Tout(e) une absence de programme
Bonjour les experts,
J’ai bien relu le fil des questions déjà posées, j’ai encore un doute. Tout ou toute ?
Merci de vos lumières
Bonjour,
Il s’agit ici de l’adjectif qui qualifie l’absence et en tant que tel il prend le genre et le nombre du substantif qu’il qualifie : « Toute une absence »
Ceci dit, je ne vois pas vraiment de sens à la tournure : « Toute une absence de programme » ?
Moi non plus, je ne comprends pas, …
Merci les experts.
Pour que vous compreniez, il s’agit d’un récit de vie. C’est mon activité. J’écris la vie des gens qui me la raconte. J’écris ici pour David, éreutophobe – qui craint de rougir.
Voici l’extrait :
« Sur son carnet de santé, ses courbes de poids et de taille sont dans la moyenne. S’il existait une troisième courbe, affective, elle aurait commencé, elle aussi, comme les deux autres, dans la moyenne, mais aurait décroché dans son ascension, comme un avion qui, à peine s’étant arraché du sol, aurait perdu la puissance de son moteur. Impossible d’accélérer. Dès lors, plus de petites copines, pas de premier petit bisou. À l’adolescence, pas de premier patin, pas de roulages de pelles, pas de Tu-es-ma-copine, tu-n’es-plus-ma-copine, on-se-rabiboche, rien de tous ces brouillons, pas d’esquisses de relations, pas de galops d’essai. Sa courbe affective est une asymptote, « a » privatif, « symptôsis » rencontre. Toute une absence de programme. Privé de rencontre. Puni. »
Merci encore
Pascal
Merci, les experts.
Pour que vous compreniez, il s’agit d’un récit de vie. C’est mon activité. J’écris la vie des gens qui me la racontent. Voici l’extrait :
« Sur son carnet de santé, ses courbes de poids et de taille sont dans la moyenne. S’il existait une troisième courbe, affective, elle aurait commencé, elle aussi, comme les deux autres, dans la moyenne, mais aurait décroché dans son ascension, comme un avion qui, à peine s’étant arraché du sol, aurait perdu la puissance de son moteur. Impossible d’accélérer. Dès lors, plus de petites copines, pas de premier petit bisou. À l’adolescence, pas de premier patin, pas de roulages de pelles, pas de Tu-es-ma-copine, tu-n’es-plus-ma-copine, on-se-rabiboche, rien de tous ces brouillons, pas d’esquisses de relations, pas de galops d’essai. Sa courbe affective est une asymptote, « a » privatif, « symptôsis » rencontre. Tout une absence de programme. Privé de rencontre. Puni. »
Mais je corrige « tout » en toute. Merci encore
Pascal
oui très bien, joli texte.