Toute leur vie

Répondu

Bonjour,

« … Certains de nos ancêtres vécurent heureux et fidèles l’un à l’autre, toute leur vie. »

La phrase me semble correctement accordée ainsi mais… le doute s’est installé, alors je demande 😉

Ce que je souhaite dire :

– Certains de vos ancêtres = plusieurs parmi l’ensemble de vos ancêtres
Toute leur vie = durant toute leur vie = la vie de chacun d’eux = chacun d’entre eux n’a qu’une vie. (enfin… d’après ce que l’on en sait en 2024)

Aucune raison pour moi d’écrire  » toutes leurs vies » mais bon… doute quand tu nous tiens 😉

Pouvez-vous me confirmer mon cheminement s’il vous plaît ?
Merci d’avance
Cocojade

Cocojade Grand maître Demandé le 13 octobre 2024 dans Question de langue

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2 réponse(s)
 
Meilleure réponse

« Bien sûr on pourrait mettre au pluriel », affirme la réponse précédente… ?!?!
Le mot « tout » pour exprimer l’intégralité d’une chose ne s’utilise jamais au pluriel, ne peut pas s’utiliser au pluriel. Le pluriel « tous/toutes » ne peut jamais avoir ce sens.
— « Toute la région » parle d’une région dans son intégralité.
— « Toutes les régions » parle de plusieurs régions, sans conserver le sens de l’intégralité de chacune.
C’est le sens I.A.1.a du TLFi.
Vous devez écrire : toute leur vie.

CParlotte Grand maître Répondu le 13 octobre 2024

Bonjour CParlotte,

C’est effectivement le choix que j’ai fait parce que le pluriel ne correspondait pas à ce que je cherchais à exprimer.

Ce que je cherchais à exprimer a bel et bien notion « d’intégralité » de la vie de chacun des  ancêtres/Tout au long de la vie de chacun de ces ancêtres.
De fait, je ne cherchais pas à évoquer un ensemble de vies différentes, ni toutes les différentes vies de tous les ancêtres)

Merci pour votre retour

le 13 octobre 2024.

réponse précédente évidemment critiquée gratuitement : il s’agit bien de l’intégralité de plusieurs vies….puisqu’il y a plusieurs personnes.
C’est bien le sens de la question posée.

le 13 octobre 2024.

Avec toutes mes excuses Joelle… votre réponse a été très bien formulée (pour moi) car oui l’on pourrait choisir le pluriel selon ce que l’on souhaite imager (et c’est très bien de l’avoir souligné) mais ma question avait le sens inverse.
C’est le « correct » du singulier sur lequel je voulais m’assurer (parce que c’est celui que je ressentais dans ma phrase)

Aussi, et même si cela semble déclencher ( bien plus que de raison ?) des « discussions »…  je vous remercie de m’avoir répondu parce que cela m’a été utile.
Je vous souhaite une bonne fin de soirée Joelle.

le 13 octobre 2024.

Bien sûr, « une vie par personne = plusieurs vies », donc on pourrait mettre au pluriel mais ce n’est pas nécessaire, ni pour vie ni pour autre chose : les Français s’occupent de leur santé (une santé par personne), etc.
Question souvent débattue 

joelle Grand maître Répondu le 13 octobre 2024

Bonjour Joelle

Je vous remercie pour votre retour et pour votre lien.
Je reste donc sur ma manière de cheminer, c’est cet accord qui exprime plus précisément ce que je cherche à dire.
Bonne journée Joelle.

le 13 octobre 2024.

@Joelle : ce type de question sur le pluriel optionnel est fréquent et semble déclencher l’agressivité chronique de certains. J’en ai fait souvent les frais ! La position insipide de l’Académie et des grammairiens normatifs laissant le choix sans principe pour l’appliquer, le doute a été diffusé partout. C’est l’exemple parfait de ce que les linguistes appellent « insécurité linguistique », un vrai poison.
Par curiosité, regardez les 100 dernières questions  sur ces compléments sans déterminant : dans 99 cas le singulier a été  jugé préférable ou au moins suffisant.
Continuons donc tous à défendre l’idée que singulier est le nombre par défaut et que le pluriel ne s’indique qu’en cas de besoin réel. Les gens ne sont pas idiots : ils savent le détecter et ne posent alors pas de question.

le 13 octobre 2024.

Il me semble que c’était ma suggestion, l’agressivité de certains n’est pas justifiable !

le 13 octobre 2024.

Oui et j’ai d’ailleurs appuyé votre réponse. Je dis simplement que je pense qu’il faut être plus directif en général et arrêter de suivre la position d’analyser à chaque fois si le pluriel est simplement « possible ». Il y a une hiérarchie.

le 13 octobre 2024.

Bonsoir Chambarron 🙂

Je me sens un peu « gênée » par ceci, je cite : « Les gens ne sont pas idiots : ils savent le détecter et ne posent alors pas de question. »

Je ne me sens pas idiote quand je pose une question… quelle qu’elle soit.
(Ou, peut-être devrais-je dire, que je préfère apparaître idiote une fois plutôt que de l’être réellement toute ma vie)

Personne n’a la science infuse en tout. Il faudrait des milliers de vies.
L’apprentissage passe par des questions. Idiotes ou pas. Quel que soit le domaine.
Même si cela induit que parfois nous pouvons apparaître idiots, auprès de l’élite, lorsque nous posons certaines questions. Peu importe.

En matière de langue française, ce site est excellent. Les intervenants qui prennent « de leur temps » pour apporter réponse, sont extras, chacun amenant rappel aux règles de la langue française et, encore mieux… apportant richesse de cheminements « différents« .
Différences et questionnements ne veulent pas dire : idiotie.

Bonne soirée Chambarron 🙂

le 13 octobre 2024.

Ma remarque ne visait pas du tout votre question : je dis précisément que lorsque le pluriel s’impose les gens le détectent et ne posent pas de question. Ce n’est que lorsqu’il est optionnel que le doute s’immisce et l’on devrait une bonne fois enseigner que le singulier s’écrit par défaut. Mais cela semble trop simple car l’idée perturbe beaucoup de monde.

le 13 octobre 2024.

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