Singulier ou pluriel ?
En février, ce ne fut qu’étreintes OU En février, ce ne furent qu’étreintes
Comme on peut dire « c’est des étreintes » on peut aussi garder le singulier avec le passé simple ou tout autre temps : ce fut des étreintes – ce sera des étreintes – etc. Et ceci parce que « c’est* » est un présentatif, au même titre que « voilà » par exemple. Voilà est un composé de la 2epers. de l’indicatif de voir et de la particule là .
Certains considèrent le pluriel comme appartenant au langage plus soutenu.
*notez le caractère semi figé de c’est : ce sont eux, d’accord, mais ce sommes nous, ce suis moi, c’êtes vous et c’es toi sont impossibles en français moderne.
« Ce fut », dans le sens « il y eut », se conjugue selon ce qui suit (comme en anglais : there was ; there were).
Le pronom « ce » n’a pas d’antécédent et n’est pas sujet. C’est bien le sujet qui se trouve derrière le verbe « être » exprimant l’existence.
— Puis, ce furent des mots sans suite, des mots désordonnés et capricants… Je ne l’écoutai plus, car il était complètement ivre… — Octave Mirbeau
En février, ce ne ne furent qu’étreintes
C’est une étreinte / ce sont des étreintes. : même chose au futur.