A) L’accord de « toute(s) petite(s) » au singulier ou au pluriel est possible : petite est un adjectif qui va s’accorder avec le nom commun auquel il se rapporte, donc il sera soit pluriel soit singulier et « tout » est adverbe dans cette phrase et il faut l’accorder devant un adjectif au féminin qui commence par une consonne ou par un H aspiré. 
Si vous parlez de plusieurs petites filles : toutes petites
une seule : toute petite.

Mais la syntaxe de votre phrase ne va pas : 
(Je lui raconte toujours une histoire avant qu’elle s’endorme = correct). Depuis toute petite, on fait ça.
Depuis toute petite : il s’agit d’une petite fille (phrase avec sujet sous-entendu = une petite fille)
on fait ça : c’est un autre sujet que « petite fille » et il y a rupture syntaxique.

Vous devez en principe écrire : 
Depuis toute petite, elle aime qu’on lui raconte des histoires. (le sujet doit conduire les deux propositions)

Plus soigné : 
Depuis son enfance, elle aime qu’on lui raconte des histoires.
Depuis que ma fille est petite, nous lui racontons des histoires (deux sujets : pas de problème)

B)  Les phrases que m’a répondues Sacha sont déplacées. Les phrases auxquelles j’ai répondu sont déplacées.
Sur les accords, je n’ai pas de problème mais je suis plus dubitative sur la sémantique :
est-ce que l’on peut dire « il m’a répondu des phrases » ? ou encore « j’ai répondu à des phrases ? »
==>j’ai répondu à ses / des questions, des interrogations
==>il m’a répondu / il m’a répondu par des phrases évasives ou décousues / il m’a répondu des propos incohérents  

C) Elles ont vécu des horreurs, elles ont traversé les horreurs de la guerre,

J’ai vécu une nuit d’horreur (je laisserais le singulier pour une question de sens avec le mot nuit, mais c’est un ressenti de la langue plus qu’une règle très établie).

Je tiens à préciser que le mot horreur est assez « fort » mais il n’est pas précis. Il ne dit pas s’il s’agit d’angoisses, de chocs psychologiques, de coups et blessures, de tortures…
Elles ont subi des violences psychologiques, elles ont ressenti de vives peurs, elles ont été victimes d’agressions….

Je sais bien que ce n’est pas la question mais c’est ma réponse. Désolée c’est un peu long.

Bonsoir.
Concernant la phrase A, il s’agit en effet d’un changement de sens selon l’accord ou non. On peut imaginer que si une mère parle de sa fille, l’emploi des ‘s’ sera proscrit, dans le cas de deux soeurs, en revanche, cela me semble tout à fait cohérent !

Pour la phrase B, c’est exact.

La phrase C me semble un peu similaire à la phrase A, en effet je pense que seule une (légère) divergence de sens intervient lors de l’emploi ou non de ce ‘s’.
J’explique mon ressenti :
– « La nuit d’horreur » me laisse penser que la nuit fut dans son ensemble assez horrible et désagréable.
– « La nuit d’horreurs » me laisse penser qu’il y a eu un nombre assez important d’événements horrifiques, ce n’est plus la nuit qui est mise en cause.
Je pense que cela peut être une façon de jouer sur le ressenti et la puissance du terme « horreur » que l’on souhaite faire plus ou moins ressortir.

Bonne soirée !