Un jour que je
Bonjour,
Cela fait plusieurs fois que je rencontre la tournure « un jour que je marchais » dans des oeuvres littéraires françaises (contemporaines), est ce vraiment correct ?
Merci.
La littérature est en effet pleine de cette tournure ! Voir ici un florilège du XXᵉ siècle pour tous les types d’ouvrages. Je ne l’aurais pas écrit (plutôt « un jour où »), mais il faut savoir tenir compte de l’usage. Je ne vois d’ailleurs aucune règle là-contre…
Un jour, alors que je marchais…
Je mettrais « un jour » en complément circonstanciel.
ou
Un jour où je marchais dans la rue.
Sinon :
Le jour où je suis venue,
Le jour où nous nous sommes rencontrés.
Merci pour vos réponses, voici un exemple, dans Retour à Reims de Didier Eribon, éditions à venir Fayard, page 72: « Un jour que je marchais dans le centre de Paris et qu’il passait par là ». Je me demande vraiment si cette tournure est valide, elle m’étonne en tous cas.
Bonjour,
Oui, cette tournure est « valide », en tout cas validée par de nombreux auteurs. Puisque, outre les exemples que donne Chambaron de son emploi par des écrivains du XXe siècle, on la retrouve aussi chez d’excellents auteurs des siècles précédents, comme Hugo, Buffon, Sévigné… La tournure est citée dans le Dictionnaire de l’Académie française (1813). Il s’agit d’une expression plutôt littéraire et que l’on emploie rarement dans le langage courant.
czardas
Bonjour,
Pourriez-vous citer quelques extraits des œuvres littéraires où figure cette phrase ?
Evinrude
En voici un exemple : « Un jour que je marchais, triste par la campagne…’ Victor Hugo dans « La Tentation ».