Respectivement, réciproquement, mutuellement.
La synonymie des mots respectif , respectivement, réciproque, réciproquement, mutuel, mutuellement, doit être comprise d’une interaction impliquant toujours une réciprocité qui est un aller, puis un retour des choses entre une pluralité de personnes; cela peut s’entendre également d’un phénomène quelconque. Quand respectivement fait correspondre des choses entre elles, il y a là aussi, que dans mutuellement, et réciproquement, une unité de liens tellement solides. Ces échanges tissés sont des va-et-vient dûment élaborés, que l’on retrouve dans une correspondance réciproque, mutuelle ou respective. Un des points communs dans le sens de ses mots, est que l’on y trouve des communications semblables, des échanges identiques que se renvoient des personnes entre elles; cela participe d’une même liaison. Autre point commun: c’est l’unité fondée par ces liens qui va créer un ensemble où vont se multiplier des interventions entre deux, trois personnes, ou un collectif, vers un autre groupe d’individus. On est toujours rejoint par le même thème dans ces échanges…
Où voulez-vous en venir ?
Et donc ?
A la question datée & titrée « Deux sons… respectivement », du 16.04.17., vous avez exprimé votre désaccord, parce que je considère réciproquement & respectivement comme étant synonymes. L’énoncé d’hier est la réponse à votre opinion, à ce propos.
?
Le message est adressé à M. Bordes.
Il s’agit de ce sujet
Le sommet du triangle isocèle, le centre du cercle, le point de concours des diagonales du carré sont respectivement désignés par A , O , I.
Dans cet énoncé, pouvez-vous remplacer respectivement par réciproquement ?
Les signes A, O, & I sont associés pour chacun pris individuellement, à un sommet, un centre, un point de concours, & inversement, le centre du cercle est désigné par O, le sommet du triangle par A, le point de concours par I; c’est un corrélatif. Ces trois signes nous renseignent différents points sur un plan d’où sont inscrites ces trois figures géométriques. Ils définissent un sommet, un centre, un point de concours. Chaque signe en particulier appartient réciproquement a ce qu’il renvoie & a ce qu’il définit. J’ajouterai à la suite de votre énoncé: … et réciproquement, A,O, & I, désignent: pour A le sommet, pour O le centre, ,&, pour I le point de concours. Parce que A caractérise le sommet d’un triangle, j’introduirai dans ce que vous mentionnez: … le point de concours des diagonales du carré sont réciproquement désignés par chacun des signes A, O, & I.
Qui ne connaît pas le théorème de Pythagore ?
« Dans tout triangle rectangle le carré de la mesure de l’hypoténuse est égal à la somme des carrés des mesures de deux autres côtés.»
À ce théorème est associé un théorème réciproque :
« Si dans un triangle (quelconque) le carré de la mesure d’un côté est égal à la somme de carrés des mesures des deux autres côtés alors ce triangle est rectangle.»
Exemple :
Les côtés d’un triangle ont pour mesures : 54.9 cm , 54 cm , et 9.9 cm est-il rectangle ?
Pensez-vous que l’on puisse parler de théorème respectif ?
Note:
Dans un triangle rectangle le côté opposé à l’angle droit est appelé hypoténuse; les deux autres côtés sont appelés cathètes (la petite cathète et la grande cathète)
Encore un peu de patiente, je répondrai d’ici peu.
L’hypoténuse détermine une symétrie dans le cas d’un triangle rectangle; les deux aires sont superposables. Elles sont réciproquement, mutuellement, ou respectivement identiques par dédoublement. Tout calcul de l’hypoténuse, qui au final engendrerai cette réciprocité entre deux aires semblables, aboutirait à la même déduction : ces deux surfaces ont en rapport la même étendue, elles se confondent en totalité. Les deux étendues ont un trait mutuel, respectif, ou réciproque en commun; le calcul par équation en est un exemple. Pourquoi voulez-vous appliquer la synonymie des trois termes à des figures géométriques différentes ? Les calculs d’hypoténuses sont légion. Voilà, mais je regrette l’absence de M. Bordes à cette discussion.