temps d’un verbe
nous jugerons ensemble quand vous serez ou êtes prêts
Dans cette phrase, il y a une action principale au futur : « nous jugerons » ==>quand vous serez prêts, est le plus logique.
La conjonction « quand » peut s’employer à tous les temps : « je sors quand il fait beau, je mangeais des glaces quand j’étais petite », etc.
Vous avez raison, je me suis mal exprimée.
Dans tous les cas, avec « quand », il vaut mieux mettre un futur. Peut-être « de quand vous y êtes prêts » ou « si vous y êtes prêts » (par exemple, à passer le permis de conduire). Hors contexte, difficile de vous répondre, car votre phrase peut avoir plusieurs significations.
A) La subordonnée complétive
Dans une subordonnée complétive COD, dans le cadre de la concordance des temps, le « présent dans le futur », c’est-à-dire la simultanéité, est exprimé par le présent :
— Je sais que vous êtes prêts. –> Je saurai que vous êtes prêts.
— Vérifions si vous êtes prêts. –> Nous verrons bien si vous êtes prêts.
— Dites-moi quel jour nous sommes. –> Vous me direz quel jour nous sommes.
— Je vous demande comment vous allez. — Je vous demanderai comment vous allez.
— Je lui demande parfois quand il prend le temps de manger. –> Je lui demanderai parfois quand ils prend le temps de manger.
La notion de futur dans le futur existe aussi, un peu plus rare :
— Le météorologue me dira samedi si la pluie tombera le lendemain.
Est-ce cette notion de futur dans le futur que vous souhaitez exprimer ? J’imagine que non, mais après tout c’est à vous de le dire (dans un an, nous jugerons si vous serez prêts dans deux ans).
B) Le complément circonstanciel
Dans la phrase :
— Appelez-moi quand vous serez prêts
il n’y a pas de subordonnée complétive, mais un complément circonstanciel :
— Quand vous serez prêts, appelez-moi
Nous sommes donc bien d’accord, dans votre phrase, il n’y a pas de complément circonstanciel.
C) Faire la part des choses
Alors puisque nous sommes d’accord, et qu’il n’y a pas de complément circonstanciel de temps dans votre phrase, n’hésitons pas à en mettre un, ce qui justifiera le temps du verbe de la proposition principale, et évitera toute ambiguïté quant à la fonction du complément.
— Le 1er janvier 2024, nous verrons ensemble quand vous serez prêts. (futur dans le futur, peut-être en 2028 ?)
— Le 1er janvier 2024, nous verrons ensemble si vous êtes prêts. (présent dans le futur)
Vous constatez que j’ai modifié le verbe pour permettre le parallélisme, pour focaliser l’attention sur le sens des temps et de la concordance des temps.
Une fois le choix fait, on peut aussi constater que le verbe « juger » ne peut pas s’appliquer à des choses qui sont encore à venir.
Choisissez donc par exemple entre :
— Le 1er janvier 2024, nous déciderons ensemble quand vous serez prêts. (futur dans le futur, possible selon le contexte, par exemple un sélectionneur sportif qui expose son calendrier)
— Le 1er janvier 2024, nous jugerons ensemble si vous êtes prêts. (présent dans le futur)