Bonjour,

Toi, comme moi, tu es frileux. L’idée de comparaison l’emporte. ==> La route, comme le chemin , est mouillée.
Toi comme moi, (nous) sommes frileux. C’est l’idée de pluriel qui prévaut. La route comme le chemin, sont mouillés.
Jean-Paul Colin, Les difficultés du français, Les usuels du Robert,   Ouvrage couronné par l’Ac. française. 

Sujets en gradation descendante ou ascendante. « Le dernier sujet l’emporte sur les autres et le verbe s’accorde avec le plus rapproché. »
… est mouillé.
Gravisse, Le français correct, de Boeck-Duculot

La gradation commence à deux éléments. 

Bonjour,
J’aurais tendance à valider la première phrase, à savoir : « La route, comme le chemin, est mouillée ». En déplaçant « comme le chemin », cela donnerait : « La route est mouillée, comme le chemin. » Je laisserais de côté la deuxième phrase. Quant à la troisième, je comprends que l’emploi de « comme » signifie « et », d’où le pluriel. Cependant, je laisse le soin à d’autres contributeurs de vous dire si elle est ou non correcte.

La route, comme le chemin, est mouillée. juste (comme ne fait pas partie du sujet ; c’est un complément de comparaison, donc le sujet reste au singulier.)
La route, comme le chemin, sont mouillés. FAUX
La route comme le chemin sont mouillés. Juste : sans virgule, le sujet comprend la route ET le chemin (comme = et) ==> le verbe est au pluriel.

La virgule change tout.