(SVP) Pour les verbes soulignés, passé simple ou imparfait ?
A travers les halliers dans les berges fangeuses
J’aimais poser le pied nu des primes jeunesses
Je célébrais sans Dieu les seules grandes messes
Dont silencieusement se bénissent les yeuses
Nature autoritaire au cercle de ton mess
Je forçais l’élitisme avec panache, gueux,
Animiste, primaire, ivre, irrévérencieux !
Ainsi j’étais, semblable au monstre du Loch Ness,
Comme une antiquité survivante du songe
Et nageant sous l’orage à la noirceur des eaux
Je communiais en moi, que l’animal prolonge !
Nourri par la magie et les métempsycoses
Je m’incarnais encor dans les mousses des lauzes
Et parfois je hurlais au satellite oblong…
Je suis d’accord avec l’imparfait employé dans ces vers car il exprime une action habituelle ou une action non terminée dans le passé.
Apparemment, il s’agit ici d’une action habituelle.
Le passé simple et le passé composé s’utilisent pour des actions datées et terminées dans le passé.
Le passé simple étant d’usage plus littéraire.
De qui est ce poème symboliste ?
Le poème est de moi
Et je vous remercie
D’avoir lu cette scie
Avec autant d’émoi !
Ainsi donc, vous êtes formelle, l’imparfait sied au texte ? (j’hésitai sur, justement, des actions qui pourraient impliquer un doute quant au côté intemporel… mais « au feeling », c’est ainsi que je l’écrirais !
Merci !
Continuez !
Sans vous flatter, je corrige souvent pire comme vers de mirliton !
L’imparfait me semble sans conteste le plus adapté.
Attention à votre métempsycose : c’est plutôt la philosophie (au singulier) alors que les réincarnations sont plutôt des métempsychoses. Remarque sans dogmatisme mais d’après un échantillonnage de l’usage dans des écrits.
Merci du conseil, mais ce n’est pas net, et, croisant les dictionnaires et les auteurs, l’on rencontre de tout !
(je privilégie cette orthographe pour ne pas tirer l’entendement vers la « psychose », qui n’a rien à voir !)
Exemple :
2. Il me semble que quelque chose qui m’intéresse, qui m’est même personnel, s’est passé, avant que je ne fusse né, ici. Vraiment, si je croyais aux métempsycoses, je pourrais m’imaginer que j’ai été, dans les existences antérieures, moine… Huysmans, En route, t. 2, 1895, p. 299.