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  • Érudit Demandé le 21 février 2020 dans Général

    Vous ne pouvez pas. Cette lettre « i surmonté d’un point » n’existe pas dans notre alphabet. Ce caractère n’existe pas et ne peut avoir de codage spécifique.

    Si c’est pour un texte informatisé, vous ne pouvez pas le faire. Le code de cette lettre serait d’ailleurs le même que celui d’un i sans point, représentant exactement la même lettre, tandis que le È et le E ont des codes différents parce que ce sont des lettres différentes.

    Vous en êtes réduit à chercher une police de caractères qui vous plairait parce qu’il y aurait un point sur les i majuscules, comme on pourrait trouver une police avec des t sans barre horizontale, ou n’importe quelle fantaisie.
    Mais si vous la trouvez (il m’est déjà arrivé d’en chercher sans succès), ce ne sera absolument pas un caractère spécial, ce ne sera pas non plus un signe diacritique ajouté… Et en copiant-collant votre texte dans un autre logiciel, vous perdrez ce point sur le i. Il peut exister un i majuscule réalisé par un graphiste qui aurait eu la coquetterie de mettre un point sur les i majuscules dans sa police de caractères, mais ce caractère spécifique n’existe pas et n’a donc pas de code.

    Si c’est pour écrire un texte à imprimer, ce qu’il vous faut, c’est remplacer les i majuscules par un petit dessin représentant un bâton vertical surmonté d’un point, mais c’est autre chose. Vous pouvez chercher dans les caractères spéciaux des traitements de texte une lettre d’une autre langue qui ressemble à ce que vous souhaitez, mais jamais aucun logiciel ne l’interprétera comme un i avec un point, lettre qui n’existe pas, contrairement au i avec un tréma.

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  • Érudit Demandé le 21 février 2020 dans Question de langue

    Concordance des temps au futur.
    La simultanéité se marque par le présent :
    — Il te dit ce que tu dois faire.
    — Il te dira ce que tu dois faire.
    La postériorité se marque par le futur :
    — Il te dit ce que tu devras faire demain.
    — Il te dira ce que tu devras faire le lendemain.
    On voit donc qu’au futur, il faut conserver dans la complétive le temps qu’on aurait au présent.

    Dans votre cas, vous n’utiliseriez pas au présent un futur dans la complétive (ce journal vous apporte ce vous devrez savoir).
    Au futur, n’utilisez donc pas de futur dans la complétive. Il est impossible et interdit. La simultanéité dans le futur se marque par le présent et jamais par le futur. « Ce journal vous apportera ce vous devrez savoir » est une très grosse faute de concordance des temps.

    Mettez donc un présent.
    Mais présent de l’indicatif ou présent du conditionnel ?
    En aucun cas l’usage d’un conditionnel n’a quoi que ce soit à voir avec une concordance des temps. C’est le cas au passé, mais pas au futur. Le conditionnel dans un contexte futur ne porte aucune notion de postériorité. Vous devez choisir entre conditionnel présent et indicatif présent sur le seul critère du sens et certainement pas sur la base d’une supposée concordance des temps.
    Indicatif et conditionnel sont grammaticalement valides, écrivez dans un contexte futur comme vous écririez dans un contexte présent.
    Le conditionnel présent n’est ici qu’une modalité du présent.
    — Maintenant tu dois partir : obligation, conseil strict.
    — Maintenant tu devrais partir : suggestion, obligation polie.
    — Tu devrais travailler : reproche et conseil.
    — Tu dois travailler : injonction.

    Choix du mode.
    Pour un journal d’information, laissez tomber ces notions de reproche, de suggestion polie, et écrivez « voici ce que vous devez savoir » et non « voici ce que vous devriez savoir », « voici ce que vous devez retenir sur cette affaire » et non « voici ce que vous devriez retenir sur cette affaire « .
    Je déconseille vraiment le conditionnel, même s’il se répand. Les traductions de l’anglais vont souvent vers le conditionnel (trois choses que vous devriez savoir avant de…), mais c’est une mauvaise traduction du mot « should » et une mauvaise approximation de l’équivalence entre les verbes « must » et « devoir ».

    Réponse.
    * Indicatif futur fautif et interdit
    * Conditionnel présent déconseillé (sauf si vous pouvez le justifier)
    * Indicatif présent naturel et très conseillé.

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  • Érudit Demandé le 20 février 2020 dans Accords

    Moi non plus, je n’ai pas envie d’accorder systématiquement, mais de le faire selon le sens.

    cod défini
    elles m’ont manifesté leur amour et leur confiance
    –> elles me les ont manifestés
    –> l’amour et la confiance qu’elles m’ont manifestés

    cod partitif
    elles m’ont manifesté de l’amour et de la confiance
    –> elles m’en ont manifesté
    –> l’amour et la confiance qu’elles m’ont manifesté

    Car ce n’est pas la présence du mot « en » qui bloque l’accord, c’est son sens partitif, qui peut parfaitement exister sans le mot « en ».

    ========
    C’est exactement la même analyse que pour l’accord avec le cod « en », mais inversée.
    Si on accepte la règle :
    * « en » a généralement un sens partitif et on n’accorde pas, mais quand il n’a pas un sens partitif, on peut accorder.
    Alors on doit accepter la règle :
    * « le et la » ont généralement un sens défini et on accorde, mais quand ils ont un sens partitif on peut ne pas accorder.
    Exemples :
    * Les soupes en sachet que j’ai achetées. Des soupes en sachet, j’en ai acheté ou achetées. (la présence du mot « en » ne donne pas un sens partitif aux soupes, on peut donc continuer à accorder)
    * De la soupe, j’en ai bu. Boire de la soupe m’a fait du bien. La soupe que j’ai bue ou bu m’a fait du bien. (le sens partitif est conservé, on peut donc ne pas accorder)

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  • Érudit Demandé le 20 février 2020 dans Général

    Je crois que mis-en-trope ne s’était pas trompé pour le « dont ».

    Si « d’épaisses murailles » est mis pour « des murailles épaisses », alors le « dont » est justifié.
    — c’est une épaisse muraille dont il s’est entouré.
    — ce sont d’épaisses murailles dont il s’est entouré.

    Et c’est même la seule façon de voir avec le pluriel « ce sont ».

    La formule « c’est… que » peut se conjuguer au pluriel, mais pour introduire un sujet.
    — C’est mes amis qui viennent –> Ce sont mes amis qui viennent.
    Beaucoup le font aussi pour un cod, je me demande pourquoi.
    — C’est mes amis que j’ai vus –> Ce sont mes amis que j’ai vus.
    Mais on ne doit pas le faire avec un coi.
    — C’est de mes amis que je parle –> Ce sont de mes amis que je parle. Incorrect.
    Le fait que vous mettiez un pluriel empêche de considérer le « de » comme une préposition.

    Ainsi vous devez choisir :
    Le « de » est une préposition, singulier obligatoire, pas de « dont » :
    — c’est d’épaisses murailles qu’il s’est entouré.
    Le « de » sert de déterminant à un nom pluriel précédé d’un adjectif, pluriel possible, et « dont » nécessaire :
    — ce sont d’épaisses murailles dont il s’est entouré.

    —-
    Pour le point 2, il faut aussi penser que l’indicatif est conseillé après « après ». Si mis-en-trope estime que le subjonctif est justifié, il a peut-être raison.

    Cette réponse a été acceptée par Marisa. le 20 février 2020 Vous avez gagné 15 points.

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  • Érudit Demandé le 19 février 2020 dans Général

    Je n’ai pas droit aux commentaires. Je voulais mettre ce message sous la réponse de mis-en-trope mais je n’ai pas les points.
    3) forme pronominale en quoi ? et vous savez que presque tout le monde écrit ‘autres’ au pluriel ? l’évidence va au pluriel (ils sont semblables, ils sont ceux-là, ils ne sont pas autres…) ; vous pouvez développer votre approche ?

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  • Érudit Demandé le 19 février 2020 dans Accords

    Vos deux propositions sont fautives. D’ailleurs ne cherchez pas comment l’écrire, ça ne marchera pas. Quand la couleur du ciel est composée de deux couleurs qui portent chacune un nom de couleur, mais en tant qu’adjectif de couleur qu’on applique au substantif « couleur », ce n’est pas la peine de chercher comment on accorde les noms ou adjectifs de couleur, c’est qu’on a déjà dérapé.

    1) Règle à laquelle vous semblez vous référer

    Les adjectifs sont-ils coordonnés pour une même chose ? auquel cas on n’accorde pas ? Un ciel bleu et rose. Des fleurs bleu et rose. Chaque fleur est bleu et rose. On n’accorde pas. Mais on n’est pas dans ce cas (les couleurs bleu et rose), puisque chaque couleur n’est évidemment pas bleu et rose.

    Les choses sont-elles coordonnées sans répétition du nom pluriel ? auquel cas on accorde ? Les fleurs bleues et les fleurs roses = les fleurs bleues et roses. On accorde. Mais on n’est pas dans ce cas (les couleurs bleues et roses), puisqu’il n’y a pas des couleurs bleues et des couleurs roses.

    On a fait le tour de ce petit problème classique (singulier si chaque fleur est bleu et rose, pluriel s’il y a des fleurs bleues et des fleurs roses). Aucune des deux solutions ne nous convient pour nos couleurs. N’y revenons plus.

    2) Une de chaque

    Ici, vous avez une couleur bleue et une couleur rose. Une de chaque.

    Mettons que vous avez un ballon bleu et un ballon rose. Diriez-vous « j’ai pris les ballons bleu et rose » ? Ce serait un accord distributif (nom au pluriel, adjectifs au singulier), tolérable. Mais c’est peu compréhensible, peu naturel, et ça déroge au principe de mettre un déterminant par chose. On allonge normalement la phrase et on dit « j’ai pris les deux ballons, le bleu et le rose », ou « j’ai pris le ballon bleu et le rose ».
    Dites avec les couleurs comme vous diriez avec les ballons.
    — Le ballon bleu et le ballon rose sont…
    La couleur bleue et la couleur rose du ciel sont…
    C’est ridicule ? alors acceptons l’accord distributif :
    Les couleurs bleue et rose du ciel se marient harmonieusement.
    Mieux, si vous pensez que la couleur bleue, c’est le bleu, et que la couleur rose, c’est le rose, dites :
    Le bleu et le rose du ciel se marient harmonieusement.

    3) Inutilité de : mot « couleur » + adjectif de couleur

    Car tout le problème vient de là : vous souhaitez qualifier le nom ‘couleur’ par un adjectif de couleur, à quoi bon ? Oui pour parler vraiment de la notion de couleur : la couleur verte s’obtient en mélangeant les couleurs bleue et jaune. Mais pour un ciel, vous dites que la couleur du ciel est belle ou que le ciel est bleu, vous ne dites pas que le ciel est de couleur bleue. On le sait que bleu est une couleur. Utilisez les adjectifs sans préciser que ce sont des adjectifs de couleur. Vous ne dites pas un verre de petite taille mais un petit verre, pas un verre de couleur verte mais un verre vert.
    Si vous voulez simplement parler de la couleur du ciel, des couleurs du ciel, sans dire bêtement que ce sont des couleurs, dites :
    — Adjectifs : Le ciel bleu et rose m’inspire.
    — Noms : Le bleu et le rose du ciel m’inspirent.
    Mais évitez vraiment de mettre la notion de couleur à la fois dans le nom et l’adjectif.

    4) Insister sur la notion de couleur

    Pour insister sur les deux couleurs, dites :
    — Pluriel : Les couleurs du ciel, le bleu et le rose, se marient harmonieusement.
    Un déterminant par notion, trois en tout, c’est la règle générale du français.
    Autre façon pour parler de la couleur d’un ciel bigarré, dites :
    — Singulier : La couleur bleu et rose du ciel m’inspire.

    5) Qu’écrire

    Maintenant que vous m’avez lu, contestez : « Non, vous n’avez pas compris, c’est parce que je n’avais pas donné la fin de ma phrase, ce que je voulais dire c’est… » Ici, vous appuyez sur « enregistrer », et ensuite écrivez exactement ce que vous aurez dit. Ce sera bien (il y avait deux couleurs qui se mélangeaient… le ciel était bleu mais avec des stries roses, il y avait une seule couleur mais j’hésitais à dire si c’était bleu ou rose…). Et je parie à cent contre un que pour expliquer la chose, vous ne commencerez pas par « les couleurs bleu et rose du ciel ». J’imagine que vous parlez parfaitement le français, aussi bien que nous tous, alors ne dénaturez pas ce que vous avez à dire en passant à l’écrit, en croyant que les règles d’orthographe doivent vous conduire à parler de couleur bleue, à supprimer des déterminants, à éviter des répétitions, à regrouper des adjectifs sans qu’on sache comment ils sont distribués… Non, ce n’est pas plus élégant, ni plus léger, ni plus correct, c’est juste grammaticalement invalide, au point qu’on ne peut pas en discuter l’orthographe.

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  • Érudit Demandé le 18 février 2020 dans Accords

    Bonjour Prince,

    Votre commentaire n’a absolument rien à voir avec la question qui était « on n’accorde pas avec en, mais on accorde avec que, alors comment faire ? Quel est le cod à prendre en compte ? ». Nous avons identifié le cod qui est en. On accorde avec le cod, et la règle exposée par Gombro est parfaitement valide.

    L’accord que vous suggérez est quant à lui grammaticalement incorrect.

    Il y a effectivement possibilité, parfois, d’accorder au pluriel ou au féminin avec « en ». Si le « en » reprenait « des bouteilles », pluriel de « une bouteille » il y aurait possibilité d’accorder au féminin pluriel.
    C’est possible quand le « en » remplace un mot avec son déterminant indéfini.
    C’est peu fréquent, mais il peut y avoir une logique à cela. Ce n’est pas incorrect par nature.
    — Ne prends pas une bouteille, mais des bouteilles. As-tu pris des bouteilles ? Oui, j’en ai prises. Correct.

    Quand le « de » est partitif, le « en » est forcément partitif, c’est impossible d’accorder.
    — Tu as pris de la soupe ? Oui, j’en ai prise. INCORRECT.
    — Tu as acheté des soupes en promotion ? Oui, même si j’en avais déjà achetées hier. Correct.
    — Parmi toutes les bouteilles, prends-en quelques-unes. En as tu prises ? Oui, j’en ai prises. INCORRECT.

    Les auteurs que vous citez font la différence entre le « en » mis pour un partitif et le « en » mis pour un déterminant indéfini. Celui qui écrit « une joie telle qu’il n’en avait jamais montrée » écrirait « de la joie comme il n’en avait jamais montré ».

    Nous sommes bien dans ce cas. Notre « des richesses » n’est pas le pluriel de « une richesse », on n’a pas affaire à un « en » reprenant un déterminant indéfini mais à un « en » reprenant un déterminant partitif (de la soupe, de la joie, des richesses…).

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  • Érudit Demandé le 18 février 2020 dans Général

    Oui, vous pouvez utiliser ce mot. Pas dans le sens d’exposer publiquement, mais dans le sens d’avouer discrètement, de dire une chose avec réticence, de se confier pour se libérer d’un poids.

    * Soit parce que c’est une faute.
    — Il est déjà marié, mais il m’a confessé son amour, honteux.
    C’est plus discret qu’avouer. C’est avouer en confiance, c’est se confier.
    — Au tribunal, il a avoué le crime / en discutant seul à seul avec l’enquêteur, mis en confiance, il a confessé son crime…

    * Soit avec l’image du confessionnal, où on confie discrètement des choses qu’on n’ose pas dire publiquement, même quand ce n’est pas une faute.
    — Il m’a confessé son amour, heureux de ne plus le cacher.
    — Je dois reconnaître qu’il pleut souvent en Bretagne… c’est vrai, je le confesse (j’aurais aimé le garder pour moi mais j’accepte de le dire).
    — Je confesse que ça m’a fait plaisir de gagner, même si ce genre de choses ne se dit pas…

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  • Érudit Demandé le 18 février 2020 dans Accords

    La phrase n’est pas « des richesses qu’on n’avait jamais vues », auquel cas on accorderait.
    Le mot « que » n’est pas dans votre phrase un pronom représentant les richesses, ni représentant quoi que ce soit, et ce n’est pas un pronom. Ce n’est qu’une conjonction, utilisée ici avec « tel ». On remplace facilement « telles que » par « comme », et on voit que ce mot « que » n’a pas de signification particulière.
    C’est bien « en » le pronom cod. Et on n’accorde pas : de telles richesses, on n’en avait jamais vu ; des richesses comme on n’en avait jamais vu ; des richesses telles qu’on n’en avait jamais vu.

    Cette réponse a été acceptée par Gombro. le 19 février 2020 Vous avez gagné 15 points.

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  • Érudit Demandé le 18 février 2020 dans Conjugaison

    Le verbe apposer est utilisé avec l’auxiliaire avoir. On cherche le cod. C’est signature, mot placé après le verbe, donc on n’accorde pas : après avoir apposé votre signature.
    On accorderait si le cod était placé avant le verbe : la signature que vous avez apposée… après l’avoir apposée…

    [Supprimez le pronom « en » : il faut que vous nous retourniez les deux exemplaires signés.]

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