tous celles et ceux
Bonjour,
Est-il correct d’écrire « tous celles et ceux » ? Ne faudrait-il pas plutôt écrire « toutes celles et tous ceux », ou bien « tous ceux et celles » ?
Merci,
Bonjour BBFolk
Si l’on tient à faire le distinguo, le mieux serait de dire : « toutes celles et tous ceux » ou « tous ceux et toutes celles » (car mêler la galanterie et la précision féministe me semble un peu contradictoire).
Pour ma part, quitte à sembler rétrograde, je m’en tiens à « tous ceux », le masculin étant ici utilisé comme neutre et regroupant les hommes et les femmes dans un tout qui me convient tout à fait. La mode de l’expression que vous citez me semble du dernier ridicule, sauf votre respect.
Entièrement d’accord Evinrude. On arrive parfois à des formulations absurdes!
A l’ère où la féminisation se développe dans la langue française, le mieux est de dire Celles et ceux… Toutes et tous sont inutiles, car si on ne précise pas, il s’agit de toutes celles et de tous ceux.
L’égalité entre hommes et femmes n’empêche pas la courtoisie et la galanterie,
La question de BBFolk et l’exemple donné par Tara montrent bien que la « féminisation » de la grammaire ne conduit qu’à rendre plus difficiles encore les accords dans notre langue. Et ils n’en ont vraiment pas besoin !
D’accord Prince. Mais, à confondre sexe et genre on s’engage sur des chemins hasardeux.
Celles et ceux qui sont prises et pris dans cette aventure seront surprises et surpris d’apprendre etc..
Car bien sûr, il n’est pas envisageable de défigurerer tout texte écrit de cette façon : Celles et ceux qui sont pris(es) dans cette aventure seront surpris(es) d’apprendre etc.
D’autant que mettre le genre féminin entre parenthèses devrait être, en toute logique, immédiatement contesté !
Il arrive qu’on lise aussi : Celles et ceux qui sont pris.es dans cette aventure seront surpris.es d’apprendre, etc. 😀
Guère lisible, justement !
Si on s’engage dans cette voie…
Il faudrait changer le genre de « fripouille » « canaille » et dire par exemple : cet homme est un fripouille, un canaille, car pourquoi le féminin pour des mots aussi péjoratifs quand ils s’appliquent au sexe masculin ?
« Un victime » serait plus juste lorsqu’on parle d’un individu mâle.
Et pendant qu’on y est, proscrivons les suffixes « -aille » et « -asse » (-ace) notamment qui sont malheureusement féminins. Plus de caillasse, de paperasse, de populace, plus de ferraille ni de mitraille…