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Bonjour,
Et pardon de réanimer ce « topic »..
Mais :
Pour ma part, c’est la présence de ce « y » que je trouve trompeuse, et la désinence (merci de m’avoir invité à chercher la signification de ce mot) n’y change absolument rien.
Car autant, si « afférent » n’est un participe présent (par définition s’il s’écrit avec un « e », nous sommes bien d’accord..), je peux entendre sans aucun problème l’emploi adjectival dans la proposition « des contrats afférents », étant entendu « à quelque chose »; autant je ne conçois que très mal ce « y » dans cette même proposition sans me référer à une construction du type « des contrats s’y rapportant ».
Les ex-Premiers ministres ont droit à un agent pour leur secrétariat particulier, un véhicule de fonction, un conducteur automobile et à la prise en charge des dépenses y afférentes.
Que désigne ce « y » ?
Existe-t-il beaucoup de cas où un « y » introduit un adjectif, en langue française ?M. Chambaron, :
Vous dîtes que « de nos jours », il ne s’agît que d’un adjectif.
Vous faites, je le suppose, référence à ce message -ou à des connaissances que je n’ai pas- :[J’ai posé la question à l’Académie française. Voici sa réponse :
« La citation que vous reproduisez d’un discours prononcé à l’Académie des sciences morales et politiques contient, comme vous semblez le soupçonner, une faute : il faudrait écrire afférent car la forme afferant a disparu, de même que le verbe d’ancien français afférir dont elle était le participe présent.
Vous pouvez signaler cette erreur à l’Académie concernée afin qu’elle fasse le nécessaire pour la corriger. »
Tout est dit.]
Si oui, et en ce cas, faut-il y voir la raison de la présence de ce « y » (comme introduisant le participe d’un verbe dont l’usage s’est perdu, mais dont la construction grammaticale demeure) ?
En vous remerciant par avance de votre sollicitude comme de vos bienveillants éclairages.
Cordialement
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