utilisation négation
Peut-on écrire :
…il est parfois plus facile de ne partir de rien…
ou bien doit-on écrire
…il est parfois plus facile de partir de rien…
Naya a raison : l’expression consacrée est partir de rien. Elle est partie de rien et est arrivée tout en haut.
Dict. de l’Ac. fr., s.v. Partir :
« Expr. Partir de rien, commencer dans la vie sans ressources ni soutiens. Dans la locution prépositive À partir de. Une fortune édifiée à partir de rien. En usant de, en se servant de. Un mot formé à partir de deux racines grecques. »
Partir de rien : rien est ici dans sa valeur de substantif signifiant « peu de chose », « bagatelle ».
Il n’exprime pas une négation comme dans je ne veux rien.
Il est très proche du sens de rem, (latin : accusatif du substantif res ) « chose ».
Voir le IV du TLF :
IV. − Emploi substantif
1. Chose sans importance, bagatelle. Souvent aussi ce n’est qu’un rien, quelques deniers à peine (Faral,).
N’est-ce rien que ce rien qui nous délivre de tout? (Claudel).
[…]
Donc ? Concluez voyons, concluez pour dangoisse et d’autres ! 🙂
Donc (j’obtempère grâcieusement) : il est parti de rien.
Je ne pensais pas devoir répéter ce que vous avez écrit dans votre message, je pensais seulement le développer, Prince.
Bonjour,
Personnellement, je pencherais pour « partir de rien ».
Est-ce que cela signifie que les deux tournures sont possibles ?
Non. « Ne partir » signifie qu’on ne part pas. Or, on part, mais de rien.