1033
points
Questions
4
Réponses
99
-
Bonjour,
C’est la présence de l’adverbe jamais qui induit le passé composé.
Je n’ai jamais voulu = pas une seule fois je n’ai voulu. On parle donc d’une action unique, délimitée dans le temps. On utilise pour cela le passé composé, l’imparfait étant quant à lui réservé à une action qui dure, non délimitée dans le temps.
C’est pourquoi on écrira Quand j’étais enfant, je ne voulais pas habiter à l’étranger (ici, action qui dure : imparfait).Je ne voulais jamais jouer au tennis avec mon frère = chaque fois que mon frère me proposait, je refusais (action qui dure dans le temps, non unique : imparfait).
Je n’ai jamais voulu jouer au tennis avec mon frère = pas une seule fois je n’ai accepté de jouer avec lui (action unique, délimitée : passé composé).Je ne voulais jamais habiter à l’étranger signifierait « chaque fois que j’ai eu la possibilité d’habiter à l’étranger, j’ai refusé », ce qui, dans un contexte particulier, pourrait être correct (quoique alambiqué), mais ça n’est pas le propos ici.
- 321 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
N’hésitez pas à nous signaler toute anomalie qui nous aurait échappé.
Le verbe échapper n’admet pas de COD (verbe transitif indirect). nous est ici COI (échappé à nous). Le participe passé échappé conjugué avec l’auxiliaire avoir est donc invariable.
- 1090 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Bonjour,
« Seules ma présence et ma colère les en avaient retenus auparavant. »
Des éléments de contexte seraient souhaitables afin que l’on sache à quoi se rapportent les et en. Néanmoins je partage votre analyse : seules doit s’accorder avec les noms auxquels il s’applique (ma présence et ma colère = féminin pluriel), et le participe passé retenus s’accorde avec le COD les placé avant le verbe. en est ici COI (les avaient retenus de qqch), mais même lorsqu’il est COD, il n’entre pas en jeu dans l’accord du verbe (des bêtises, j’en ai fait).
- 293 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Certains caractères spéciaux présents dans les messages empêchent de les poster. Cela semble être le cas des guillemets français, des majuscules accentuées, etc. Cela arrive souvent lorsqu’on copie-colle du texte à partir d’un site internet, qui contient des caractères non pris en charge sur ce forum. Il faut éviter à tout prix d’utiliser des caractères spéciaux autres que les caractères simples présents sur nos claviers. Après, cela n’explique pas pourquoi votre message passe ici en le fractionnant…
- 411 vues
- 6 réponses
- 0 votes
-
Le plus est invariable lorsqu’on compare la ville à elle-même : c’est la nuit que cette ville est le plus belle = c’est la nuit que cette ville est belle à son plus haut degré.
On écrira la plus lorsqu’on comparera la ville avec d’autres villes : cette ville est la plus belle de toutes les villes d’Europe = plus belle que les autres.
Autres exemples :
C’est en hiver que Venise est le plus belle.
Venise est la plus belle de toutes les villes du monde.
La règle est expliquée ici (Académie).- 332 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Bonjour,
Vous semblez être tenté d’accorder au féminin avec « une publicité », mais « dont » (= de cette publicité) est ici COI et n’intervient pas dans l’accord. On accordera simplement avec le sujet « ils » : c’est une publicité dont ils se seraient bien passés.- 228 vues
- 4 réponses
- 0 votes
-
Pour faire suite à ce qui a été écrit précédemment :
1) l’italique n’est pas de mise pour l’appellation d’un organisme et va à l’encontre des règles typographiques ;
2) par ailleurs, si la majuscule au premier terme convient dans le cas présent, elle ne peut pas être déclinée en règle générale. Les règles sur les capitales sont extrêmement complexes, et il y aura de nombreux cas où plusieurs termes d’un sigle développé prendront la majuscule (Organisation des Nations unies, Hautes Etudes commerciales, etc.).Dans votre cas en particulier, vous mettrez une majuscule à Commission (et uniquement à ce mot) pour souligner le caractère unique de cette commission (s’il n’y en a qu’une). En revanche, s’il y en a plusieurs, tout reste en minuscules. A l’image de Conseil constitutionnel (unique) et conseil départemental du Loiret (organisme multiple, ici c’est Loiret qui individualise le terme). Dans tous les cas, on ne met jamais une majuscule à chaque terme d’un sigle développé (il s’agit d’une maladie typiquement française appelée la majusculite !).
Enfin, il est en effet recommandé d’indiquer d’abord la forme développée du sigle, puis sa forme condensée entre parenthèses.
- 327 vues
- 4 réponses
- 0 votes
-
Bonjour,
RO = réforme de l’orthographe (de 1990).
La réforme recommande l’invariabilité du verbe laisser quand il est suivi d’un infinitif (à l’image du verbe faire). Donc les gestes que vous m’avez laissé faire.
Avant la réforme, la règle était la suivante : lorsque le participe passé est suivi d’un infinitif, on l’accorde avec le COD placé avant si ce COD est le sujet sous-entendu du verbe à l’infinitif, et donc COD du participe passé (règle aujourd’hui en vigueur pour tous les verbes autres que laisser et faire).
Ici « que », mis pour « les gestes », est COD de l’infinitif, donc pas sujet, il subit l’action (les gestes sont faits). En revanche, « m' », mis pour « moi », est bien COD du participe passé et sujet sous-entendu de « faire » (c’est moi qui fais). Donc on accorde avec « m' » au féminin : les gestes que vous m’avez laissée faire.
En conclusion, vous pouvez accorder au féminin singulier (laissée), alors vous n’appliquez pas la réforme, ou vous pouvez laisser invariable (laissé), alors vous appliquez la réforme. L’invariabilité semble de plus en plus appliquée et recommandée.- 310 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Bonjour,
Tout le mal qu’elles se sont fait.
L’accord se fait ici avec « qu' », COD placé avant le verbe, mis pour « tout le mal ». « se » a ici valeur de COI (elles ont fait du mal à elles-mêmes).
On écrira ainsi « toutes les blessures qu’elles se sont faites » (le COD antéposé étant ici féminin).Cette réponse a été acceptée par FloraVill. le 8 octobre 2024 Vous avez gagné 15 points.
- 188 vues
- 1 réponses
- 0 votes
-
Bonjour,
Comme cela a été dit par Tara, le singulier semble a priori plus adapté. En revanche, pour faire suite à votre remarque complémentaire, puisque l’on parle des horreurs vécues par les esclaves, le pluriel est acceptable. Il s’agira surtout d’avoir une cohérence tout au long de votre texte : si l’on parle des scènes d’horreurs, alors horreurs doit toujours être au pluriel dans ce contexte dans votre texte. On parlera alors bien des horreurs et non de l’horreur.- 283 vues
- 5 réponses
- 0 votes