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Pour faire suite à ce qui a été écrit précédemment :
1) l’italique n’est pas de mise pour l’appellation d’un organisme et va à l’encontre des règles typographiques ;
2) par ailleurs, si la majuscule au premier terme convient dans le cas présent, elle ne peut pas être déclinée en règle générale. Les règles sur les capitales sont extrêmement complexes, et il y aura de nombreux cas où plusieurs termes d’un sigle développé prendront la majuscule (Organisation des Nations unies, Hautes Etudes commerciales, etc.).Dans votre cas en particulier, vous mettrez une majuscule à Commission (et uniquement à ce mot) pour souligner le caractère unique de cette commission (s’il n’y en a qu’une). En revanche, s’il y en a plusieurs, tout reste en minuscules. A l’image de Conseil constitutionnel (unique) et conseil départemental du Loiret (organisme multiple, ici c’est Loiret qui individualise le terme). Dans tous les cas, on ne met jamais une majuscule à chaque terme d’un sigle développé (il s’agit d’une maladie typiquement française appelée la majusculite !).
Enfin, il est en effet recommandé d’indiquer d’abord la forme développée du sigle, puis sa forme condensée entre parenthèses.
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Bonjour,
RO = réforme de l’orthographe (de 1990).
La réforme recommande l’invariabilité du verbe laisser quand il est suivi d’un infinitif (à l’image du verbe faire). Donc les gestes que vous m’avez laissé faire.
Avant la réforme, la règle était la suivante : lorsque le participe passé est suivi d’un infinitif, on l’accorde avec le COD placé avant si ce COD est le sujet sous-entendu du verbe à l’infinitif, et donc COD du participe passé (règle aujourd’hui en vigueur pour tous les verbes autres que laisser et faire).
Ici « que », mis pour « les gestes », est COD de l’infinitif, donc pas sujet, il subit l’action (les gestes sont faits). En revanche, « m' », mis pour « moi », est bien COD du participe passé et sujet sous-entendu de « faire » (c’est moi qui fais). Donc on accorde avec « m' » au féminin : les gestes que vous m’avez laissée faire.
En conclusion, vous pouvez accorder au féminin singulier (laissée), alors vous n’appliquez pas la réforme, ou vous pouvez laisser invariable (laissé), alors vous appliquez la réforme. L’invariabilité semble de plus en plus appliquée et recommandée.- 162 vues
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Bonjour,
Tout le mal qu’elles se sont fait.
L’accord se fait ici avec « qu' », COD placé avant le verbe, mis pour « tout le mal ». « se » a ici valeur de COI (elles ont fait du mal à elles-mêmes).
On écrira ainsi « toutes les blessures qu’elles se sont faites » (le COD antéposé étant ici féminin).Cette réponse a été acceptée par FloraVill. le 8 octobre 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour,
Comme cela a été dit par Tara, le singulier semble a priori plus adapté. En revanche, pour faire suite à votre remarque complémentaire, puisque l’on parle des horreurs vécues par les esclaves, le pluriel est acceptable. Il s’agira surtout d’avoir une cohérence tout au long de votre texte : si l’on parle des scènes d’horreurs, alors horreurs doit toujours être au pluriel dans ce contexte dans votre texte. On parlera alors bien des horreurs et non de l’horreur.- 144 vues
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Bonjour,
La question qu’il faut se poser est : s’il y en avait, y aurait-il un ou plusieurs avantages ? On met ainsi la phrase sous sa forme affirmative pour déterminer le nombre : je vois un avantage/des avantages à changer de banque.
Certaines exemples sont évidents : nous n’avons plus de ressentiment (singulier évident, nous avons du ressentiment), cette robe n’a pas de manches (pluriel évident, cette robe a des manches).
Dans votre exemple, les deux sont possibles, cela dépend du contexte et de ce que vous voulez précisément dire, de quel(s) potentiel(s) avantage(s) il pourrait s’agir… A vous de choisir.
Je vous invite à lire cet article et celui-ci sur le sujet.
Je cite le premier : L’Académie précise que « dès lors que ce dont on parle peut suggérer l’idée de pluralité, c’est le pluriel qui est le plus fréquent. » Donc « Je ne vois pas d’avantages ».- 144 vues
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Vos deux phrases sont correctes. Vous lui avez envoyé quoi ? Les encouragements, COD « que » placé avant le verbe, donc accord avec celui-ci.
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Ses yeux et sa tête perdaient leur(s) fonction(s).
Les deux sont possibles, selon que l’on veut insister sur la pluralité des fonctions ou sur le fait que chaque organe remplit une seule fonction. A l’image de ces messieurs enlèvent leur(s) chapeau(x). Chacun n’a qu’un seul chapeau, donc le singulier ou le pluriel sont possibles. Si chacun a plusieurs fonctions (ou chapeaux !), alors seul le pluriel est admis.Il faut puiser encore plus de force dans nos cœurs.
Le singulier me semble préférable, car on puise de la force. A l’inverse, on reprend des forces. Question d’usage, pas vraiment de règle… Le pluriel ne serait vraiment pas choquant.Dans sa vie, elle n’a pas fait l’objet d’une grande attention.
On reçoit généralement de l’attention, plutôt que des attentions. Attention au déterminant une plutôt que des avec le singulier. Encore une fois ça me semble être l’usage préférentiel, mais le pluriel ne serait pas fautif.- 102 vues
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Bonjour,
Vous trouverez ici, sur le site du CNRTL, plusieurs définitions et exemples de « rappeler qqn à qqc », section I.B.
Quelques exemples donnés : rappeler qqn à la vie, rappeler qqn à une charge, rappeler qqn au présent, rappeler qqn à la justice, etc.
Cette tournure est donc tout à fait correcte. Les significations sont différentes selon les cas. Dans votre exemple, cela signifie « reprendre conscience de ce qui nous rattachait ici, se replonger dedans ».- 98 vues
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Bonjour,
« Apprentissage » se construit avec la préposition « de », on fait l’apprentissage de qqch. L’apprentissage de la langue, l’apprentissage de la vie, l’apprentissage du métier, etc. Donc l’apprentissage de l’utilisation de l’outil.- 118 vues
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Bonjour,
« Fut » est de l’indicatif (passé simple), « fût » est du subjonctif (imparfait).
Pour savoir quel mode utiliser, un moyen simple est de mettre votre phrase au présent. On dit alors « quelle que soit » (subjonctif) et non pas « quelle qu’est » (indicatif). Subjonctif, donc « quelle que fût l’importance de ces journées« .- 182 vues
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