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Envers : ‘les autres’ complète l’adjectif ‘exigeant’ (complément de l’adjectif)
Avec : ‘les autres’ complète la proposition, le verbe (complément circonstanciel)
Les sens reviennent au même, mais la nécessité est plutôt de préciser l’adjectif ; choisissez ‘envers’.Complément circonstanciel déplaçable : Avec les dames, je suis poli. Je suis poli avec les dames.
Complément de l’adjectif suivant obligatoirement l’adjectif : Je suis poli envers les dames.- 1477 vues
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Les deux points de vue qui s’opposent seront toujours les mêmes :
— certains pensent que l’accord du participe passé avec le COD antéposé est une des richesses de la langue française ;
— certains pensent que l’accord du participe passé avec le COD antéposé est une fumisterie, ne signifie rien, n’a aucune utilité, est arbitraire, ne s’intègre pas à la langue orale, et probablement s’oppose par bien des aspects au génie de la langue française.Si, il y a quelques siècles, quelques grammairiens ont soutenu cet accord (la pierre qu’il a prise), ils prévoyaient aussi de ne pas faire l’accord dès lors que le participe passé était suivi d’un complément, d’un attribut du COD, d’un infinitif, ou d’un sujet postposé… (la personne qu’il a pris à partie, qu’il a pris pour épouse, qu’il a perdu de vue, qu’il a vu partir… ; la discussion que j’ai pris en marche ; la journée que m’a pris cette affaire).
L’idée était en effet d’accorder les participes passés uniquement s’ils avaient valeur d’adjectifs :
— la porte est peinte parce que l’ai peinte ;
mais non ceux conservant le sens du verbe :
— la porte est blanche parce que l’ai peint en blanc.
C’est la même idée que la question actuelle qui consiste à distinguer l’adjectif ‘prenant’ qui s’accorde et le participe présent ‘prenant’ (repérable à son complément) qui ne s’accorde pas. Ce n’était pas idiot dans le principe, mais la règle formalisée après la mort de Marot et Vaugelas était idiote.D’ailleurs, une résistance à cet accord systématique persiste chez la plupart des francophones de naissance, résistance qui dure depuis plus de trois siècles, malgré des milliers de livres, des millions d’enseignants et d’élèves enseignés. Donc c’est la règle se trompe. Oralement ou dans vos correspondances privées, utilisez le vrai français sans accord, et dans vos correspondances professionnelles ou administratives, acceptez d’écrire de la mauvaise façon, la façon labelisée correcte : accord du participe passé avec le COD antéposé pour une raison que nous ignorons tous.
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Sans le ‘que’, on peut enchaîner deux propositions au conditionnel, le seconde dépendant de la première.
— S’il ne pleuvait pas, je sortirais.
— Il ne pleuvrait pas, je sortirais.
— J’écouterais n’importe quelle émission en japonais, je comprendrais ce qui est dit.
C’est parfaitement correct.
Mais un enchaînement ‘indicatif présent’ + ‘conditionnel présent’ n’est probablement pas valide.Sur le ‘que’.
Les deux phrases « il viendrait, ça ne m’étonnerait pas » et « ça ne m’étonnerait pas qu’il vienne » sont parfaitement correctes.
La phrase « il viendrait que ça ne m’étonnerait pas » (assez courante à l’oral) est-elle syntaxiquement correcte ou non ?
Il est très clair qu’elle ne fait pas aujourd’hui partie de la langue enseignée, mais est-ce pour une raison syntaxique (alors on évite) ou pour une raison sociale (alors on l’utilise entre prolétaires mais pas dans les salons) ?
Je pense que cette expression s’inscrit bien dans la langue française, mais qu’elle est très déconsidérée, alors même que d’autres emplois de la transition ‘que’ sont au contraire réputés littéraires.
Donc je soutiens plutôt son utilisation.
D’ailleurs je n’y croirais pas que ça ne changerait rien.Sur les temps.
— Il viendrait, ça ne changerait rien.
— Il viendrait que ça ne changerait rien.
Vous décidez de moduler votre premier verbe non pas en passant au conditionnel mais en ajoutant un auxiliaire :
— Il peut venir, ça ne changerait rien
— Il peut venir que ça ne changerait rien
Je comprends la phrase, mais je ne l’approuve pas. ‘Il peut venir’ est un indicatif présent (même si on comprend bien sa valeur conditionnelle), il n’introduit normalement pas de conditionnel.
Vous devriez écrire :
— Il peut venir, ça ne changera rien
— Il peut venir que ça ne changera rienDonc ma réponse est :
— l’utilisation de la conjonction ‘que’ entre la cause et la conséquence est possible, très intégrée au français, très claire, mais est relativement méprisée des profs comme étant trop populaire.
— utilisez les temps dans les deux termes de l’hypothèse (cause et conséquence) comme vous le feriez en mettant une virgule à la place du mot ‘que’.- 968 vues
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La fin de votre réflexion porte en fait sur la question de savoir si le complément du nom est qualificatif ou déterminatif.
* Qualificatif : un jardin de curé (c’est un type de jardin)
* Déterminatif : le jardin du curé de Cucugnan ; le jardin de ce curé (le jardin est déterminé précisément)
Effectivement, un complément au singulier peut parfois faire penser à un complément déterminatif, avec un sens concret : ‘le’ jardin de ‘ce’ curé.
Mais un complément au singulier peut également être qualificatif : ‘un’ jardin ‘de’ curé.Le fond de votre question porte uniquement sur le complément qualificatif, réfléchissez donc uniquement en mettant le déterminant indéfini « un » devant le premier mot, pour être certain de ne parler que du complément du nom qualificatif, qui ne tient pas compte de la réalité des projets ou des curés : un chef de… un jardin de… Le singulier est plausible.
Ce que vous soutenez, c’est qu’on dit et qu’on écrit : un marchand de tableaux, un ramasseur de poubelles, un redresseur de torts, et qu’on doit donc dire et écrire : un chef de projets.
Vous avez peut-être raison. La possibilité du pluriel emporte le pluriel si le complément a une valeur de COD (un plumeur de poulets plume des poulets).
Dans votre cas, si un chef de projet cheffe des projets (voire un seul, ou un à la fois, ou même un seul dans sa vie), il faut un pluriel, je vous rejoins. Et pour justifier un complément du nom au singulier, il faut que le complément ‘projet’ n’ait aucune connotation de COD.
C’est très plausible, car un ‘chef de partie’ (c’est le nom d’un métier) ne cheffe pas des parties.
Je pense que ‘chef de projet’ est possible, car la préposition ‘de’ n’introduit pas forcément un complément parallèle à un COD. C’est cette relation entre nom et complément du nom qui est à analyser, et je ne trouve pas de tableau en ligne des sens de ‘de’, mais je pourrai trouver si nécessaire cette liste dans un livre, à la rubrique : divers sens de la préposition ‘de’ dans une structure ‘nom + complément du nom’. Nous y trouverons le sens de la préposition ‘de’ qui permet le complément du nom au singulier : un simple sens contextuel.- 7287 vues
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Répéter la préposition pour du « distributif », et ne pas la répéter pour du « ensemble ».
— les voitures de Pierre de d’Arthur : il ont chacun une voiture
— les voitures de Pierre et Arthur : ils ont les deux voitures en commun
— le mariage de Pierre et Anne
— les baptêmes de Pierre et d’ArthurUne difficulté se serait ajoutée si vous aviez voulu dire qu’il y avait un baptême, dans le sens d’une cérémonie de baptême partagée puisqu’on baptise les deux personnes en même temps : je vous invite au baptême de Pierre et (d’ ?) Arthur. Mais le problème ne se pose pas puisque vous n’avez pas commis cette erreur fréquente, et que vous mettez sans ambiguïté le mot « baptême » au pluriel. Dès lors la construction est clairement distributive et la répétition de la préposition « de » s’impose.
Quant à l’histoire de l’élision, n’en tenez pas compte, c’est une invention de Prince. Heureusement, ce ne sont pas l’écriture, les voyelles, ou les apostrophes, qui déterminent les règles de grammaire.
Cette réponse a été acceptée par Hugo8. le 4 septembre 2021 Vous avez gagné 15 points.
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