verbe rescaper
Est-il correct d’utiliser l’expression « être rescapé par » plutôt que « sauvé par » ?
il me semble qu’on dit « être rescapé de » ( un naufrage, par exemple) mais pas « être rescapé par » (des sauveteurs).
Exact, le CNRTL donne « rescaper » comme verbe d’un emploi transitif rare ; au cas général, cela revient à employer surtout le participe passé : les passagers rescapés ou les rescapés d’un naufrage.
REM.
Rescaper, verbe trans.,rare ou région. (Canada). Sauver. On a eu les plus grandes peines à rescaper le sauveteur. Je l’entendais claquer des dents à vingt pas (Duhamel, Journal Salav., 1927, p. 169).
Merci, mais du coup , je ne comprends pas très bien votre réponse. Vous voulez dire qu’en général, on utilise le verbe « rescaper » au participe passé, mais que de façon rare et notamment au Canada, « rescaper » dans le sens de » sauver » est accepté ? Et de ce fait, il « est rescapé par » est correct ?
Rescaper, verbe transitif ,rare ou régional (Canada). Sauver. On a eu les plus grandes peines à rescaper le sauveteur. Je l’entendais claquer des dents à vingt pas : TLF
Rescaper est une variante de « réchapper », lui même composé sur « échapper ». Ces verbes sont intransitifs – il vaut mieux éviter d’employer le verbe rescaper et surtout transitivement, et donc de l’employer dans une forme passive. Si toutefois on veut le faire, alors pourquoi n’utiliserait-on pas la préposition « par » pour introduire le complément d’agent ?
Ce qui donne, avec l’exemple du TLF : le sauveteur a été rescapé à grand peine par l’équipe.
Personnellement je ne le ferais pas. Le sauveteur a été secouru/sauvé à grand peine par l’équipe. C’est beaucoup mieux.
Non, ce n’est pas correct, pas dans un texte moderne, comme vous le suggérez. Si le contexte est par exemple « en France après 1900 », la phrase est incorrecte.
(La première réponse que vous avez reçue, disant « exact mais non, mais non et oui » est effectivement incompréhensible, car elle semble absurdement à la fois refuser et justifier cette forme.)