Sa vie deviendrait / pourrait devenir plus amusante.
Bonjour,
En suivant les instructions de ce manuel, A pourrait apprendre à surfer. Sa vie deviendrait plus amusante.
J’hésite quant au deuxième conditionnel, je ne suis pas sûre qu’il soit correct ici. Il y aurait-il une condition sous-entendue dans la deuxième phrase comme Si elle devait le faire ?
Si elle devait le faire, sa vie deviendrait plus amusante.
Ou il est préférable d’écrire simplement : Sa vie pourrait devenir plus amusante ?
Qu’en pensez-vous ?
Merci
En suivant les instructions de ce manuel, A pourrait apprendre à surfer. Sa vie deviendrait plus amusante.
Phrase correcte : deviendrait ...marque une conséquence hypothétique qui se rattache à « en suivant’ et développe la logique de « pourrait « apprendre à surfer.
Vous pouvez ajouter d’autres conditionnels …Il épaterait aussi ses amis et se maintiendrait en forme ==> tous les bienfaits hypothétiques du surf.
Merci, Joëlle. Oui, il s’agit d’une hypothèse, c’est pouquoi le conditionnel est possible ici. J’avais l’impression que ma phrase était correcte, mais je n’arrivais pas à m’expliquer le rôle du deuxième conditionnel.
1. A pourrait apprendre à surfer. Sa vie deviendrait plus amusante.
2. Si A pouvait apprendre à surfer sa vie deviendrait plus amusante.
Les deux phrases sont possibles et toutes les deux expriment l’hypothèse.
La 1. juxtapose deux indépendantes qui sont donc toutes les deux au même temps (car mises sur le même plan) : le conditionnel, mode de l’irréel.
La 2. subordonne l’une à l’autre et la subordonnée utilise l’imparfait modal (à valeur hypothétique) , alors que la principale est au conditionnel.
Merci, mais la deuxième phrase parle d’une condition irréelle : si A pouvait, mais elle ne peut pas le faire, non ? Alors que la première exprime une possibilité : si A apprend à surfer, sa vie pourra être plus intéressante.
Oui la première peut exprimer une possibilité, voire une suggestion. Elle peut aussi avoir le même sens que la seconde ; sauf que l’énonciateur n’a pas souhaité subordonner.
La seconde peut exprimer soit une condition, soit une hypothèse.
Merci, Tara.
La seconde peut exprimer soit une condition, soit une hypothèse.
Mais ce sont deux sens complètement différents, non ?
Si A pouvait apprendre à surfer, sa vie deviendrait plus amusante.
1. Une condition : « si A pouvait », mais elle ne peut pas, du moins pour l’instant, donc sa vie ne deviendra pas plus amusante.
2. Une hypothèse : Au cas où A ferait des efforts, elle pourra avoir une vie plus intéressante. Il se peut que ce soit possible.
Donc, si j’écris cette phrase, comment les gens sauront déchiffrer son sens (une possibilité ou une impossibilité) ?
Eh bien avec le contexte, on s’en sort en général !
Mais il est vrai qu’il peut y avoir une ambiguïté. A vous de la lever.
D’accord, merci beaucoup !