relative déterminative ou explicative
Dans la phrase suivante, la relative « qui enseigne fièrement que le client est roi » est-elle déterminative (la virgule est interdite avant qui) ou explicative (la virgule est obligatoire avant qui) ?
1- Bafouant le monde de la publicité, cette comédie caustique dénigre la société de consommation qui enseigne fièrement que le client est roi.
2- Bafouant le monde de la publicité, cette comédie caustique dénigre la société de consommation, qui enseigne fièrement que le client est roi.
Le contexte peut aider, c’est une micro-critique du film 99 francs. Je pense de mémoire que le slogan « le client est roi » n’est pas utilisé dans le film, c’est simplement une volonté de ma part de rappeler que la société de consommation nous enseigne habituellement que le client est roi.
Bonjour, David91.
Hélas, je n’ai pas vraiment le temps de répondre correctement à tous vos points. « J’aime cette personne qui m’aime. » me semble déjà bien mal formulé. Les règles concernant les virgules sont déjà bien assez compliqués, nul besoin d’en ajouter de nouvelles d’après moi.
Pour l’adverbe « pourtant », je serai d’avis de ne pas l’encadrer de virgules, mais si celui-ci se trouve en début de phrase, la virgule après est préférable au même titre que les autres adverbes que vous avez cités.
Bonjour, Prince.
J’ai rapidement désigné la meilleure réponse, car elle m’a convaincu. Je peux changer cela, d’autant que ça a l’air de vous tenir particulièrement à cœur 😉
Cependant, si vous utilisez les guillemets, il faut alors à mon sens d’abord utiliser les deux-points, ce qui donne ceci :
– Bafouant le monde de la publicité, cette comédie caustique dénigre la société de consommation, laquelle enseigne fièrement que : « le client est roi. »
Je ne vous cache pas que l’utilisation des deux-points et des guillemets, bien qu’à priori préconisée, ne me semble pas indispensable, d’autant plus que je manque de caractères (140 max), hélas. J’ai donc opté pour la phrase suivante en me disant que si faute il y a, elle me semble très minime.
– Bafouant le monde de la publicité, cette comédie caustique dénigre la société de consommation, qui enseigne fièrement que le client est roi.
D’ailleurs, Robert Sabatier, l’écrivain et poète, n’avait pas utilisé non plus les guillemets et les deux-points.
– Lorsqu’un commerçant affirme que le client est roi, méfions-nous de la guillotine.