Usage de l’écriture inclusive dans un passage
Bonjour, ami·e·s ou non de l’écriture inclusive, j’ai un gros doute sur le passage suivant
« La rédaction s’inscrit dans la continuité de rendre la·le filleul·e la·le plus indépendant·e . Il est primordial qu’il·elle démontre un intérêt pour son projet, et qu’il·elle effectue elle·lui-même les démarches »
« J’ai utilisé 2 règles du « Manuel d’Ecriture Inclusive » https://www.univ-tlse3.fr/medias/fichier/manuel-decriture_1482308453426-pdf :
– User du féminin et du masculin, que ce soit par l’énumération par ordre
alphabétique => ex. elle·il (et non il·elle)
– racine du mot + suffixe masculin + point milieu + suffixe féminin => ex. filleul·e
Je trouve cependant étrange les constructions où l’ordre féminin/masculin passe masculin/féminin dans la même phrase. Exemples :
– rendre la·le filleul·e la·le plus indépendant·e
– qu’il·elle effectue elle·lui-même les démarches
Merci de vos lumières !
Etes-vous obligé d’appliquer ces préconisations ? Elles ne sont nullement obligatoires et alourdissent considérablement la rédaction. Donc elles entravent la lecture.
2 remarques :
1) le plus indépendant-e doit rester ainsi car il n’y a pas de comparaison. Si je dis : « Sophie est la plus indépendante »==>je compare Sophie à d’autres ; si je dis
« Ia personne âgée doit rester le plus indépendante » ; je ne la compare à personne mais à elle-même (le plus qu’elle peut).
2) dans la continuité de rendre le filleul : n’est pas correct.
Ma suggestion :
La rédaction vise à rendre la -le filleul-e le plus indépendant-e (ou vise l’autonomie du …).
Désolée, je ne trouve pas le fameux point médian sur mon clavier.
Je ne peux qu’approuver ce que dit Joëlle. J’ajoute ceci : ce genre d’exercice absurde n’est pas tenable sur un énoncé un peu nuancé. La langue se défend toute seule (bien heureusement!). Je pense de plus que personne ne peut vous obliger à écrire de cette façon.
« Le 26 octobre 2017
Déclaration de l’Académie française
DÉCLARATION de l’ACADÉMIE FRANÇAISE
sur l’ÉCRITURE dite « INCLUSIVE »
adoptée à l’unanimité de ses membres
dans la séance du jeudi 26 octobre 2017
Prenant acte de la diffusion d’une « écriture inclusive » qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde. La multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. On voit mal quel est l’objectif poursuivi et comment il pourrait surmonter les obstacles pratiques d’écriture, de lecture – visuelle ou à voix haute – et de prononciation. Cela alourdirait la tâche des pédagogues. Cela compliquerait plus encore celle des lecteurs.
Plus que toute autre institution, l’Académie française est sensible aux évolutions et aux innovations de la langue, puisqu’elle a pour mission de les codifier. En cette occasion, c’est moins en gardienne de la norme qu’en garante de l’avenir qu’elle lance un cri d’alarme : devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures.
Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées ? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit ? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète. »
Dans une circulaire du 21 novembre 2017 sur « les règles de féminisation », Edouard Philippe avait « invité » ses ministres, « en particulier pour les textes destinés à être publiés au Journal officiel de la République française, à ne pas faire usage de l’écriture dite inclusive ». (Le Figaro)
J’ajoute que le recours pour excès de pouvoir formé contre cette circulaire a été rejeté par le Conseil d’Etat.
Je rappelle que le ministre de l’éducation nationale (Jean-Michel Blanquer) est opposé à l’écriture inclusive.
Je travaillais sur un projet nécessitant l’extraction et l’analyse de données à partir de documents PDF – une tâche qui, à première vue, semblait presque aussi déroutante que de déchiffrer les subtilités de l’écriture inclusive! C’est alors que je suis tombé sur un guide http://metatrone.fr/65723-la-meilleure-facon-dextraire-les-donnees-dun-pdf-vers-excel/ qui a transformé ma manière d’aborder le problème: La meilleure façon d’extraire les données d’un PDF vers Excel. Ce guide m’a non seulement aidé à simplifier le processus d’extraction des données mais m’a aussi fait réfléchir sur l’importance de rester ouvert aux outils et méthodes qui peuvent nous aider à mieux naviguer dans notre monde en constante évolution.
joelle
L’ordre alpha donnerait :
qu’elle-il effectue elle·lui-même les démarches.
l’autre formulation est fausse. Voir réponse.