qu’un caractère descriptif. Il n’y aucune raison de transformer une caractérisation physique en une catégorisation de type ethnique ? C’est infondé ! S’il s’agit de décrire une personne aux cheveux blonds ou une autre à la peau foncée, j’écris simplement : « Un grand blond. Une jeune noire. »
Bien sûr, dans un contexte historique où une catégorisation, même si elle est infondée, reflète un fait social, on rendra compte de cette réalité discriminatoire et on écrira : « Les Etats-Unis pratiquèrent la ségrégation entre Blancs et Noirs.«
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Bonsoir,
C’est irréfutablement syntaxique (l’agencement est grammaticalement logique) mais ce n’est manifestement pas idiomatique ( on remplace alors l’impersonnel ça par l’impersonnel il ) : « c’est une personne qu’il me fait plaisir de voir « ou alors on simplifie la construction : « c’est une personne que j’ai plaisir à voir. »- 197 vues
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Bonsoir,
C’est une façon peu coutumière de formuler une négation exceptive (restrictive) mais c’est bien ce dont il s’agit : Les seules choses que je trouve vraiment gaies sont les enterrements.- 38 vues
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Bonjour,
de renom, de prestige, de caractère, de valeur, etc.
Avec toutes ces expressions, le nom complément est toujours au singulier.- 391 vues
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