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C’est effectivement une erreur. Le verbe « s’atteler à » doit être suivi d’un nom et non d’un verbe. Il signifie « se mettre à un travail » et non « faire des efforts pour ». Si c’est le sens que vous souhaitez, avec la même construction, écrivez « je m’attache à être ».
Cette réponse a été acceptée par Camille38. le 8 février 2022 Vous avez gagné 15 points.
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Vous ne pouvez pas écrire « agent chargée de », pour des raisons de grammaire.
Tara expliquait encore cette semaine sur ce site qu’on peut dire « la personne auquel j’ai parlé » (ici), alors pourquoi « pas l’agent à laquelle j’ai parlé »… Mais c’est faux. On peut préconiser cela n’importe où, sauf sur un site de grammaire et d’orthographe. L’adjectif (comme le participe passé) s’accorde en genre avec le nom auquel il se rapporte. Ce n’est pas une question de sexe, mais seulement de genre syntaxique. Dire « cette personne est petit » ou « cet agent est grande » n’est pas une syllepse, c’est une faute de syntaxe. Vous ne devez pas vous référer aux personnes qui déconstruisent la langue.
Vous devez donc ici choisir entre « agent chargé de » et « agente chargée de ».
Cette réponse a été acceptée par Camille38. le 6 février 2022 Vous avez gagné 15 points.
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Pas d’accord entre le nom et son complément. Jamais. Le choix du singulier ou du pluriel, pour chaque nom de la phrase, se fait indépendamment des autres noms de la phrase. Chaque nom se met au singulier ou au pluriel uniquement selon le sens. La notion d’accord entre deux noms, bien que souvent invoquée sur ce site et sur d’autres, est une fumisterie. Les noms ne s’accordent pas. La notion d’accord n’existe pas pour les noms.
Quand le complément du nom est qualificatif et non déterminatif, le nombre du premier nom et le nombre du complément sont indépendants l’un de l’autre :
— une robe de mariée
— des robes de mariée
— un bouquet de fleurs
— des bouquets de fleurs
Il y a des cas où un nom au pluriel est tellement concret et tellement associé à son complément dans une relation d’appartenance qu’on donne généralement le même nombre au nom et à son complément :
— une coquille d’huitre
— des coquilles d’huitres
En réalité, cette différence de traitement est due au sens de la préposition « de ». Si c’est une relation descriptive (origine, matière, style, composition, destination…), on n’accorde jamais. Si c’est une relation d’appartenance, on choisit souvent de mettre le complément au pluriel.Quand le complément est « étude » ou tout autre nom abstrait, on laisse le complément du nom inchangé au singulier et au pluriel. Une autre façon de dire est que le mot « étude », quand il signifie « le fait d’étudier », est invariable.
— une journée d’étude
— des journées d’étudeLe mot « études » existe aussi au pluriel pour désigner les premières années d’apprentissage de l’âge adulte.
— une poursuite d’études
— des poursuites d’études
Nous ne sommes pas dans ce cas.Le mot « étude » existe aussi pour parler du processus et du résultat d’une analyse, et on dit alors « une étude, des études ».
— une présentation d’étude, une commande d’étude
— des présentations d’études, des accumulations d’études
On exprime le nombre selon le nombre, c’est normal. Mais nous ne sommes pas dans ce cas.Donc ici :
— les nombres des deux mots (« journée » et « étude ») sont indépendants l’un de l’autre puisque la relation n’est pas une relation d’appartenance ;
— choisissez le nombre du mot « journée » selon qu’il y a une ou plusieurs journées ;
— choisissez le nombre du mot « étude » selon le sens du mot, et en l’occurrence il s’agit manifestement du fait d’étudier, nom abstrait et singulier.- 2274 vues
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Votre phrase ne dérive pas d’un « croire en + complément » comme vous semblez le penser, mais d’un « croire + complément direct ».
Croire –> pronom « que »
Dans la plupart des cas, dont votre exemple, c’est la forme transitive directe du verbe « croire » qui est utilisée.
Le pronom relatif COD est « que ».
— Je crois que c’est vrai, je crois cela, c’est ce que je crois, contrairement à ce que je croyais, contrairement à ce qu’on pourrait croire…Croire à –> pronom « y », « à laquelle », « à quoi »…
Il existe une construction transitive indirecte avec la préposition « à ».
— Je crois à cette idée, j’y crois, contrairement à cette idée à laquelle je croyais…
— Ce à quoi je crois, c’est…Croire en –> pronom « en lequel », « en quoi »…
Quant au mot « en » de la forme « croire en », il ne faut pas y voir le pronom « en » équivalent de « de + nom » qui donne aussi le pronom relatif « dont » (je parle de cette chose, j’en parle, cette chose dont je parle), mais un autre mot, du latin « in » et n’étant pas devenu « dans ». Ce « en » dans le sens de « dans » est rare suivi d’un déterminant défini, généralement dans des formules lexicalisées. Il n’introduit pas un complément d’objet.
Le pronom associé est « en lequel » (ou « en qui ») comme on fait avec « dans lequel »…
— Le mariage a été célébré en la cathédrale –> la cathédrale en laquelle le mariage a été célébré…
— J’ai confiance en la loi, la loi en laquelle j’ai confiance…
— Je crois en ces personnes, ces personnes en qui je crois…
— Cette théorie en laquelle on pourrait croire…
Avec un antécédant neutre, c’est « en quoi » :
— Ce en quoi je crois, c’est…
On peut tenter un « on pourrait croire en cela ; contrairement à ce en quoi on pourrait croire… », mais cette dernière formulation manque de sens. C’est bien la construction transitive directe qu’il faut utiliser dans votre phrase.- 1392 vues
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C’est à cause de la place des deux points dans la phrase qui compte trois propositions, entre les deux premières. Le sens est ici : parce que le bouche à oreille a fonctionné, il y a du monde.
— Le bouche à oreille a parfaitement fonctionné : notre magasin est aujourd’hui bien achalandé ; on y vend des cartes postales, de beaux stylos etc.Si vous inversez le « : » et le « ; », le rapport explicatif ne sera plus entre la première proposition et la deuxième, mais entre la deuxième proposition et la troisième.
— Le bouche à oreille a parfaitement fonctionné ; notre magasin est aujourd’hui bien approvisionné : on y vend des cartes postales, de beaux stylos etc.Préférez écrire « bouche à oreille ».
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Bonjour Trueandy01,
Toutes les réponses de Prince sur « leur/leurs », plus de cent depuis son arrivée sur ce site, sont fausses, n’en tenez aucun compte, il est juste fou. Si personne ne vous répond sur le fond, je repasserai dans quelques jours.Cette réponse a été acceptée par Trueandy01. le 26 janvier 2022 Vous avez gagné 15 points.
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Peut-on mettre les adjectifs en commun aux noms ?
Est-ce que :
— Il avait un crayon noir et des idées noires
peut s’abréger ainsi :
— Il avait un crayon et des idées noirs ?
La réponse est non (cette exagération de la différence de sens dans une construction pourtant parallèle peut se nommer « zeugme »). Ce n’est pas une plaisanterie, c’est la preuve qu’il nous indiffère que la syntaxe autorise la mutualisation des adjectifs « en ajoutant un s » quand la question qu’on se pose est « puis-je dans cette phrase appliquer un adjectif, en même temps, à deux noms ? ».
Syntaxe sans sémantique n’est que ruine de l’âme.L’adjectif crée un rapport avec le nom. Dans le cas de deux noms recevant le même adjectif, s’il y a deux rapports différents, il faut exprimer deux fois un couple « nom + adjectif ».
— il avait une voiture grise, et un vélo gris.
Ce sont deux informations différentes. D’une part sa voiture était grise, et d’autre part son vélo était gris, on est bien obligé de reconnaître que ce sont deux informations non seulement différentes mais surtout séparées.
Vous pouvez dire :
— il avait une vélo et une voiture, tous les deux gris.
— il avait un vélo gris, gris comme sa voiture.
— son vélo était gris, et sa voiture aussi.
Vous ne pouvez pas dire :
— il avait un vélo et une voiture gris.
Cela vous le savez, et jamais vous ne diriez cette phrase.
Il est donc inutile de nous demander si vous pouvez le dire ou l’écrire.
Vous pouvez dire :
— il avait une casquette bleue, des bottes bleues, un pantalon bleu, tout était bleu chez lui.
Vous ne pouvez pas dire :
— il avait une casquette, des bottes, et un pantalon bleus.
Le rapport à la bleuicité de ces trois choses n’est pas le même, chacun, indépendamment des autres, est bleu.
Existe-t-il des cas où le rapport entre le nom et l’adjectif soient rigoureusement identiques ? Pas forcément, mais il peut y avoir des cas où dans un premier temps on associe deux noms, et où dans un second temps on leur applique un adjectif (un couteau et une fourchette rouges).Maintenant, débrouillez avec vos phrases.
Qu’est-ce qu’une personnalité unique ? Je n’en ai personnellement aucune idée.
Qu’est-ce qu’un confort unique ? Voici le confort A, il est unique, et voici le confort, B, qui lui n’est pas unique. Préférez-vous le confort qui est unique ou le confort qui n’est pas unique ? L’adjectif « unique » qualifie-t-il vraiment le nom « confort » ? Ou joue-t-il un rôle d’adverbe, comme parfois le mot « seul » ? Moi je n’en sais rien.
On peut aussi faire des tests.
– Peut-on associer « confort et personnalité » en un seul concept pour leur/lui attribuer un adjectif au pluriel ? Certainement non ; un couteau et une fourchette, on nomme cela des couverts, mais un confort et une personnalité, c’est quoi comme concept ?
– Le rapport à l’unicité de la personnalité et du confort est-il le même ? C’est presque impossible de répondre, tellement tout cela ne veut rien dire (une personnalité unique, on comprend, un confort unique, qu’en dire ?).
Donc la réponse à votre question est qu’ici non, vous ne pouvez pas utiliser un adjectif ayant probablement deux sens, peut-être deux rôles syntaxiques différents, deux rapports différents au nom qu’il qualifierait, en commun à deux noms…
La première chose à faire est de préciser le sens et le rôle syntaxique de l’adjectif, séparément, pour les deux noms qu’il est censé qualifier.
Vous ne devez pas écrire n’importe quoi, puis de nous demander comment on l’orthographie. En soi, ce ne serait pas bien grave (ce site a été créé pour ça), mais ce qui est grave est que vous trouverez ici des idiots qui vous répondront sans comprendre le sens de la question. On s’en doute bien, que vous savez écrire « des parents corses, un père et une mère corses ». Une autre question est de savoir si on peut écrire « un père et un fromage corses ».- 2434 vues
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Vous avez raison, la bonne articulation des temps est : passé composé + passé composé.
— On t’a viré, puis elle est venue. = Elle est venue après qu’on t’a viré, après que tu as été viré.
C’est du séquençage. Il ne faut pas chercher plus loin.Ne cherchez pas ici de concordance des temps (titre de votre question). La concordance des temps, c’est quand une proposition subordonnée dépend syntaxiquement d’une principale.
Il suffit de mettre un temps composé pour respecter la notion d’antériorité du mot « après », et de conserver des temps cohérents :
— elle viendra après que tu auras été viré, après qu’on t’aura viré
— elle vint après que tu eus été viré, après qu’on t’eut viré
— elle est venue après que tu as été viré, après qu’on t’a viréL’auteur du livre pense-t-il qu’en commençant par un passé composé, il faut mettre un temps « encore plus ancien » après le « après que » ?
1. C’est faux, un temps composé, quel qu’il soit, exprime l’antériorité à ce qui précède, l’antériorité à l’antériorité reste de l’antériorité, il n’y a aucune notion de sur-antériorité à ajouter. Et non, l’antériorité au passé composé n’est pas le passé surcomposé comme le pense Tara, ni le passé antérieur comme le pense l’auteur de votre manuel.
2. Ce n’est certainement pas en mélangeant le système « présent + passé composé » au système « passé simple + passé antérieur » qu’on arrivera à apporter la moindre nuance intéressante. On obtiendra juste une phrase déstructurée.
3. L’exemple que vous citez est moderne, il s’inscrit dans le système « présent + passé composé », on ne doit pas y intégrer de passé simple ou de passé antérieur (ni dans cette phrase ni dans l’ensemble du texte).
4. La réponse du livre est une erreur, il faut accepter de l’écrire clairement.
5. L’exemple « après qu’il a eu mis la clé sous la porte » du même exercice du même livre est également très litigieux, pour une autre raison. (Quel est le titre de l’exercice ?)
6. Si le livre ne dit pas pourquoi on change tout à coup de système après « après » dans le premier exemple, et dans le second exemple pourquoi il faut tout à coup un passé surcomposé après « après », alors il triche.
7. Les exemples inventés de toute pièce pour justifier une règle, et on en trouve à la pelle, sont très souvent fautifs. Ce n’est pas une méthode de grammairien.
8. Le métier de Dominique Dumas est d’écrire et de vendre des livres. Elle n’a pas de qualification particulière concernant l’utilisation du passé antérieur dans un système présent.
9. Les gens qui ont un esprit confus, comme les vendeurs d’assurances, aiment mélanger des notions (antériorité, concordance, systèmes cohérents, voix du verbe, mode, temps composés, temps surcomposés…) pour mieux dissimuler leur méconnaissance de l’un de ces critères pris isolément.
10. On t’a viré, puis elle est venue = Elle est venue après qu’on t’a viré, après que tu as été viré.- 1402 vues
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Comme dans toutes les phrases, le point final est effectivement obligatoire dans un dialogue, y compris à la fin de la dernière réplique. Cette dernière ponctuation fait partie du dialogue, et c’est autour de l’ensemble du dialogue qu’on place les guillemets. Donc
« Merci.
— De rien. »C’est dans d’autres situations, quand la citation est intégrée à une phrase, qu’il faut un point final après le guillemet fermant.
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La phrase sans point final est-elle terminée (Thomas m’a inspirée) ? Signifie-t-elle « Thomas a inspiré moi » ? Alors « me » est COD, et on accorde.
Si la phrase se poursuit avec un COD (Thomas m’a inspiré un poème), alors « Thomas a inspiré à moi« , « me » est COI, et on n’accorde pas.
On peut changer de personne (3ème féminin pluriel) pour bien voir la différence entre les pronoms COD (les) et COI (leur). Thomas les a inspirées. Thomas leur a inspiré des poèmes.- 848 vues
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