tenir à / tenir de
Bonjour,
j’ai un souci avec l’emploi de « tenir à » et « tenir de ».
Tenir à : dépendre de.
Tenir de : avoir pour cause.
Je voudrais remplacer dans la phrase suivante « être déterminé par » par « tenir à » ou « tenir de », mais je ne sais pas quoi choisir :
« Ce que je réalisai alors abruptement, c’est que la vie se résume à un laps de temps, incrusté de plaisirs et de souffrances dont l’intensité et la fréquence sont dans une large mesure déterminées par des décisions qui nous appartiennent. »
« Tenir à » ou « tenir de », laquelle de ces deux tournures a le sens le plus proche de « être déterminé par » ?
Le fait est que le personnage de roman qui pense cette phrase veut à la fois dire que cette intensité et cette fréquence dépendent de ces décisions, et ont pour cause ces décisions.
Devrais-je donc écrire :
« Ce que je réalisai alors abruptement, c’est que la vie se résume à un laps de temps, incrusté de plaisirs et de souffrances dont l’intensité et la fréquence tiennent dans une large mesure à des décisions qui nous appartiennent. »
ou
« Ce que je réalisai alors abruptement, c’est que la vie se résume à un laps de temps, incrusté de plaisirs et de souffrances dont l’intensité et la fréquence tiennent dans une large mesure de décisions qui nous appartiennent. »
?
Merci d’avance pour vos réponses.
C’est « tenir à » qui indique la cause
Ce que je réalisai alors abruptement, c’est que la vie se résume à un laps de temps, incrusté de plaisirs et de souffrances dont l’intensité et la fréquence tiennent dans une large mesure à des (aux ?) décisions qui nous appartiennent.
Tenir de
a un autre sens : participer de la nature de (qqch.). Cela tient du miracle.Merci beaucoup, Tara, d’avoir éclairci cette affaire.