Un homme sans principe(s).
Bonsoir !
Si je ne dis pas de bêtises, on peut écrire « Un homme sans principe. » ou « Un homme sans principes. » J’aimerais en revanche savoir si mon raisonnement est correct ou erroné.
Un homme sans principe : homme ne possédant par la notion de principe / d’honneur.
Un homme sans principes : homme ne possédant ni un ou plusieurs principes.
Par contre il serait fautif de justifier « sans principe » en disant qu’un homme ne peut qu’avoir un seul principe. Tout comme il serait fautif de dire « Une chemise sans manche. »
Non, une chemise aura toujours deux manches et un homme aura toujours plusieurs principes. Par contre, si c’est dans le sens où l’homme ne possède pas la notion de principe, alors on peut bel et bien justifier l’orthographe « sans principe ». J’espère que vous me suivez !
Mais d’ailleurs ça me fait penser… si je dis : « Ma chemise qui de base n’avait qu’une manche se retrouve à présent sans manche. » La phrase est correcte vu que l’on précise qu’il manquait déjà une manche ? Ou on part du postula que normalement cette chemise aurait dû avoir deux manches ? Autre exemple : « Cet homme estropié est sans chaussure. »
Il n’a qu’un pied, donc il n’aura qu’une chaussure ? Merci !
Le mots « principe » comporte plusieurs acceptions. Quand il a le sens de « règles morales » il est au pluriel et c’est bien ce sens qu’il a dans « il est sans principes ».
Principe signifie aussi « début », c’est dans ce cas surtout qu’on le met au singulier et évidemment cela ne convient pas à l’expression dont nous parlons.
Il a aussi une valeur de causalité au singulier, et peut avoir notamment le sens de « notion » comme dans le principe de l’égalité.
Pour conclure, dans le sens impliqué dans il est sans principes, il faut toujours un pluriel.
Pour votre autre question concernant les cas particuliers où ce qui est généralement paire ne l’est plus, eh bien oui, le contexte décide mais il peut y avoir une intention d’humour à choisir : il est maintenant sans chaussure au lieu d’une autre formulation comme par exemple : il avait perdu sa chaussure ou son pied était nu, parce qu’on crée un effet de surprise (on compare avec ce qui est habituel : un pluriel). Même chose pour sans manche pour un manchot.
Marrant !
Merci Tara !!!
Bonne journée Vartol.
Bonsoir,
On peut peut penser que la très grande majorité des hommes ont des principes ( bons ou mauvais). J’écrirais donc « sans principes ».
Merci Prince ! Mais honnêtement cette réponse ne satisfait pas mes interrogations !