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Bonjour Estudiantin,
Non, c’est une question de sens. Et ici, le singulier reste de rigueur parce que ce qui est sous-entendu, dans cette phrase, est bien « leur enfance à chacun de ces messieurs » (chaque personne n’ayant qu’une seule enfance dans sa vie).
En revanche, si l’on avait évoqué un événement qui se répète plusieurs fois (par exemple : des nuits), alors oui nous pourrions dire : « …durant leurs nuits, ces messieurs… » (sous-entendant toujours « leurs nuits » à chacun de ces messieurs, mais tenant compte du fait qu’il y a plus d’une seule nuit dans une vie, à la différence de l’enfance).
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Bonjour Royalwil,
Un « ergoteur » peut-être…
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Bonjour Prestaplume,
Selon moi (mais à vérifier selon autres avis éventuels), seules les Forces armées (couramment appelées l’Armée française) justifieraient l’emploi de la majuscule puisqu’il s’agit de la puissance militaire de la République française, que l’on pourrait assimiler à une sorte d’institution.
En revanche, la 5e armée ou le 24e régiment d’infanterie ne sont que des unités de cette Armée française, dans le sens de sous-catégories, ce qui ne justifie pas l’emploi de la majuscule.
🙂
Pour en savoir plus sur l’utilisation des majuscules dans ce domaine, voici ce que préconise l’Académie française :
Majuscules
Les règles typographiques qui régissent l’emploi des majuscules sont nombreuses et complexes. Celles qui sont brièvement détaillées ici sont celles qui ont été choisies lors de la rédaction du premier tome de la neuvième édition du Dictionnaire de l’Académie française et suivent, pour l’essentiel, les règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale.
La majuscule signale un nom propre par essence (Clemenceau) ou par occasion (le Tigre), le nom commun acquérant la qualité de nom propre quand il individualise la personne ou la chose qu’il désigne.
Dans les dénominations formées de plusieurs mots, le principe général est de réserver la majuscule au premier mot caractéristique, c’est-à-dire à celui qui permet l’identification, ainsi qu’à l’adjectif qui éventuellement le précède : la guerre de Sécession, la révolution d’Octobre, le musée du Louvre, la guerre de Cent Ans, le Petit Trianon, etc.
De nombreux cas particuliers existent, qui échappent à ce principe qu’on voudrait général et qui souvent reflètent le poids de l’histoire, l’importance accordée à certains évènements mais aussi certains choix politiques ponctuels, qui se sont définitivement imposés. C’est ainsi qu’il est d’usage de mettre une majuscule à empereur pour désigner Napoléon, que les groupements révolutionnaires portent la majuscule (les Girondins), que révolution ne prend une majuscule que lorsqu’elle est française et qu’il s’agit de celle de 1789 (la Révolution française mais la révolution de Juillet, la révolution russe ou chinoise), etc.
[…]
3. Majuscules dans les noms d’organismes et d’institutions,
Les noms des organismes (organismes d’État, organismes culturels et éducatifs, etc.), lorsqu’il en existe plusieurs de leur espèce, ne prennent pas de majuscule ; c’est le nom propre ou le nom de spécialisation qui les accompagne éventuellement qui la prend : le conseil général d’Île-de-France, la cour d’appel de Versailles, la mairie de Paris, l’académie de Toulouse, le ministère de la Culture, le lycée Fénelon, la bibliothèque Mazarine. Le musée Rodin, le musée des Arts décoratifs (mais, seulement suivi d’un adjectif non dérivé d’un nom propre : le Musée océanographique, le Musée postal).
En revanche, s’ils sont seuls de leur espèce (à l’échelle nationale ou internationale), le premier mot nécessaire à l’identification porte la majuscule, ainsi que les adjectifs le précédant éventuellement : l’Académie française, l’Institut de France, la Bibliothèque nationale, la Cour de cassation, la Haute Cour de justice, le Conseil de l’Europe, les Nations unies, la Croix-Rouge, l’École polytechnique, l’École normale supérieure…
[…]
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Bonjour Brad,
- Très juste se dit (pas de pléonasme) = c’est exact.
- Juste / Trop juste se dit également (avec ou sans adverbe de quantité) = c’est étroit / c’est trop étroit.
Voici ce qu’en dit le CNRTL, concernant l’adjectif :
1) Pour juste qualifiant le propos
[Correspond à justesse] Anton. faux.
Qui est conforme à la réalité de son objet, sans excès ni défaut.
[En parlant des manifestations de l’activité intellectuelle] Au fond, dans le roman, la grande difficulté pour les écrivains amoureux de leur art, c’est le dosage juste de la littérature et de la vie (Goncourt, Journal,1887, p. 690).Nul comme lui n’avait connu l’odieux colletage avec la phrase récalcitrante, le mot qui se défend et s’insurge, l’expression juste qui ne vient pas (Courteline, Train 8 h 47,1888, 1repart., III, p. 32).Au rythme normal du temps, cet incident avait peut-être duré un peu moins de dix minutes. Mais j’avais perdu la juste notion du temps (Duhamel, Suzanne,1941, p. 180):6. … partir d’une idée juste, c’est-à-dire de la notion aussi claire et précise que possible, d’un besoin public non satisfait, et satisfaire à ce besoin en mettant au service de l’organe à lancer le bon marché et la publicité.Agences presse,1962, p. 6.SYNT. Juste compréhension, conception, évaluation; (garder la) juste mesure; (tenir un) juste milieu; (laisser qqc. à sa) juste place; (respecter les) justes proportions (de qqc.); (payer qqc. à son) juste prix; (apprécier, estimer qqc. à sa) juste valeur; argument, calcul, opinion, pensée, raisonnement, réponse, solution, thèse juste; appréciation, comparaison, définition, évocation, explication, interprétation, observation juste; épithète, parole, terme juste; (dire des) choses justes; (avoir un) sentiment, (une) vision, (une) vue juste (de qqc.).− Loc. verb. Il est juste de + inf. Il est exact de, il convient de :7. Nos concitoyens (…) s’habituaient-ils à la situation? Il ne serait pas tout à fait juste de l’affirmer. Il serait plus exact de dire qu’au moral comme au physique, ils souffraient de décharnement. Camus, Peste,1947, p. 1363.♦ C’est juste, et, p. ell., juste, tout juste, très juste! C’est exact. Elle murmura : − C’est une fille. − Juste! reprit le zingueur, blaguant pour la remettre, j’avais commandé une fille!… hein! me voilà servi! tu fais donc tout ce que je veux? (Zola, Assommoir,1877, p. 468).− Ces femmes-là, vues le soir et le matin, on ne croirait jamais que c’est les mêmes!… Très juste! (Vercel, Cap. Conan,1934, p. 127):8. − Madame ne peut pas vous recevoir, me dit-elle avec embarras. − Pourquoi? − Parce que M. le comte de N… est là, et qu’il a entendu que je ne laisse entrer personne. − C’est juste, balbutiai-je, j’avais oublié. Dumas fils, Dame Cam.,1848, p. 264.2) Pour juste qualifiant l’habillement
[Spécialement]
HABILL., vieilli. Ajusté. Manches justes, redingote juste. Les Européens (…) [sont vêtus] d’habits courts et justes, qui font paraître toute la taille (Bern. de St-P., Harm. nat.,1814, p. 297).Cette difficulté de toilette bien connue des dames et qui consiste à passer une robe juste et collante (Sainte–Beuve, Nouv. lundis, t. 3, 1862, p. 344).Une espèce de robe de chambre (…) suivit, et les pieds se chaussèrent de hauts chaussons très justes (Verlaine, Œuvres posth., t. 1, Hist. comme ça, 1896, p. 319):11. Dans l’histoire de la civilisation moderne, on voit tour à tour, après l’abandon de la tunique ample des dames romaines, la taille simplement marquée par des corsages justes au corps… Léoty, Corset,1893, p. 97.− Emploi subst. masc., vx. Synon. de justaucorps.Juste de serge. Le reste de son costume se composait d’une espèce de juste blanc serré au corps (Nodier, Fée Miettes,1831, p. 78).Leurs longs cheveux [des officiers espagnols dans la Reddition de Bréda par Velasquez] (…), leurs corselets ou leurs justes de buffle en font d’avance des portraits d’ancêtres (Gautier, Guide Louvre,1872, p. 277).Rem. 1. Le mot a désigné d’abord un vêtement d’homme, il a été donné ensuite à un corsage ajusté de paysanne (synon. hongreline); après 1780 il a été attribué à une veste très ajustée, pourvue d’une basque bouffante derrière connue surtout par le juste à la Figaro ou à la Suzanne, porté en 1785 dans le Veacte du Mariage de Figaro (d’apr. F. Boucher, Hist. du Costume, Paris, Flammarion, 1965, p. 303). 2. Au fém. ds Nouv. Lar. ill.-Lar. encyclop., Quillet 1965; des 2 genres ou sans précision du genre ds DG, Lar. Lang. fr.− Usuel. [Avec ou sans adv. de quantité] Trop ajusté, trop étroit. L’habit rouge était juste; il me gênait sous les bras, et le parement des manches arrivait assez loin de mes poignets; mais la broderie faisait bien (About, Roi mont.,1857, p. 288).Mistingue [à part, entrant dans ses bottes] : − Mâtin! elles sont justes!… c’est l’humidité (Labiche, Affaire rue Lourcine,1857, 6, p. 446).Corps de soixante-dix ans boudiné dans un complet trop juste (Mauriac, Journal 2,1937, p. 183).
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Cette réponse a été acceptée par Brad. le 3 octobre 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Pour aller plus loin (extraits du Larousse) :
DÉFINITIONS
Conjonction introduisant :
- une hypothèse négative ; dans le cas contraire, autrement, sans quoi : Mettez-vous au travail, sinon vous n’aurez jamais terminé.
- une restriction, une concession ; excepté, sauf : Que faire, sinon attendre ?
- un surenchérissement sur une affirmation ; peut-être même : Il est un des rares, sinon le seul, à connaître la nouvelle.
DIFFICULTÉS
Emploi :
Sinon est équivoque dans des phrases comme : cet article vous sera échangé, sinon remboursé, que l’on peut comprendre : « il sera échangé mais non remboursé » ou « il sera échangé et peut-être même remboursé ». Pour lever l’ambiguïté, il vaut mieux dire dans le premier cas : il sera échangé, mais non remboursé, et dans le deuxième cas : il sera échangé, peut-être même (ou : et même, voire, etc.) remboursé.
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Bonjour Marla,
Il convient d’employer le subjonctif puisque le verbe « avoir » est intégré dans une proposition introduite par « que« .
Cela dit, une formulation plus fluide pourrait aussi être : « Je déplore que vous m’ayez menti. »
Et c’est d’ailleurs dans cette seconde construction que l’on se rend compte du défaut de l’indicatif, qui donnerait sinon : « Je déplore que vous m’avez menti.«- 5331 vues
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Bonjour Lulamay,
Question de rigueur ou de goût : personnellement, je n’aime pas utiliser « on » au sens de « nous » puisque ça me gêne toujours de l’accorder en genre et nombre alors qu’au départ, « on » correspond à la 3e personne du singulier (au masculin), même si l’accord est pourtant effectivement admis.
Il y a aussi cet article très intéressant pour démasquer certains mystères liés à ce « on » : https://www.projet-voltaire.fr/culture-generale/etymologie-forme-sens-accord-du-pronom-on/. 🙂
Bonne lecture !
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Brad,
Pour ma part, j’accorderais de la même façon qu’avec n’importe quel autre verbe pronominal.
Le sens premier du verbe « se vouer » étant de se consacrer assidûment à quelque chose, l’expression dérivée traduit l’embarras de ne plus savoir à qui s’en remettre ou comment s’y prendre pour se sortir de quelque chose.
Si l’on dit donc, par exemple « nous ne savons plus à qui nous adresser pour tel problème« , j’imagine que l’on doit aussi dire « nous ne savons plus à quel saint nous vouer« …
Réponse plutôt « au feeling » que réponse de linguiste ! 🙂
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