Si ça fonctionnerait
Bonjour, ma copine et moi nous crêpons le chignon, aidez-nous :
« J’aimerais voir si ça fonctionnerait. »
Ça peut se dire ?
Oui ! ça se dit : qui a gagné ?
Je me demande / j’aimerais savoir si ça fonctionnerait avec moins de …
Comme toute subordonnée interrogative indirecte, on peut employer le conditionnel ou le futur dans ces phrases subordonnées complétives.
Je vous demande [si vous viendrez (futur) à Noël].
Je me demande [si vous ne pourriez (conditionnel présent) pas garder mon chien].
Pour introduire une subordonnée conjonctive complétive, la conjonction « si » se comporte comme la conjonction « que », et n’appelle ni n’interdit aucun temps particulier :
— Je sais qu’il a plu, qu’il pleut, qu’il pleuvra…
— J’ignore s’il a plu, s’il pleut, s’il pleuvra…
— J’aimerais savoir si ça a fonctionné, si ça fonctionne, si ça fonctionnera…
Aucun principe n’empêche le conditionnel, mais il faut une bonne raison à cela, il faut compléter la phrase.
— Je sais qu’il pleuvrait ; j’ignore s’il pleuvrait.
Ces phrases n’ont pas de sens.
— J’aimerais savoir si ça fonctionnerait.
Non, cette phrase n’a pas de sens telle que vous la présentez. Le conditionnel n’est possible que si vous ajoutez une hypothèse, une condition :
— Pour l’instant ça ne fonctionne pas. J’aimerais savoir si ça fonctionnerait mieux avec de l’huile.
Exactement ce que j’ai écrit. J’ai complété la phrase.
Madame joelle,
Si vous estimez que je suis d’accord avec vous, probablement êtes-vous d’accord avec moi, et alors vous cliquez sur la petite flèche du haut, à gauche de ma réponse. Vous n’avez quand même pas l’intention de commenter toutes les réponses avec lesquelles vous êtes d’accord ? Il y a des sites spécialisés pour faire la conversation.
J’ai gagné ! Merci à vous, et bonne soirée. 🙂