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  • Débutant Demandé le 10 mars 2022 dans Accords

    Inutile de réviser vos verbes pronominaux.
    Il n’y a pas de verbe pronominal (ni de construction pronominale) dans votre phrase.
    Le sujet et le pronom ne représentent pas la même personne, donc ce n’est pas pronominal.
    L’auxiliaire être ne correspond pas ici à la transformation de l’auxiliaire avoir dans une construction pronominale.
    Contentez-vous de conjuguer normalement : la réalité est apparue.
    Ajouter ou non un complément (« me » pour « à moi ») n’a aucun effet sur la conjugaison : la réalité lui est apparue, la réalité m’est apparue…

    Vous pensiez à un verbe se construisant avec l’auxiliaire avoir (j’ai obéi), auquel on ajoute un pronom COI (je lui ai obéi, je leur ai obéi…), et qui passe à la forme pronominale quand le COI représente la même personne que le sujet : je me suis obéi (j’ai obéi à moi-même) ; je me suis offert un livre (j’ai offert un livre à moi-même)… Mais ce n’est pas le cas ici.

    Notez aussi qu’il est (ou il était) possible de conjuguer « apparaître » avec l’auxiliaire avoir, ce qui a pu participer à la confusion :
    — la réalité a apparu, la réalité lui a apparu, la réalité m’a apparu…

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  • Débutant Demandé le 9 mars 2022 dans Général

    — On dit des seaux en plastique, obligatoirement (je ne vois pas ce que vient faire Hanse dans cette histoire, quelqu’un peut-il mettre ici une copie de la page du livre mentionnée par Prince ?).

    — L’écriture microévénement est possible ; les mots qui apparaissent comportent parfois un trait d’union pour montrer qu’ils sont un néologisme (voici ma micro-réponse), mais s’ils prennent leur place dans la langue française, il est logique que le trait d’union disparaisse (sauf quand sa conservation aide à prononciation) ; si un mot existe depuis plusieurs décennies, si sa définition est claire, alors la logique interne de la langue française peut l’intégrer comme un mot non composé, simplement comme un mot comportant un préfixe. Il n’est pas étonnant que les deux écritures coexistent (ou co-existent comme on écrivait jusqu’au XIXe siècle) actuellement. Le concept d’écriture officielle n’existe pas, il y a juste des dictionnaires qui constatent l’usage et des linguistes qui estiment si telle ou telle écriture respecte l’esprit de la langue. Quel que soit votre choix, vous ne ferez pas d’erreur. Ce qui n’interdit pas de continuer à réfléchir à la question (mot utile ? bien construit ? bien compris ? mélangeant légitimement un préfixe grec et une racine latine ? mot sans connotation ? a-t-on envie de mettre des guillemets tellement le mot est artificiel ou au contraire est-il bien établi ?).

    — S’il n’y a pas de valeur comparative ici dans le mot « tant », alors on ne peut pas le remplacer par « autant », vous avez raison. Mais êtes-vous bien sûr qu’il n’y a pas de comparaison ici avec « le temps que tu voudras » ? Je pense que non, mais c’est difficile, je ne condamnerais pas trop vite un « autant que tu voudras ».
    En tout état de cause, votre phrase avec « tant que » est correcte, et « tant » n’y est manifestement pas un adverbe. C’est un mot qui apparemment désigne « une certaine durée », et pourtant je n’y vois pas non plus un pronom ; il faut reconnaître que c’est un mot très spécial, et qu’il faut l’utiliser selon ses usages, dans l’attente de bien cerner son rôle syntaxique. Écrivez donc « tant que tu voudras« , le bon usage du français sera respecté, il ne restera plus qu’à l’expliquer.

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  • Débutant Demandé le 9 mars 2022 dans Question de langue

    Bonjour Lazarre,

    Dans un texte, je ne pense pas qu’il faille utiliser d’abréviations : « le vice-amiral Emmanuel Dupont embrassa fougueusement le quartier-maître Jeanne Lagarde ».
    Je pense qu’en réalité vous ne recherchez pas des abréviations de grades, qui ne sont que des abréviations techniques utilisées dans certains milieux, et qui jamais ne méritent d’être utilisées dans un texte généraliste, de la même façon qu’on n’écrit jamais une abréviation de métier.
    Je pense que peut-être vous pensez plutôt à une liste de « titres et civilités« .
    Ainsi, il vous indiffère probablement que pour un général on écrive « GEN » dans certaines nomenclatures ou « Gén » dans la nomenclature québécoise qu’on vous propose plus haut.
    Ce que vous voulez savoir c’est par exemple, puisque on écrit « 2 avenue du Gal Leclerc » sur une enveloppe, comment il faudrait écrire si Leclerc était amiral ou vice-amiral ou second lieutenant ou soldat de troisième classe…
    Probablement pas Am ou Vam ou 2DLT ou S3C…
    Écrit-on « 2 rue du sdt Durand » si Durand était soldat ? j’ai vu cette abréviation sur des listes.
    Écrit-on obligatoirement « 2 rue du Gal Durand » si Durand était général ? où est-ce écrit ?
    Et comment abrège-t-on, non pas du point de vue de la nomenclature administrative ou militaire, mais comme abréviation d’un titre ou d’une civilité (M. Mme Pr Gal Mgr Lt Dr…), les grades, titres, civilités, de différentes personnes, qu’ils soient respectivement vice-amiral, professeur associé, général-en-chef, docteur honoris causa, vicaire épiscopal, caporal… ?
    Mon avis est qu’il vous faudra dissocier les grades d’un côté, les titres et civilités de l’autre. Que dans l’écriture courante seuls les titres et civilités abrégés peuvent être utilisés, mais jamais les grades abrégés. Que certains mots n’entrant pas dans la liste des titres et civilités ne peuvent pas être abrégés et que l’éventuelle existence d’une abréviation pour leur grade n’autorise pas que cette abréviation soit utilisée dans un texte rédigé en français. Je vous invite aussi à considérer que plusieurs fonctions peuvent renvoyer à un même titre, par exemple un évêque et un vicaire épiscopal sont tous les deux Mgr. Je constate aussi que « officier » est un titre en France et en français, ayant probablement son abréviation, mais qu’il y a là une seule civilité pour plusieurs grades.

    Donc voici ma réponse :
    * jamais dans un texte on n’utilise d’abréviations de grades en français (on réserve cela aux tableaux et aux militaires entre eux) ;
    * on utilise parfois en français des abréviations des titres et civilités correspondant à des grades militaires ; il en existe peut-être une liste dans les règles typographiques de l’Imprimerie nationale, mais ce livre n’est pas en ligne sur internet ;
    * certains grades correspondent plus ou moins à des titres et civilités, mais c’est loin d’être systématique, il ne faut pas attendre qu’il existe forcément un titre ou une abréviation de titre pour chaque grade de l’armée, de l’université, du clergé… ;
    * seuls les titres, civilités et dignités peuvent apparaître, précédant immédiatement le nom d’une personne, dans un texte ; jamais les grades formellement en tant que grades ;
    * ces règles étant culturelles, elles évoluent.

    Si vous attendez une meilleure réponse et si vous devez reposer la question, vous pourriez la réécrire ainsi : Existe-t-il une liste des abréviations des titres et civilités en France, en particulier en correspondance avec des fonctions ou des grades militaires ?
    Mais attention, non content de ses déjà cinq pollutions sur ce fil, Prince viendra encore poster des extraits de dictionnaires, des liens Google ou Wikipedia, n’en tenez aucun compte, ne lui répondez pas, je pense que c’est son chant final.

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  • Débutant Demandé le 8 mars 2022 dans Accords

    Non, dans cette phrase, il faut utiliser le participe passé, comme on utilise un adjectif.
    — Je suis seul. Elles viennent toujours seules. Je suis accompagné. Elle est accompagnée. Nous viendrons accompagnés. Nous avons choisi de venir seuls. Nous préférons venir accompagnés.

    On dit parfois que la fonction de cet adjectif ou de ce participe passé est « épithète détachée ». Certains pensent aussi qu’il y a ici un sens adverbial décrivant une façon de venir (venir seul, venir accompagné). Mais tout le monde s’accorde à dire que les participes passés s’accordent en genre et en nombre avec le nom auquel ils se rapportent.

    La possibilité que deux infinitifs se suivent existe, mais est rarement utile : « je souhaite venir accompagner mon fils ».
    On conserve les infinitifs tant que le sujet de la phrase est sujet des infinitifs : « je souhaite », « je viens », « j’accompagne ».
    Mais ici, le sens est : « je souhaite », « je viens », « je suis accompagné ».

    Votre phrase qui donne un ordre à l’infinitif, vous la rendrez plus lisible en ajoutant un « merci », voulant dire « je vous demande de ».
    — Si vous souhaitez venir accompagné, je vous demande de me prévenir avant…
    — Si vous souhaitez venir accompagné, merci de me prévenir avant…

    Et pour ce qui est de l’accord du participe passé « accompagné », tout dépend du début de votre courrier qui exprime certainement à qui vous vous adressez. À tout le monde ou à chacun ? Probablement à chacun si chacun reçoit un courrier individuel, probablement à toute le monde si vous l’affichez sur les murs, c’est à vous de voir.
    — Madame (adresse individualisée + vouvoiement), si vous souhaitez venir accompagnée, je vous demande de me prévenir avant…
    — Madame, Monsieur (adresse individualisée + vouvoiement), si vous souhaitez venir accompagné, je vous demande de me prévenir avant…
    — Mesdames, Messieurs (discours devant de nombreuses personnes), si vous souhaitez venir accompagnés, je vous demande de me prévenir avant…

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  • Débutant Demandé le 8 mars 2022 dans Conjugaison

    Bonjour Isap. Sur quel critère avez-vous estimé que la sempiternelle réponse de Tara « on écrit comme on veut, subjonctif ou indicatif, tout ça c’est des nuances, si c’est réel on met l’indicatif et si c’est pas sûr on met le subjonctif, et vive la liberté des modes » était la « meilleure réponse » ? Elle nous donne cette réponse régulièrement, mais se trompe à peu près tout le temps. C’est son ton semblant bienveillant et nuancé qui vous incite à lui faire confiance ? Ou c’est parce qu’elle utilise des mots que vous ne connaissez pas ? Vous avez bien conscience que Tara explique ici posément qu’on peut écrire : « il n’a rencontré aucune femme qui est naturelle« . Elle trouve cela normal. Rien que depuis huit jours, je trouve au moins quatre réponses de sa part où elle déraille totalement, estimant qu’il faut s’abstraire de la phrase pour mieux la conjuguer et oublier les règles pour mieux accorder, que le sens n’importe pas quand on la syntaxe ou que la syntaxe est une imposture qui contraint le sens… Elle est totalement folle, ce qui en soi n’est pas bien grave, mais je tenais à vous dire que ses réponses n’ont pour la plupart rien à faire sur un site d’orthographe et de grammaire, et que ce n’est pas lui rendre service, ni à l’ensemble des lecteurs de notre site, que de valider ses improvisations. D’ailleurs, comment estimez-vous, vous qui posez une question le matin, avoir le soir la compétence pour juger de la justesse d’une réponse ?

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  • Débutant Demandé le 6 mars 2022 dans Question de langue

    Pour la raison que le « ne » est possible avec le verbe « craindre » ou avec la locution conjonctive « avant que », vous pensez pouvoir l’utiliser dans un contexte rassemblant ces deux sens : « attendre avec une certaine appréhension » ?
    Si le « ne » explétif répondait à une question de sens, je ne vous donnerais pas tort :
    Nous craignons que le banquier (ne) fasse fondre notre capital. Possible.
    Agissons avant que le banquier (ne) fasse fondre notre capital. Possible.
    Mais le verbe « attendre » ne crée pas une situation autorisant le « ne » explétif.
    Nous attendons que le banquier (ne) fasse fondre notre capital. Non.
    Avec une construction interrogative et une notion de crainte, ça passe certes un peu mieux à l’oreille :
    Faut-il attendre que le banquier (ne) fasse fondre notre capital ?
    Mais tant que vous ne trouverez pas un exemple de « ne » explétif suivant le verbe « attendre » dans la littérature, ou une autorisation correctement justifiée dans un livre de grammaire, vous devrez vous contenter de cette construction claire et formelle :
    Faut-il attendre que le banquier fasse fondre notre capital ?

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  • Débutant Demandé le 4 mars 2022 dans Question de langue

    Aucune de vos deux propositions ne propose un parallélisme rigoureux entre les deux termes de l’alternative.

    (1). Analyse.

    a) Il veut :
    a1) — mon aide –> il veut mon aide
    a2) — de l’argent –> il veut de l’argent
    b) Il a besoin de :
    b1) — mon aide –> il a besoin de mon aide
    b2) — de l’argent –> il a besoin de de l’argent
    Les trois premières phrases sont correctes, la quatrième est logique mais ne se dit pas, on supprime un des deux « de » (je n’ai jamais su lequel) et l’article. Cette suppression d’un des deux mots homonymes, bien qu’ils soient tous les deux justifiés et jouent des rôles syntaxiques différents, le premier participant à l’expression « besoin de » et le deuxième participant à un déterminant partitif, ainsi que de l’article défini, porte probablement un nom. Mais il n’y a aucune redondance ni aucune raison syntaxique pour transformer « de de l' » en « d' ». C’est peut-être le mélange d’une haplologie (suppression d’un « de ») et d’une contraction.
    Il est tout à fait normal de se demander si on ne peut pas conserver les deux « de », car cela serait après tout logique quand on associe une construction en « de » et un partitif en « de », sans aucun pléonasme. Votre question est très différente du bête choix à faire entre « c’est cela dont j’ai peur » et « c’est de cela que j’ai peur ».

    (2). Utilisation sans crainte de redondance

    Quand « de l’argent » ne suit pas immédiatement « besoin de », il n’y a aucune raison de supprimer un « de » ou un « dont », et il n’y a aucune redondance à utiliser chaque mot pour ce qu’il vaut.
    C’est de Reims que je viens = ok
    C’est de Reims dont je viens = incorrect, redondance
    C’est de l’argent que je veux = ok
    C’est de l’argent qu’il me faut = ok
    C’est de l’argent dont j’ai besoin = ok, aucune redondance, mais un « de partitif » et un « dont » mis pour besoin « de ».
    Ainsi ces phrases sont correctes en mettant en parallèle le partitif « de l’argent » et l’indéfini « un accompagnement », même en présence d’un « dont » :
    — Que préférez-vous, de l’argent ou un accompagnement ?
    — C’est de l’argent ou un accompagnement que vous avez demandé ?
    — C’est de l’argent ou un accompagnement dont vous avez besoin ?
    — Ce n’est pas de l’argent mais un accompagnement dont j’ai besoin.
    — Ce n’est pas de l’argent dont j’ai besoin, c’est un accompagnement.
    — Ce dont ces gens ont besoin, ce n’est pas de l’argent, mais un accompagnement.
    — C’est un accompagnement dont ont besoin ces gens.
    — Ce n’est pas de l’argent dont ont besoin ces gens, mais un accompagnement.
    Ça peut faire bizarre à l’oreille (on peut trouver alternativement qu’il y a un « de » en trop devant « argent », ou au contraire qu’il manque un « de » devant « accompagnement »), mais c’est bien construit, c’est syntaxiquement correct. Et si j’ai multiplié les exemples, c’est pour vous convaincre que le partitif « de » et le « dont » dérivé de la préposition « de » ne sont pas du tout incompatibles.

    (3). Parallèle non formel

    Maintenant, en revenant au (1), j’ignore pourquoi « [besoin de] [de l’argent] » devient « [besoin d’argent] », et je ne saurais pas dire comment cela affecte le sens de faire du mot « argent » un simple complément du nom, mais cela impose le parallèle avec un autre simple complément du nom qualificatif. Il n’y a pas de parallélisme formel entre « besoin d’argent » et « besoin d’un accompagnement ».
    Si on peut mettre en parallèle « mon argent » avec « mon accompagnement » (deux définis), si on peut mettre en parallèle « de l’argent » avec « un accompagnement » (deux indéfinis), on doit mettre en parallèle deux noms avec leur complément du nom construit symétriquement : « besoin d’argent » et « besoin d’accompagnement ».
    On peut donc éventuellement dire :
    — Ce n’est pas d’argent qu’ont besoin ces gens mais d’accompagnement psychologique.
    Mais on perd beaucoup en sens en supprimant le déterminant indéfini du mot « accompagnement » (qu’est-ce que de l’accompagnement ?).
    Je crois deviner que le sens qui vous convient est au point (2) ci-dessus, établissant un parallèle entre « de l’argent » et « un accompagnement psychologique« . C’est là qu’il vous faut trouver la phrase qui vous convient. Sinon, toute autre construction est possible si elle respecte le parallélisme :
    — Ce qu’il faut leur proposer, ce n’est pas de l’argent, mais un accompagnement.
    — Ce dont je parlais tout à l’heure et que je souhaite leur proposer, ce n’est pas de l’argent, mais un accompagnement.
    — Il faut leur offrir un accompagnement et non de l’argent.

    Le parallélisme que vous proposez entre « d’un accompagnement » et « d’argent » semble nettement moins formel.

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  • Débutant Demandé le 3 mars 2022 dans Conjugaison

    Le titre de votre question « concordance des temps » n’a aucun rapport avec votre question.

    1. Vous voulez d’une part savoir si on met des accents circonflexes, et pour cela il suffit de trouver un tableau de conjugaison, comme, au hasard, celui-ci : https://la-conjugaison.nouvelobs.com/du/verbe/demander.php
    Vous constaterez que les accents circonflexes se rencontrent deux fois pour ce verbe, les deux fois au subjonctif.

    2. Vous voulez d’autre part savoir s’il faut utiliser le subjonctif dans vos phrases.

    La première phrase a un sens qui décrit une réalité (il a demandé et il a obtenu), il n’y a aucune raison de mettre un subjonctif.

    La deuxième phrase contient une construction très rare, que je n’ai personnellement jamais entendue (elle serait très ambigüe voire incompréhensible à l’oral), et je l’ai rarement lue aussi simplifiée. Il est en effet possible d’utiliser le mot « quand » suivi d’un subjonctif plus-que-parfait comme équivalent du mot « si » suivi d’un imparfait. Pour plus de clarté, on écrit souvent « quand bien même » : « quand bien même il l’eût demandé » = « même s’il l’avait demandé ».
    Je ne vous conseille pas d’apprendre cela sur internet par le biais de l’orthographe, car ce n’est aucunement une question d’orthographe. Quand, plus tard, vous maîtriserez cette construction rare, le mode et le temps (subjonctif plus-que-parfait), et l’orthographe (accent circonflexe à la troisième personne du singulier) viendront facilement. Mais ne serviront toujours à rien ca on n’écrit plus ainsi depuis bien longtemps.

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  • Débutant Demandé le 3 mars 2022 dans Accords

    Pourquoi ne souhaitez-vous pas traiter vos deux phrases identiquement ?
    Si vous écrivez « je t’ai vue prendre des comprimés », c’est que vous estimez que « te » est COD du verbe « voir » au participe passé (j’ai vu qui ?), placé avant, et que, suivi ou non d’un verbe à l’infinitif, on accorde : je t’ai vue hier, je t’ai vue travailler, je t’ai vue en train de travailler, je t’ai vue en train de prendre des comprimés, je t’ai vue prendre des comprimés…
    Maintenant, déplacez les comprimés si vous voulez, ça ne changera rien au fait que le COD « me » soit placé avant « ai vu ». Pourquoi faudrait-il cesser d’appliquer la règle du COD placé avant le participe passé ? L’accord reste le même : « les comprimés que je t’ai vue prendre sont… ». Vous pouvez aussi repérer que « les comprimés » est COD de « prendre », mais et alors ? ça n’empêchera pas « te » de rester COD du verbe « voir », et c’est bien ce qui compte. Certes il y a dans votre phrase deux verbes et deux COD, mais il n’y a rien que de normal à cela.
    On pourrait ajouter des nuances à ma réponse, mais je la trouve suffisante pour le cas concret que vous nous soumettez.

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  • Débutant Demandé le 1 mars 2022 dans Général

    On dit :
    — la souris est morte, même si c’est un mâle
    — le rat est mort, même si c’est une femelle
    C’est le genre grammatical du nom qui impose l’accord de l’adjectif.
    Les principaux contributeurs de ce site disent régulièrement ici qu’on peut accorder selon le sexe quand un substantif masculin désigne une femme (l’agent chargée de l’accueil, le témoin est venue, l’officier que j’ai vue…). Mais toutes les grammaires disent le contraire. Quand on dit qu’il faut accorder le participe passé en genre et en nombre avec le nom qu’il qualifie, il s’agit bien du genre grammatical et non du sexe de la personne.
    Donc : le Commander est prêt.
    Vous avez avez en revanche le droit d’utiliser dans la phrase suivante un pronom au féminin pour parler de cette femme : elle prend la parole.
    C’est une difficulté assez courante dans un texte, il faut essayer d’enchaîner le masculin et le féminin de façon fluide discrètement (Le principal témoin est arrivé. Elle nous a appelés hier.) ou explicitement (Le principal témoin est arrivé. Il s’agit d’une femme qui nous a appelés hier.). Les propositions doivent être indépendantes pour qu’il n’y ait pas de faute syntaxique.

    Cette réponse a été acceptée par CaptainTomate. le 1 mars 2022 Vous avez gagné 15 points.

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