temps des verbes
Voici la phrase : Il faisait OU il a fait beaucoup de bêtises pendant sa jeunesse parce qu’il avait de mauvaises habitudes.
Moi je pense Il a fait ?
2. Après qu’on a emmené OU qu’on avait emmené les deux filles à la station, Lucie a regardé le désordre que………..
Il faisait beaucoup de bêtises pendant sa jeunesse parce qu’il avait de mauvaises habitudes.
Il a fait beaucoup de bêtises pendant sa jeunesse parce qu’il avait de mauvaises habitudes.
Les deux temps sont possibles. Les deux phrases disent la même chose. C’est le « regard » qui change. L’imparfait nous place dans le déroulement de l’action, avec le passé composé, l’action est vue globalement.
1.Après qu’on eut emmené les deux filles à la station, Lucie a regardé:regarda le désordre que…
2.Après qu’on a emmené les deux filles à la station, Lucie regarde le désordre que…
La 1 situe les faits dans le passé, la 2 dans le présent.
Les temps composés « eut emmené » (passé antérieur) et « a emmené » (passé composé) indiquent l’antériorité par rapport au temps de la principale (« Lucie a regardé/regarda… » et » Lucie regarde »…). Il faut le PA pour une principale au passé et le PC pour une principale au présent.
En 1, on a choisi le passé antérieur (eut emmené) et non le plus que parfait (avait emmené) parce qu’on considère l’action dans son achèvement (avec le PQP, on serait dans le déroulement), et le passé simple (regarda) pour plus de clarté parce qu’il apparaît avec un autre rôle dans la phrase 2.
Le passé composé (a emmené) peut cependant remplacer le passé simple, et c’est ce qu’il fait quasiment toujours à l’oral.
Merci, Pour la phrase Après qu’on……. emmené la question demande qu’on utilise le passé composé, l’imparfait ou plus-que-parfait.
Désolée mais il ne faut aucun de ces trois temps.
Je peux vous proposer encore le passé surcomposé (auxiliaire au passé composé+ participe passé)
Après qu’on a eu emmené les deux filles à la station, Lucie a regardé le désordre que …
– Le plus que parfait ne marque pas la postériorité mais l’antériorité :
il reçut le colis qu’elle lui avait envoyé.
Lucie a regardé le désordre que … ; auparavant on avait emmené les deux filles à la station.
– Le passé composé marque la postériorité (introduite par « après que ») en face d’un verbe au présent : ce n’est pas le cas ici : la principale est au passé (PC).
– L’imparfait ne marque pas l’antériorité.
Force est de constater qu’il y a erreur dans cet exercice. (Ou piège; ce que je ne pense pas.)
Bonjour,
Est-ce que ceci change votre réponse. J’ai écrit toute la phrase.
Après qu’on (emmener) ___________ les deux filles à la station , Lucie a regardé le désordre que ses invités (causer)
Ces deux phrases sont un peu bancales, et le français n’est probablement pas la langue maternelle de celui qui les a écrites.
Voici mes suggestions de correction :
« Il faisait / il a fait beaucoup de bêtises dans sa jeunesse, parce qu’il avait pris de mauvaises habitudes. »
À mon sens, les deux tournures sont correctes et équivalentes.
Après qu’on a emmené les deux filles à la gare / Après qu’on est partis pour la gare, accompagner les deux filles, Lucie a regardé le désordre………..
Après qu’on avait emmené les deux filles à la gare / Après qu’on était partis pour la gare, accompagner les deux filles, Lucie avait regardé.…………………
À mon avis, les deux tournures sont correctes et équivalentes, bien que très laides, il faut bien le dire.
Tara,
Je ne vous comprends pas très bien. Où voyez-vous une erreur dans cet exercice ?
Chloé écrit « la question demande qu’on utilise le passé composé, l’imparfait ou plus-que-parfait. » ce à quoi vous répondez « Désolée mais il ne faut aucun de ces trois temps. »
Êtes-vous sûre de ce que vous avancez ? Je ne suis pas du tout de votre avis (cf mes réponses ci-dessus).
D’ailleurs, dans votre réponse vous semblez dire le contraire, en proposant notamment « après qu’on a emmené » .
En réalité Chloé, la règle est simple :
Après « avant que » on emploie le subjonctif.
Après « après que » on emploie l’indicatif. Comme par exemple le passé composé, l’imparfait ou le plus-que-parfait de l’indicatif.
Merci beaucoup Cathy pour votre aide et votre temps. Votre explication est très appréciée.
Chloé,
Cela me fait plaisir que mes explications vous aident.
Voici ma réponse à votre nouvelle proposition « Après qu’on (emmener) ___________ les deux filles à la station , Lucie a regardé le désordre que ses invités (causer) »
NB : « Station » en anglais se traduit par « gare » en français, à moins que vous ne précisiez « à la station de bus / de métro / de tramway« .
Malgré tout, mes réponses seront sensiblement les mêmes :
« Après que nous avons emmené les deux filles à la gare , Lucie a regardé en soupirant le désordre / s’est aperçue du désordre que ses invités avaient causé« .
« Après que nous avions emmené les deux filles à la gare , Lucie avait regardé en soupirant le désordre / s’était aperçue du désordre que ses invités avaient causé« .
Cathy,
Merci encore une fois. Je dois suivre le travail donné par la prof. Je devrais peut-être partager avec celle -ci que la phrase est un peu faible.
« Après qu’on a emmené les deux filles à la gare , Lucie a regardé le désordre que ses invités avaient causé. »
Ici deux valeurs sont données au passé composé :
-la valeur perfective (en remplacement du passé-simple) : s’est aperçue
– la valeur de postériorité : nous avons emmené
Si je remplace le deuxième PC par du passé simple (même valeur ici ), on voit mieux l’erreur :
Après qu’on a emmené les deux filles à la gare , Lucie regarda en soupirant le désordre
On n’écrira pas non plus :
Après qu’on emmena les deux filles à la gare , Lucie regarda en soupirant le désordre
Il faut, pour respecter la concordance des temps, employer un temps qui marque l’écoulement du temps entre les deux actions; donc, qu’on raconte au passé simple ou au passé composé, le passé antérieur :
près qu’on eut emmené… Lucie a regardé.
Le passé composé introduit par « après que » doit être réservé à une principale au présent.
« Après que nous avions emmené les deux filles à la gare , Lucie avait regardé le désordre /que ses invités avaient causé. »
Là oui, évidemment. A partir du moment où l’ensemble de la phrase est au plus que que parfait il se passe ceci :
Lucie avait regardé le désordre /que ses invités avaient causé : on est dans l’antériorité par rapport au point présent de la narration (c’est la valeur unique du plus que parfait).
Après que nous avions emmené les deux filles à la gare : on a bien l’expression de la postériorité mais on garde le plus que parfait en référence au point présent de la narration.