Utilisation de « iel »
Bonjour à tous,
Je viens d’entendre que l’on pouvait utiliser « iel » à l’écrit et à l’oral pour des personnes dont le genre n’était pas défini. Est-ce que vous avez des informations supplémentaires là-dessus ? ( date d’apparition dans la langue, utilisation, pluriel…)Merci!
Difficile de suivre certaines logiques, je vous confirme.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Non-binarit%C3%A9
Votre question est trop vaste : elle repose sur une bibliographie sur le thème du genre et ne relève pas d’un site consacré à l’orthographe.
Les règles grammaticales de genre : il / elle et « le masculin « l’emporte sur le féminin » ne sont pas abolies.
Désolée d’être aussi peu savante.
Bonjour,
Je ne comprends pas pourquoi cette question n’a pas sa place. J’évoque surtout le fait de savoir si certains ont déjà rencontré à l’écrit ou à l’oral ce terme dans certaines oeuvres actuelles, écrits. Tout comme vous, je n’ai trouvé qu’un article sur wikipédia se proposant d’en parler. C ‘est bien mince… Est-ce une fantaisie orthographique?Est-ce que c’est vraiment introduit dans la langue ? Je ne sais pas ! Mais j’aimerais bien savoir.
Je n’ai pas écrit que la question n’avait pas sa place, il y a un malentendu. Mais je me déclare incompétente pour y répondre selon mes connaissances grammaticales. Il s’agit, comme pour l’écriture inclusive d’une revendication à caractère…militant que je n’ai pas rencontrée à ce jour dans ma pratique de la langue.
Difficile de suivre la logique de ceux qui cherchent à réduire ainsi des faits de langue. Non seulement une telle attitude témoigne d’une réelle ignorance à ce sujet, mais encore, elle ne résout rien du tout.
Considérons cet exemple :pourquoi choisir « iel » et pas « ielle » ? la terminaison « iel » est masculine : miel, ciel , fiel.…
Mais si, un temps, j’ai pu craindre pour notre langue, j’ai depuis compris qu’elle résiste formidablement à ce type d’agression.
Que ceux qui veulent continuer à dire « tous ceux et celles… » prennent quand même conscience qu’ils soulignent la différence entre leurs interlocuteurs et leurs interlocutrices, et peut être les opposent, ce qui ne peut pas être sans effet, cette fois, sur les mentalités.
A lire cet article de Marianne, signé par 32 linguistes :
Une « écriture excluante » qui « s’impose par la propagande » : 32 linguistes listent les défauts de l’écriture inclusive
Le pronom inclusif iel (formé avec il et elle) est apparu au tout début des années 2010. Il s’est diffusé à partir de 2013, semble-t-il.
Il peut également s’orthographier yel ou ielle, mais c’est plus rare.
Son pluriel est, en principe, iels (ils + elles).
iel est revendiqué par les personnes qui ne veulent pas qu’on connaisse leur sexe (F ou M) : iel est aimable. Il pourrait être utilisé aussi par les personnes de sexe inconnu.
Il existe de nombreux autres pronoms de cette espèce : ol/olle, ul/ulle, etc.
Il est difficile actuellement de dire si, parmi tous ces pronoms inclusifs, l’un va s’imposer. Pour l’instant, iel reste le pronom le plus courant. Il peut également s’orthographier yel ou ielle, même si c’est plus rare.