Survivre de
Bonjour,
Je crois savoir que l’on utilise la préposition à avec le verbe survivre :
Elle a survécu à son mari.
Elle a survécu à cet événement.
Elle lui a survécu.
Ce qui survivra à Janine, c’est son entreprise.
Ce qui lui survivra, c’est cette entreprise.
Que pensez-vous de ces trois tours – qui peuvent être considérés dans un style poétique :
Ce qui survivra d’elles, c’est leur engagement ; c’est l’amour.
Ce qui survivra à elles, c’est leur engagement ; c’est l’amour.
Ce qui leur survivra, c’est leur engagement ; c’est l’amour.
Surtout, le premier cas doit-il être proscrit ?
Merci par avance !
Bonjour,
Personnellement, je garderais la 3ème formule : ce qui leur survivra, c’est leur engagement. Pour la 1ère, je dirais plutôt : « ce qui restera d’eux, c’est leur engagement ». Mais je peux me tromper. A vérifier…
Dans la mesure où il s’agit d’un texte poétique, le poète peut avoir besoin des sonorités ou de la tonicité de : ce qu’il survivra d’elles en face du courant ce qui leur survivra.
Je pense qu’il évitera la rencontre de deux |a| plus d’un |a>è| avec survivra à elles, sauf si cette particularité le sert pour un effet quelconque car la langue poétique (surtout au XXIe siècle) peut utiliser tous les aspects de la langue, même ce qui est sinon maladresse ou incorrection.
Christall, Tara,
Merci de votre implication, pour vos raisonnements retranscrits.
Tara, vous dites : « ce qu’il survivra d’elles ».
Dites-vous qu’on ne peut écrire : « ce qui survivra d’elle, c’est… » ?
Belle journée à vous deux.
Non je ne dis pas cela. Je me focalisais seulement sur la formulation « survivre de ».
On peut très bien écrire : je qui survivra d’elle c’est le parfum de ses yeux (par exemple)..
Merci pour cette précision ; c’était pour éviter toute interprétation erronée.
Merci !