Ressentaient ou ressentées
Doit-on écrire « sa jalousie et possessivité se ressentaient ou ressentées » merci
Bonjour.
1. L’un est un imparfait, du verbe ressentir ; l’autre un participe passé, du verbe ressenter (qui n’existe pas).
De plus, un participe passé s’utilise soit avec un auxiliaire (avoir ou être), soit comme adjectif.
Vous ne pouvez donc pas le confondre avec une forme conjuguée se terminant par -ais, ait, aient, ou -ez.
2. « sa jalousie et possessivité » : mieux vaut répéter le « sa » ; « sa jalousie et sa possessivité »
Et c’est là que l’on constate les énormes dégâts de l’enseignement du français tel qu’il est pratiqué depuis des années…
Comment en vouloir à ces personnes qui n’ont pas appris les règles de bases de la grammaire ? Un sujet, un verbe, un complément ? Mais kèskecé ??? Donc, parler d’un participe passé, c’est comme demander à un dinosaure ce qu’est un smartphone !
Bien sûr e-magnin a raison, mais la pauvre Minouche n’a peut-être pas encore compris quand on doit écrire ceci ou cela, et avec elle, toutes les générations qui n’ont pas eu la chance de faire au moins un peu d’analyse grammaticale et d’analyse logique.
Donc en effet, le verbe doit être conjugué normalement. Il s’agit de l’imparfait du verbe ressentir. J’invite donc toutes les personnes en quête d’une meilleure orthographe et qui ignorent tout de la bonne conjugaison à se rapprocher de sites spécialisés dans ce domaine.
En effet toujours, le verbe « ressentEr » n’existant pas, son hypothétique participe passé « ressenté » ne peut exister non plus. Il s’agit du verbe « ressentIr », le participe passé devenant donc « ressenti« , conjugué avec l’auxiliaire avoir. Exemple : ils ont ressenti. Ou en forme pronominale, conjugué avec l’auxiliaire ETRE, ce qui nous donne par exemple : Ils se sont ressentis longtemps de leur périple doublé d’un sérieux manque de sommeil…
Quant à « sa jalousie et possessivité… », ce n’est pas correct. Soit on le remplace par l’adjectif possessif mis au pluriel « Ses jalousie et possessivité… », ce qui serait éventuellement possible, mais sonne mal, soit on répète l’adjectif possessif « sa » devant chaque mot « sa jalousie et sa possessivité… ».
Imaginons un mot au féminin et un autre au masculin, comment dirait-on si on ne répète pas ? Exemple : Sa chemise et pantalon… Non, évidemment. Plus clairement ici, on voit qu’il faut répéter l’adjectif possessif devant chaque mot auquel il se rapporte : Sa chemise et son pantalon lavés…