virgule devant « particule de liaison »
Bonjour à toutes et tous,
voici une virgule qui me pose problème (celle avant le quand).
« J’étais en train d’enfiler un pull en me disant qu’à moi aussi, un peu d’exercice ferait du bien, quand un coup partit.
Je cite Jacques Drillon ( Traité de la ponctuation française, Gallimard, page 194)
» Avec « puisque », « parce que », « quand », « lorsque », etc., si les deux actions sont pensées simultanément, la virgule est superflue ; si la seconde arrive plus tard, comme un correctif rapporté, ou si son sens l’oppose fortement à la première, alors il en faut une. »
Je vous passe les exemples, car ils ne m’ont pas été d’une grande utilité.
Dans la phrase du début, nous avons affaire à un quand « surprise ». Je dirais qu’il entre dans la catégorie drillonesque de « la deuxième action qui arrive plus tard ».
Pourquoi cette virgule continue-t-elle à me poser problème ? Pourquoi ai-je envie de la supprimer ? Me prendrais-je le chou pour rien ?
Merci à vous.
J’avais immédiatement fait la même analyse que vous. La virgule avant le « quand », avec l’arrêt qu’elle suscite, montre une rupture avec l’action précédente, d’ailleurs à l’imparfait. La virgule a une certaine importance pour créer des effets de rupture et de suspens.
Il serait dommage de s’en priver.
Dans cette phrase…
J’étais en train d’enfiler un pull en me disant qu’à moi aussi, un peu d’exercice ferait du bien, quand un coup partit.
… il faut une virgule devant quand.
Le « Drillon » (1991, La virgule, p. 194, n° 98) explique pourquoi mais l’ex. de P. Valéry n’est pas très illustratif, en effet..