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* Le pluriel de « boîte de conserve » est « boîtes de conserve ». Expliquez la raison de votre « s ».
* Non, « toute sorte » n’est pas une locution pronominale. Qu’est selon vous une locution pronominale ? Par quel pronom pourrait-on ici remplacer « toute sorte » ?
* Vous avez trop lu de contributeurs ici qui, quand ils ne savent pas expliquer la raison d’un accord ou d’une absence d’accord concluent d’un docte « car c’est une locution ». Ne les imitez pas. Dès qu’on regroupe des mots pour leur donner un nouveau sens, c’est évidemment une locution, par définition, mais cela ne sert pas à les faire échapper aux règles de la syntaxe. « C’est une locution » n’est pas un mot de passe magique pour dire qu’on abolit la syntaxe, les accords, le sens des mots…
* Ne raisonnez pas selon des règles arbitraires voire absurdes, qui le plus souvent sont totalement inventées par les personnes qui vous répondent.
* Que signifie « de toutes sortes » ? C’est une locution adjectivale signifiant peut-être : variées, différentes, nombreuses… ? Et s’il y a dans la rue des détritus de toutes sortes, il y a combien de sortes ? Le singulier est indéfendable.- 2110 vues
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Non on ne peut pas.
La « forme » devrait idéalement s’appliquer à une proposition et non à une phrase, mais si vous devez appliquer cette notion à une phrase contenant une proposition principale et une proposition subordonnée, alors c’est la forme de la proposition principale qui s’impose. Il ne faut pas tenir compte des propositions subordonnées circonstancielles.
Dans une phrase contenant deux propositions simplement coordonnées de formes différentes (le vent souffle et il pleut), il n’y a pas de réponse globale pour la phrase.- 913 vues
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Puisque vous écrivez que vous voulez conjuguer les incises au passé simple, il suffit de chercher le passé simple de « demander » à la première personne du singulier : c’est « demandai ».
Si c’est un texte au passé simple, les incises sont effectivement conjuguées au passé simple, même si les dialogues sont au présent.
1. Paul se réveilla.
— Où suis-je, demanda-t-il
2. Je me réveillai.
— Où suis-je, demandai-jeDans un texte au présent, quand on inverse sujet et verbe, « je demande » devient « demandé-je », et l’accent sert uniquement à faciliter la prononciation.
3. Paul se réveille.
— Où suis-je, demande-t-il
4. Je me réveille.
— Où suis-je, demandé-je- 20518 vues
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Oui, le « ne » explétif est en effet possible dans les propositions corrélatives appelées par un adverbe d’inégalité tel que « plus » (accompagné ou non d’un autre adverbe ou d’un adjectif) : c’est plus qu’il n’en faut, il est plus rapide que je ne l’aurais cru, il va plus vite que je ne n’aurais pu l’imaginer.
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Vous avez raison, les deux verbes expriment deux actions ponctuelles, qu’elles soient simultanées ou séquentielles, et il faut utiliser le même temps.
— Quand il entendra cela, son corps tremblera.
— Quand il avait entendu cela, son corps avait tremblé.
— Quand il entendit cela, son corps trembla.Les exemples de Tara concernent l’utilisation d’un temps composé, avec le verbe auxiliaire être ou avec un verbe dont le participe passé exprime un état, pour parler d’un résultat : j’étais arrivé = j’étais là ; elle s’était refermée = elle était désormais fermée ; il était revenu = il était de retour = il était là ; il avait fini = c’était fini ; j’avais fait un gâteau = le gâteau était fait, il y avait un gâteau…
Trembler n’est pas un verbe qui aboutit à un état ni à un résultat. Donc aucun rapport.- 975 vues
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* « fumée de cigarette » : le singulier est obligatoire, c’est un type de fumée.
Le nom et le complément du nom sont indépendants l’un de l’autre. Il n’y a pas une fumée par cigarette, une cigarette par fumée… Que le nom soit au singulier ou au pluriel, son complément reste au singulier.
— De la fumée de cigarette, la fumée de cigarette, les fumées de cigarette…
Si vous voulez parler de l’origine de la fumée, vous devez mettre un déterminant au complément du nom :
— La fumée des cigarettes, les fumées des cigarettes, la fumée de la cigarette…* « fumée de voiture » : cela ne se dit pas ainsi.
Le nom et le complément du nom sont indépendants l’un de l’autre. Il n’y a pas une fumée par voiture, une voiture par fumée… Que le nom soit au singulier ou au pluriel, son complément reste, dans une rue, au pluriel avec un déterminant.
— La fumée des voitures, les fumées des voitures.* « fumée de nourriture » : cela n’existe pas.
Ni une fumée de nourriture, ni des fumées de nourriture. Avez-vous déjà entendu cette formulation, ou est-ce de l’écriture créative ?
De plus, « nourriture » est un mot qui ne se met qu’exceptionnellement au pluriel.
Cherchez du côté de « des odeurs de cuisine », « un appétissant fumet « , « les fumées s’échappant de la cuisine », « des relents de poisson frit »…Il est absurde de vouloir construire parallèlement trois idées très différentes qui ont des compléments du nom syntaxiquement très différents.
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À l’indicatif.
Le futur par rapport à un point du passé s’exprime par le temps appelé « conditionnel présent ». Cherchez donc dans n’importe quel tableau de conjugaison.
— Je sais qu’il ira, je savais qu’il irait.
— Je pense que nous irons, je pensais que nous irions.
— Nous pensons que nous survivrons, nous pensions que nous survivrions.Certes à la prononciation, j’ai comme vous tendance à insister légèrement sur le deuxième « i » de « vivrions », mais ce n’est que parce que la succession de lettres est difficile à prononcer. Le « i » n’est pas doublé. Le double « i » existe pour certains verbes (vous étudiiez), mais pas au conditionnel présent, et de toute façon pas avec un verbe comme « vivre » qui ne contient pas déjà un « i » à la fin, auquel il faudrait ajouter un « i » lié à la conjugaison.
Au subjonctif.
On n’exprime pas le futur au subjonctif, on utilise le subjonctif présent (je crains qu’il soit).
Il n’y a donc pas non plus de futur dans le passé, on se contente d’un subjonctif imparfait (je craignais qu’il fût).
Donc :
— Il craint que nous survivions (subjonctif présent)
— Il craignait que nous survécussions (subjonctif imparfait)Votre « survécussions » est donc le bon temps dans la subordonnée si le verbe de la principale au passé appelle un subjonctif. Bien entendu, vous savez que personne n’utilise plus ce temps, on simplifie et on le remplace par un subjonctif présent.
— Il craignait que nous survivionsTableau.
Voici, au hasard, un tableau de conjugaison du verbe survivre : https://la-conjugaison.nouvelobs.com/du/verbe/survivre.php- 2760 vues
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Passé composé pour évoquer la grande quantité de fois, avec une approche individualisée.
— Je suis venu une fois, je suis venu cent fois, je suis venu à toutes les séances du samedi soir, je suis venu souvent.
On pourrait presque retrouver la liste des films que j’ai vus.Imparfait pour évoquer une habitude, une grande fréquence statistique.
— Je venais quand j’avais le temps, je venais entre deux clients, je venais souvent.
On retient un mode de vie.Si vous voulez expliquer pourquoi vos parents son incollables sur le cinéma, préférez le passé composé (ils sont allés au cinéma, ils ont vu plein des films, ils ont tout retenu, ils sont devenus incollables).
Si vous voulez dire que vos parents aimaient sortir le samedi soir, préférez l’imparfait.
Les sens (grande quantité ou grande fréquence) se recoupent, et les deux temps sont souvent en concurrence.Les commentaires et extraits de Prince ne portent pas sur la différence entre l’imparfait et le passé composé, mais sur la différence entre le passé simple et le passé composé.
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Il n’y a pas de spécificité à l’articulation des temps au subjonctif quand on veut exprimer la simultanéité. C’est comme à l’indicatif. Vous n’avez pas le choix du temps si vous voulez exprimer la simultanéité.
Quand il y a juxtaposition ou coordination des propositions, pour la simultanéité, on conjugue tous les verbes au même temps :
— Il a été chassé du village ; (et) personne n’a protesté.
— Il avait été chassé du village ; (et) personne n’avait protesté.Mais dans une relation de dépendance syntaxique, la simultanéité dans le passé se transcrit par l’imparfait, même si le verbe de la principale est à un temps composé.
Indicatif : j’ai cru qu’il parlait, je croyais qu’il parlait, j’avais cru qu’il parlait… La phrase « j’avais cru qu’il avait parlé« , avec deux plus-que-parfait, exprime une antériorité.
Subjonctif : je craignais qu’il parlât, j’avais craint qu’il parlât… La phrase « j’avais craint qu’il eût parlé« , avec deux plus-que-parfait, exprime une antériorité.Dans vos phrases, c’est justement parce qu’il y a une relation de dépendance syntaxique qu’on utilise le subjonctif, donc la question est vite réglée.
— Il avait été chassé du village, sans que personne protestât. (et non que personne eût protesté)
On peut même inverser la proposition au temps composé et la proposition au temps simple de simultanéité, pour vérifier :
— Personne n’avait empêché qu’on le chassât du village. (et non qu’on l’eût chassé, fautif)— — — —
Vous notez que le plus-que-parfait est dans le passé par rapport à l’imparfait, mais il ne faut pas en déduire que l’imparfait est dans le futur par rapport au plus-que-parfait. On ne considère pas les temps de façon absolue (comme s’ils étaient coordonnés), mais seulement le temps du verbe dépendant par rapport au verbe dont il dépend.
Si on enchaînait deux temps composés dans une relation de dépendance syntaxique, cela signifierait « encore avant » (antériorité).
— Il avait cru que je venais ce jour-là ; il avait cru que j’étais venu la veille.
— Il avait craint que je vinsse ce jour-là ; il avait craint que je fusse venu la veille.
— Il avait été chassé le mardi sans que personne eût déposé de recours le lundi.— — — —
Dans votre premier exemple, cela dépend de la conjugaison choisie avec l’expression « le temps que ».
— Je fais patienter le public, le temps que Paul termine, qu’il arrive ?
— Je fais patienter le public, le temps que Paul ait terminé, qu’il soit arrivé ?
Cette nuance qui existe au présent subsiste au passé, mais le temps de la principale au passé ne joue aucun rôle dans ce choix.
Ce n’est pas l’indicatif plus-que-parfait de votre principale qui amène ou non un subjonctif plus-que-parfait dans la subordonnée, mais un choix d’utilisation de l’expression « le temps que ».
Le subjonctif présent devient subjonctif imparfait au passé, quel que soit le passé, composé ou non, de la principale :
— Je faisais patienter le public, le temps que Paul terminât, qu’il arrivât
— J’avais fait patienter le public, le temps que Paul terminât, qu’il arrivât
— Cette querelle avait duré plusieurs mois, le temps que la nouvelle arrivât.
Le subjonctif passé au présent devient subjonctif plus-que-parfait au passé, quel que soit le passé, composé ou non, de la principale :
— Je faisais patienter le public, le temps que Paul eût terminé, qu’il fût arrivé
— J’avais fait patienter le public, le temps que Paul eût terminé, qu’il fût arrivé
— Cette querelle avait duré plusieurs mois, le temps que la nouvelle fût arrivée.Cette réponse a été acceptée par Claes. le 12 mars 2022 Vous avez gagné 15 points.
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C’est le pluriel qui convient, car la proposition relative déterminative s’applique au seul mot « objectifs ».
— J’ai fait une sélection des meilleures musiques qu‘il a composées
— J’ai réalisé seulement une partie des tâches qui m’ont été confiées
— J’ai photographié la totalité des gens qui sont venus
— J’ai atteint l’ensemble des objectifs qui m’avaient été fixés- 972 vues
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