VIrgule, sa place
Est-il possible de mettre une virgule après le point d’exclamation dans cette phrase ?
… Elle joute : » Le tronc commun étant le plaisir de faire des choses belles, intéressantes et qui, comme par hasard, participent à l’harmonie de mon être et de celui des autres en plus de présenter un prétexte pour rendre service. C’est mon leitmotiv !, et de préciser, la danse fait toujours partie de ma vie, mais elle s’étend à d’autres domaines. »
Je vous remercie de vos explications.
Zully,
« C’est mon leitmotiv !, et de préciser, la danse fait toujours partie de ma vie, mais elle s’étend à d’autres domaines. »
L’excellent TermiumPlus admet la présence ou l’absence de virgule :
« 6.6.8 Le point d’exclamation et les autres signes
[…]
Le point d’exclamation, suivi ou non des guillemets, tient lieu de virgule à la fin d’une proposition intercalée, ou avant une incise :
-
- J’ai encore, hélas! mal à la tête.
-
- « Comme si je n’avais pas assez d’ennuis! » s’est-il écrié.
Certains préfèrent coupler la virgule et le point d’exclamation :
-
- Ce fut, hélas!, le mari qui prit les devants (A. Lwoff).
-
- « C’est un véritable imbroglio! », dit Philip Wilkes, le défenseur des usagers (Le Nouvel Observateur).
Il convient de considérer les deux procédés comme acceptables ; l’important est d’assurer l’uniformité à l’intérieur du texte. »
Le Bon usage actuel (§ n° 124) et le Traité de la ponctuation française de jacques Drillon (1990, Gallimard), entre autres, vont dans le même sens.
Même si certains typographes ne mettent pas de virgule dans ce cas, je considère que ces trois attestations de référence suffisent pour s’autoriser à mettre ou pas une virgule dans ta phrase.
Atalia, je vous rappelle encore une fois les règles de courtoisie du site Question-orthographe.
Si vous avez une réponse claire et simple à apporter, faites-le. Si vous voulez signaler qu’un emploi est un peu rare et donc un peu tarabiscoté pour des débutants, faites-le simplement.
Evitez toutefois de critiquer comme vous le faites, en plusieurs exemplaires, de façon lourde, assommante et répétitive (j’emploie à dessein ces redondances)…
Je vous précise que le SMIG n’est plus en vigueur depuis fort longtemps, aujourd’hui, on applique le SMIC. C’est de la sémantique ou de la rhétorique ?
Je pense que la virgule est aussi inutile que malvenue.
Non, le point d’exclamation ponctue une fin de phrase, il ne peut être suivi d’une virgule.
Excusez-moi, Jean Bordes, j’aurais dû préciser qu’il s’agissait d’une seule et même phrase. Evidemment, si cela avait été :
« C’est mon leitmotif ! Elle précise encore… » Je comprends que vous parliez de fin de phrase, mais si on considère que c’est le début de la phrase, alors cela donnerait : … C’est mon leitmotif! et de préciser, … » ? Là il n’y aurait pas besoin de virgule, ou bien ?
Je vous remercie Jean Bordes, vous ne répondez cependant pas à ma seconde proposition.
Prince, je te remercie pour tes recherches et considérations. Je prends tout cela en compte. Je ne fais pas partie de ceux qui veulent tout « moderniser », je me suis posé la question parce qu’effectivement, j’ai vu que certains écrivains mettent une virgule dans des cas similaires et que si certaines fois elle me semble inutile dans d’autres, comme » Ce fut, hélas!, le mari qui prit les devants (A. Lwoff) », elle me semble nécessaire.
Dans la phrase proposée, « et de préciser » est une incise, d’où ma question.
Bon, je suis ennuyée pour la répartition des points. Cette fois-ci, je vais voter pour Prince qui a fait toutes ces recherches. J’ai du plaisir à lire tout cela même si tout le monde n’est pas d’accord sur le sujet. Je vais éviter, moi-même, certaines de ces situations et prendre du recul quand je rencontrerai des propositions étonnantes.
Je vous remercie, Joëlle, de votre intervention. Je vous reconnais bien là. On peut remercier l’intervenant qui a permis cela, car il n’est pas inutile de remettre les pendules à l’heure. Quant à moi, quand je vois qu’un message ne répond pas à la question posée, je passe au suivant. C’est comme avec les trains, il y en a qui sont pour moi et d’autres non.