Verbe pronominal réfléchi et non réfléchi
Bonjour,
Quelqu’un pourrait-il me donner une astuce pour distinguer un verbe pronominal réfléchi d’un verbe pronominal non réfléchi ?
Je me trompe souvent.
Cypou
• Un verbe pronominal est dit réfléchi lorsque le sujet agit sur lui-même.
Je me coupe (il coupe lui-même).
Il se rase (il rase lui-même).
Elles se lavent.
• Un verbe pronominal non réfléchi est un verbe pronominal dont l’action ne se reporte pas sur le sujet.
Elles se sont aperçues de leur erreur (elles n’aperçoivent pas elles-mêmes).
Il s’attendait à mieux (il n’attend pas lui-même).
Nous nous attaquons au vrai problème (nous n’attaquons pas nous-mêmes).
Merci, ça paraît simple quand je vous lis, mais dans le module excellence du Projet Voltaire qui demande à reconnaître les verbes pronominaux réfléchis et non réfléchis, ça l’était beaucoup moins !
Bonjour,
j’ai aussi du mal à définir les non réfléchis (avant Voltaire, ils ne me posaient aucun problème !).
En ce qui me concerne, j’utilise deux clés :
1. Ils ont un sens différent du verbe non pronominal : s’apercevoir de, c’est se rendre compte de ; s’attaquer à = s’atteler à résoudre…
2. la clé « Jean Bordes » : le pronom réfléchi n’est ni COD ni COI.
Et c’est là que le verbe « se rire de » me saute au visage et me demande des comptes.
Alors, je reprends mes deux clés.
La 2 ? OK, le « se » n’est ni COD, ni COI.
La 1 ? Rire de = se moquer de. Se rire de : idem. Donc sens identique. Donc c’est un pronominal réfléchi.
En effet, on écrit « elles se sont ri » et le Larousse des difficultés le range dans les pronominaux réfléchis.
Les autres pronominaux réfléchis qui ne s’accordent pas, car le se est COI, sont plus simples à comprendre :
– à soi-même, se complaire, se suffire, se survivre ;
– l’un à l’autre, se convenir, se déplaire, s’entre-nuire, se mentir, se nuire, se parler, se plaire, se ressembler, se sourire, se succéder*,
Mais se rire, ce n’est ni à soi-même, ni à l’autre. L’est tout seul, le bougre.
* Certains posent que le « se » de ce verbe n’est pas réciproque, et qu’on devrait donc le ranger dans une autre catégorie.
Je ne comprends rien… 🙁
Je comprends : je me lâche parfois dans la complication.
Je reprends plus simplement.
Les pronominaux non réfléchis ont un sens différent du verbe non pronominal dont ils sont issus : « s’apercevoir » veut dire « se rendre compte, prendre conscience… » et non « apercevoir soi-même ».
C’est tout. Est-ce mieux ?
Je comprends : parfois je me lâche dans l