Usage réfléchi du verbe ouvrir avec l’auxiliaire avoir
Bonjour,
Dans Sous le soleil de Satan de Bernanos, je lis la phrase suivante :
« — Elle s’a ouvert la gorge avec un rasoir… »
C’est la version que donnent La Pléiade 1961 (où se trouvent quelques coquilles) et Wikisource.
Je ne trouve nulle part cet usage du verbe ouvrir… S’agit-il d’une coquille ou est-ce un usage correct ?
Vous trouverez facilement la phrase en question dans votre édition, elle précède immédiatement la lettre qui clôt la deuxième et avant dernière partie du roman : « La tentation du désespoir.
Merci d’avance !
Pierre
Ce n’est évidemment pas une coquille quand on connaît la très grande qualité de La Pléiade ! Dès 1961, elle devient la référence…
Ce n’est pas une coquille car, outre la raison indiquée, a et est sont trop éloignés l’un de l’autre.